Les Cantiques. OEuvre excellent, & plein de piété : Auquel de nouveau ont été adioustez les Quatrains spirituels de l'honneste Amour, par Yves Rouspeau, Sainctongeois : Avec quelques autres Poésies Chrestiennes, recueillies de divers Autheurs. Paris, Matthieu Guillemot, 1584. In-12, veau marbré, filets dorés d'encadrement, dos lisse orné de pièces d'armes, pièces de titre de maroquin vert, tranches dorées (Reliure du XVIIIème siècle). RARISSIME ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE, la première à contenir les Quatrains spirituels de l'honneste Amour de Yves Rouspeau. L'édition renferme en outre les Prières et Sainctes doléances de Job par Rémy Belleau, la Muse Chrestienne renfermant des Poèmes divers de Philippe Desportes, la Complainte et prière tirées du livre des regrets, & soupirs Chrestiens de Th. de Sautemont, Deux Hymnes Chrestiens de Joachim du Bellay. Les Quatrains de Rouspeau, en édition originale, forment une partie séparée, avec titre particulier, de 36 feuillets. Etienne de Maisonfleur était un protestant bordelais dont les Cantiques furent, dit-on, très estimés par Marie Stuart, qui les lisait sans cesse pendant sa captivité. Malgré la présence de poètes catholiques comme Rémy Belleau, Joachim du Bellay et Philippe Desportes, le recueil demeure protestant : il s'ouvre sur les treize cantiques de celui qui chanta au Seigneur le Cantique sur le massacre de la Saint-Barthélémy et il se ferme sur les Quatrains religieux d'un ministre de la parole. Contenant encore les poésies des pasteurs Chandieu et Marin le Saulx, il offrait à la piété réformée le meilleur de ce qui s'était fait et publié à Genève comme à Londres, dans les Flandres ou dans les Provinces de l'ouest. Ce qui rend d'autant plus intéressant et significatif l'appel à des poètes étrangers au Protestantisme. Caractéristique aussi du recueil de Maisonfleur, le ton : pas de polémique sur les hommes ou sur le dogme, mais uniquement de la poésie religieuse (J. Pineaux. La Poésie protestante de la langue française, 1559-1598, p. 328). BEL EXEMPLAIRE, TRÈS GRAND DE MARGES (138 mm), AUX ARMES DU MARQUIS DE SOUBEYRAN (Languedoc, XVIIIème siècle), avec de nombreuses annotations, sans doute acheté le 30 juillet 1763 à la vente de la bibliothèque du noviciat des ci-devant soi-disant jésuites de Paris. De la bibliothèque de Backer (1926, n°383).
Les Cantiques. OEuvre excellent, & plein de piété : Auquel de nouveau ont été adioustez les Quatrains spirituels de l'honneste Amour, par Yves Rouspeau, Sainctongeois : Avec quelques autres Poésies Chrestiennes, recueillies de divers Autheurs. Paris, Matthieu Guillemot, 1584. In-12, veau marbré, filets dorés d'encadrement, dos lisse orné de pièces d'armes, pièces de titre de maroquin vert, tranches dorées (Reliure du XVIIIème siècle). RARISSIME ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE, la première à contenir les Quatrains spirituels de l'honneste Amour de Yves Rouspeau. L'édition renferme en outre les Prières et Sainctes doléances de Job par Rémy Belleau, la Muse Chrestienne renfermant des Poèmes divers de Philippe Desportes, la Complainte et prière tirées du livre des regrets, & soupirs Chrestiens de Th. de Sautemont, Deux Hymnes Chrestiens de Joachim du Bellay. Les Quatrains de Rouspeau, en édition originale, forment une partie séparée, avec titre particulier, de 36 feuillets. Etienne de Maisonfleur était un protestant bordelais dont les Cantiques furent, dit-on, très estimés par Marie Stuart, qui les lisait sans cesse pendant sa captivité. Malgré la présence de poètes catholiques comme Rémy Belleau, Joachim du Bellay et Philippe Desportes, le recueil demeure protestant : il s'ouvre sur les treize cantiques de celui qui chanta au Seigneur le Cantique sur le massacre de la Saint-Barthélémy et il se ferme sur les Quatrains religieux d'un ministre de la parole. Contenant encore les poésies des pasteurs Chandieu et Marin le Saulx, il offrait à la piété réformée le meilleur de ce qui s'était fait et publié à Genève comme à Londres, dans les Flandres ou dans les Provinces de l'ouest. Ce qui rend d'autant plus intéressant et significatif l'appel à des poètes étrangers au Protestantisme. Caractéristique aussi du recueil de Maisonfleur, le ton : pas de polémique sur les hommes ou sur le dogme, mais uniquement de la poésie religieuse (J. Pineaux. La Poésie protestante de la langue française, 1559-1598, p. 328). BEL EXEMPLAIRE, TRÈS GRAND DE MARGES (138 mm), AUX ARMES DU MARQUIS DE SOUBEYRAN (Languedoc, XVIIIème siècle), avec de nombreuses annotations, sans doute acheté le 30 juillet 1763 à la vente de la bibliothèque du noviciat des ci-devant soi-disant jésuites de Paris. De la bibliothèque de Backer (1926, n°383).
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