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Auktionsarchiv: Los-Nr. 187

LOUIS-PHILIPPE, roi des Français (1773-1850)

Schätzpreis
500 € - 600 €
ca. 579 $ - 694 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 187

LOUIS-PHILIPPE, roi des Français (1773-1850)

Schätzpreis
500 € - 600 €
ca. 579 $ - 694 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

L.A.S. Louis-Philippe d'Orléans, Palerme, 21 et 22 novembre 1811, 7 pp., in-8°, texte en français, déchirures. On y joint une copie manuscrite d'une autre lettre de Louis-Philippe datée du 23 décembre 1811, 2 pp., in-8°, texte en français, déchirures. «Monseigneur, il y a déjà quelques jours j'avais remarqué un mouvement, une agitation très frappante il m'était revenu différentes choses qui ne m'avaient laissé aucun doute que la cause n'en fut une nouvelle proposition des français et qu'on n'en délibérât à la cour. Le résultat de cette délibération me parait avoir été ce qu'il devait être. Le roi a ordonné au Marquis de Circello de communiquer toute cette affaire et toutes les lettres reçues à ce sujet à l'amiral Freemantle et à M. Douglas et cette communication a eu lieu hier matin. Le soir, lorsque j'allais chez la Reine avec ma femme S. M. tira tous ces papiers du tiroir de son bureau et voulût bien me les donner à lire. J'avoue que leur lecture a infiniment soulagé mon esprit que des communications françaises effarouchent toujours comme vous savez bien, Monseigneur, car il est impossible de rien lire de plus sot, de plus bête et de plus mal arrangé. Voici ce que c'est. Un certain Gambale, un Calabrois qui s'était réfugié à Messine avec beaucoup de ses compatriotes étant retourné en Calabre il y a environ six semaines avec environ 500 émigrés napolitains que le général Maittand et le gouverneur Danero ont fait passer à Reggio d'accord avec le général Français est entré chez ce général qui est un napolitain nommé Manhes en qualité de médecin. De là Gambale écrit à un calabrois qui est encore habitant de Messine et qui s'appelle de Filipis, ancien chef de... et puis gouverneur d'une province de Calabre, puis lieutenant-colonel (ce qu'il est encore) et de plus chargé par le gouvernement sicilien de suivre des correspondances en Calabre avec les Massistes et il lui envoie deux lettres pour la reine du général Manhes qui ne sont pas signées et lui en écrit deux autres qui contiennent le plan (stupide) et les propositions (encore plus stupides et inintelligibles) qu'il se prétend charge par le général de transmettre à la reine Caroline.[...] Les lettres de Manhes (non signées) ne sont que des déclamations contre l'Angleterre et que Lord William Bentinck revient pour s'emparer de la Sicile, que la reine n'a ni un moment à perdre, ni d'autre moyen de salut que de se déclarer sur le champ pour les français contre les anglais, etc. Il est à remarquer que Manhes ne lui fait aucune proposition séduisante ne lui offre rien, pas même de rester reine de Sicile, comme un prix de cette jonction aux français et de cette déclaration de guerre aux anglais. [...] La bêtise du plan has greatly relieved my mind (j'en craignais un autre qui me faisait frémir) et la forme gauche, non avouée, insignifiante de la proposition a été pour moi une autre très grande satisfaction [..].

Auktionsarchiv: Los-Nr. 187
Auktion:
Datum:
20.06.2018
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

L.A.S. Louis-Philippe d'Orléans, Palerme, 21 et 22 novembre 1811, 7 pp., in-8°, texte en français, déchirures. On y joint une copie manuscrite d'une autre lettre de Louis-Philippe datée du 23 décembre 1811, 2 pp., in-8°, texte en français, déchirures. «Monseigneur, il y a déjà quelques jours j'avais remarqué un mouvement, une agitation très frappante il m'était revenu différentes choses qui ne m'avaient laissé aucun doute que la cause n'en fut une nouvelle proposition des français et qu'on n'en délibérât à la cour. Le résultat de cette délibération me parait avoir été ce qu'il devait être. Le roi a ordonné au Marquis de Circello de communiquer toute cette affaire et toutes les lettres reçues à ce sujet à l'amiral Freemantle et à M. Douglas et cette communication a eu lieu hier matin. Le soir, lorsque j'allais chez la Reine avec ma femme S. M. tira tous ces papiers du tiroir de son bureau et voulût bien me les donner à lire. J'avoue que leur lecture a infiniment soulagé mon esprit que des communications françaises effarouchent toujours comme vous savez bien, Monseigneur, car il est impossible de rien lire de plus sot, de plus bête et de plus mal arrangé. Voici ce que c'est. Un certain Gambale, un Calabrois qui s'était réfugié à Messine avec beaucoup de ses compatriotes étant retourné en Calabre il y a environ six semaines avec environ 500 émigrés napolitains que le général Maittand et le gouverneur Danero ont fait passer à Reggio d'accord avec le général Français est entré chez ce général qui est un napolitain nommé Manhes en qualité de médecin. De là Gambale écrit à un calabrois qui est encore habitant de Messine et qui s'appelle de Filipis, ancien chef de... et puis gouverneur d'une province de Calabre, puis lieutenant-colonel (ce qu'il est encore) et de plus chargé par le gouvernement sicilien de suivre des correspondances en Calabre avec les Massistes et il lui envoie deux lettres pour la reine du général Manhes qui ne sont pas signées et lui en écrit deux autres qui contiennent le plan (stupide) et les propositions (encore plus stupides et inintelligibles) qu'il se prétend charge par le général de transmettre à la reine Caroline.[...] Les lettres de Manhes (non signées) ne sont que des déclamations contre l'Angleterre et que Lord William Bentinck revient pour s'emparer de la Sicile, que la reine n'a ni un moment à perdre, ni d'autre moyen de salut que de se déclarer sur le champ pour les français contre les anglais, etc. Il est à remarquer que Manhes ne lui fait aucune proposition séduisante ne lui offre rien, pas même de rester reine de Sicile, comme un prix de cette jonction aux français et de cette déclaration de guerre aux anglais. [...] La bêtise du plan has greatly relieved my mind (j'en craignais un autre qui me faisait frémir) et la forme gauche, non avouée, insignifiante de la proposition a été pour moi une autre très grande satisfaction [..].

Auktionsarchiv: Los-Nr. 187
Auktion:
Datum:
20.06.2018
Auktionshaus:
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60 av de la bourdonnais
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