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Beschreibung:

Luis PARET Y ALCAZAR (Madrid 1746-1799) Portrait des filles de l’artiste, Maria et Ludovica Cuivre. Annoté et signé et bas Maria et Ludovica / Ludovivi Paret FF à Pa / Colorio Esprese. 37 x 26 cm Cadre en chêne redoré. Ce tableau constitue le pendant du portrait le plus célèbre de Paret, celui de son épouse, Maria de las Nieves Micaela Fourdinier (Madrid, musée du Prado), daté du milieu des années 1780, sur cuivre et de dimensions similaires au nôtre (37 x 27,5 cm). Le modèle y est aussi vu dans une fenêtre entourée de plantes et sur laquelle des fleurs sont posées. L’inscription sculptée dans la pierre sur l’entablement y est écrite en grec (en latin sur le nôtre) et une fois donné le nom de sa femme et clamé son amour, le peintre écrit qu’il a voulu la peindre en couleurs, comme ici où il écrit colore espresae (extériorisé). Paret s’est marié en 1779 et ses deux filles, nées en 1780 et 1781, s’appelaient Maria Soledad et Luisa Maria, ce qui correspond aux prénoms ici mentionnés et à leur âge vers 1785-1786, date du pendant. Bien que notre tableau ait échappé à José Luis Morales y Marin dans sa monographie ( Luis Paret, vida y obra , Zaragosse, 1997), on trouve une trace documentaire de la paire dans les archives du déménagement de l’artiste de Bilbao à Madrid en 1787 (op. cit.,p. 231, n°34) dos chapos assimimos pequenas de cobre con los retratos de la familla de dho Paret (deux petites plaques similaires en cuivre avec les portraits de la famille du dit Paret) – (voir aussi, E Pardo Canalis, Libros y cuadros de Paret en 1787 , Revista de Ideas Esteticas, XXIII, n°90, Madrid, 1965, p. 31-36). L’artiste cache avec des feuilles certaines indications comme le nom complet de « Pampelune », ou la fin de la date sur la peinture du Prado, car ces tableaux devaient rester dans la sphère privée et familiale, où l’on connaissait ces indications. La profusion ornementale prouve sa virtuosité à peindre des matières en trompe l’œil, la gamme acidulée, le chromatisme vif du satin, les détails somptueusement raffinés contrastent avec la situation de pauvreté financière que traversait le couple à cette époque. Né la même année que Goya d’une mère française, Luis Paret est admis à dix ans comme élève à l’Académie royale de San Fernando à Madrid et étudie sous la direction de Corrado Giaquinto et d’Antonio Gonzales Vélasquez, puis dans l’atelier de Charles de la Traversse, trois artistes de style rococo. Il complète sa formation pendant deux ans et demi à Rome, où il apprend aussi le grec et le latin et publie des traductions (d’où les signatures dans ces langues cultivées). Il passe la fin de la décennie 1760 et le début de la suivante à Aranjuez au moment où Giambattista Tiepolo réalise des retables pour l’église. De ces années datent La Boutique d’antiquités (Madrid, musée Lazaro Galdiano), qui par analogie avec l’ Enseigne de Gersaint lui vaut le surnom de Watteau espagnol . Paret est francophile. Attaché au prince Don Luis, il est contraint à l’exil lorsque son mécène est disgracié pour affaires de mœurs, d’abord à Porto Rico de 1775 à 1779, et ensuite il est autorisé à rentrer en Espagne, mais loin de Madrid. Il s’établit à Bilbao, puis à Viana, près de Pampelune où il décore l’église et donne des plans d’architecture ou des modèles de fontaines. C’est l’époque où il peint ses célèbres vues des ports de Cantabrique, à la manière de Joseph Vernet en France, et exécute notre petit cuivre. En 1788, il peut retourner à la Capitale, où il passe le reste de sa vie.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 180
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Luis PARET Y ALCAZAR (Madrid 1746-1799) Portrait des filles de l’artiste, Maria et Ludovica Cuivre. Annoté et signé et bas Maria et Ludovica / Ludovivi Paret FF à Pa / Colorio Esprese. 37 x 26 cm Cadre en chêne redoré. Ce tableau constitue le pendant du portrait le plus célèbre de Paret, celui de son épouse, Maria de las Nieves Micaela Fourdinier (Madrid, musée du Prado), daté du milieu des années 1780, sur cuivre et de dimensions similaires au nôtre (37 x 27,5 cm). Le modèle y est aussi vu dans une fenêtre entourée de plantes et sur laquelle des fleurs sont posées. L’inscription sculptée dans la pierre sur l’entablement y est écrite en grec (en latin sur le nôtre) et une fois donné le nom de sa femme et clamé son amour, le peintre écrit qu’il a voulu la peindre en couleurs, comme ici où il écrit colore espresae (extériorisé). Paret s’est marié en 1779 et ses deux filles, nées en 1780 et 1781, s’appelaient Maria Soledad et Luisa Maria, ce qui correspond aux prénoms ici mentionnés et à leur âge vers 1785-1786, date du pendant. Bien que notre tableau ait échappé à José Luis Morales y Marin dans sa monographie ( Luis Paret, vida y obra , Zaragosse, 1997), on trouve une trace documentaire de la paire dans les archives du déménagement de l’artiste de Bilbao à Madrid en 1787 (op. cit.,p. 231, n°34) dos chapos assimimos pequenas de cobre con los retratos de la familla de dho Paret (deux petites plaques similaires en cuivre avec les portraits de la famille du dit Paret) – (voir aussi, E Pardo Canalis, Libros y cuadros de Paret en 1787 , Revista de Ideas Esteticas, XXIII, n°90, Madrid, 1965, p. 31-36). L’artiste cache avec des feuilles certaines indications comme le nom complet de « Pampelune », ou la fin de la date sur la peinture du Prado, car ces tableaux devaient rester dans la sphère privée et familiale, où l’on connaissait ces indications. La profusion ornementale prouve sa virtuosité à peindre des matières en trompe l’œil, la gamme acidulée, le chromatisme vif du satin, les détails somptueusement raffinés contrastent avec la situation de pauvreté financière que traversait le couple à cette époque. Né la même année que Goya d’une mère française, Luis Paret est admis à dix ans comme élève à l’Académie royale de San Fernando à Madrid et étudie sous la direction de Corrado Giaquinto et d’Antonio Gonzales Vélasquez, puis dans l’atelier de Charles de la Traversse, trois artistes de style rococo. Il complète sa formation pendant deux ans et demi à Rome, où il apprend aussi le grec et le latin et publie des traductions (d’où les signatures dans ces langues cultivées). Il passe la fin de la décennie 1760 et le début de la suivante à Aranjuez au moment où Giambattista Tiepolo réalise des retables pour l’église. De ces années datent La Boutique d’antiquités (Madrid, musée Lazaro Galdiano), qui par analogie avec l’ Enseigne de Gersaint lui vaut le surnom de Watteau espagnol . Paret est francophile. Attaché au prince Don Luis, il est contraint à l’exil lorsque son mécène est disgracié pour affaires de mœurs, d’abord à Porto Rico de 1775 à 1779, et ensuite il est autorisé à rentrer en Espagne, mais loin de Madrid. Il s’établit à Bilbao, puis à Viana, près de Pampelune où il décore l’église et donne des plans d’architecture ou des modèles de fontaines. C’est l’époque où il peint ses célèbres vues des ports de Cantabrique, à la manière de Joseph Vernet en France, et exécute notre petit cuivre. En 1788, il peut retourner à la Capitale, où il passe le reste de sa vie.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 180
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