Lucienne BRÉVAL. 8 L.A. (minutes), dont une signée, plus 2 lettres écrites pour elle (minutes), et 13 L.S. ou P.S. à elle adressées ou la concernant, la plupart de Pierre Decourcelle ou de Lompech, directeur commercial de la Société d’Éditions cinématographiques, 1921. à propos de L’arLÉsienne, adaptation cinématographique du drame d’Alphonse Daudet, dirigée par Antoine. Cet ensemble témoigne des difficultés entre Bréval, Antoine et le producteur, Pierre Decourcelle, pour achever le film. [25 mai], lettre contrat pour Bréval… – Acceptation par Bréval du rôle de Rose Mamaï : « Je m’engage à me tenir à la disposition exclusive de la Société d’Éditions cinématographiques pendant toute la durée de mon rôle […]. La rémunération de mon interprétation est fixée à 200 frs par jour »… 25 août. Bréval réclame un engagement écrit selon lequel « les scènes que nous avons enlevées d’un commun accord avec Mr Decourcelle seraient supprimées dans le nouveau film que nous allons faire »... 5 septembre4 octobre. Decourcelle expose à Bréval les raisons de sa déception devant le montage, et la nécessité de reprendre le travail pour mettre son rôle en valeur… Il craint que Bréval ne se soit trop confiée au reporter cinématographique de Comoedia ; il rapporte l’enthousiasme de Sarah Bernhardt à son sujet… Il proteste : « j’ai engagé les autres acteurs, refait le scénario, retenu les chambres à Arles, et pris les billets »… Il prie Pierre Lalo d’intervenir auprès de Mlle Bréval pour qu’elle tourne à Arles les scènes remaniées… Il met l’artiste en demeure de terminer le film : « De l’aveu même de M. Antoine, il y a des réfections à y apporter, et quelques tableaux à y ajouter, comme dans toutes les bandes cinématographiques »… « Je finis mon film et je conclus par votre silence que nous sommes tout à fait d’accord »… 6 octobre. Liste par Bréval des éléments qu’elle conserve de ses costumes… Plus une liste signée par Lompech des scènes « à supprimer », des invitations à voir le costumier ou Decourcelle, etc. On joint 3 photographies originales de Bréval et de l’équipe de L’Arlésienne, et 2 coupures de presse.
Lucienne BRÉVAL. 8 L.A. (minutes), dont une signée, plus 2 lettres écrites pour elle (minutes), et 13 L.S. ou P.S. à elle adressées ou la concernant, la plupart de Pierre Decourcelle ou de Lompech, directeur commercial de la Société d’Éditions cinématographiques, 1921. à propos de L’arLÉsienne, adaptation cinématographique du drame d’Alphonse Daudet, dirigée par Antoine. Cet ensemble témoigne des difficultés entre Bréval, Antoine et le producteur, Pierre Decourcelle, pour achever le film. [25 mai], lettre contrat pour Bréval… – Acceptation par Bréval du rôle de Rose Mamaï : « Je m’engage à me tenir à la disposition exclusive de la Société d’Éditions cinématographiques pendant toute la durée de mon rôle […]. La rémunération de mon interprétation est fixée à 200 frs par jour »… 25 août. Bréval réclame un engagement écrit selon lequel « les scènes que nous avons enlevées d’un commun accord avec Mr Decourcelle seraient supprimées dans le nouveau film que nous allons faire »... 5 septembre4 octobre. Decourcelle expose à Bréval les raisons de sa déception devant le montage, et la nécessité de reprendre le travail pour mettre son rôle en valeur… Il craint que Bréval ne se soit trop confiée au reporter cinématographique de Comoedia ; il rapporte l’enthousiasme de Sarah Bernhardt à son sujet… Il proteste : « j’ai engagé les autres acteurs, refait le scénario, retenu les chambres à Arles, et pris les billets »… Il prie Pierre Lalo d’intervenir auprès de Mlle Bréval pour qu’elle tourne à Arles les scènes remaniées… Il met l’artiste en demeure de terminer le film : « De l’aveu même de M. Antoine, il y a des réfections à y apporter, et quelques tableaux à y ajouter, comme dans toutes les bandes cinématographiques »… « Je finis mon film et je conclus par votre silence que nous sommes tout à fait d’accord »… 6 octobre. Liste par Bréval des éléments qu’elle conserve de ses costumes… Plus une liste signée par Lompech des scènes « à supprimer », des invitations à voir le costumier ou Decourcelle, etc. On joint 3 photographies originales de Bréval et de l’équipe de L’Arlésienne, et 2 coupures de presse.
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