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Auktionsarchiv: Los-Nr. 31

QI BAISHI (1864-1957)

Schätzpreis
100.000 € - 120.000 €
ca. 135.557 $ - 162.668 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 31

QI BAISHI (1864-1957)

Schätzpreis
100.000 € - 120.000 €
ca. 135.557 $ - 162.668 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Lotus rouge et libellules Encre et aquarelle sur papier, signée sur la gauche et marquée des cachets. 68 x 44 cm - 263/4 x 171/4 in. Ink and watercolour on paper, signed on the left and marked with the stamps Provenance: Collection privée, France Acheté directement à l'artiste à Pékin par un parent de l'actuel propriétaire dans les années 1950 Né en 1864 dans la province chinoise de Hunan, Qi Baishi est issu d'un milieu rural modeste. Quittant l'école très tôt afin de subvenir aux besoins de ses huit frères et soeurs, il devient menuisier. Il excelle dans ce domaine et ce n'est que plus tard, lorsqu'il découvre un célèbre recueil de peintures chinoises, qu'il s'oriente vers la calligraphie, la poésie, la peinture et la glyptique. L'illustre manuel en question provient de la dynastie des Qing et porte un joli nom, « Les enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde ». Longtemps, le jeune Qi Baishi copiera ces peintures sans relâche, émerveillé par leur puissance. Qi Baishi commence à voyager vers l'âge de 40 ans et parcourt les différentes régions de son pays natal. Il sillonne les montagnes, les vallées et les fleuves, se passionnant pour la nature si changeante et fascinante. Il remplira des cahiers entiers d'esquisses et d'études de paysages, de fleurs, d'oiseaux et d'insectes de toutes sortes. Il n'a plus besoin de copier les grands maîtres qu'il a vénéré jusqu'alors, il lui suffit d'observer attentivement le monde qui l'entoure et d'en capturer l'essence. Il réalise en effet qu'il est beaucoup plus important de représenter ce que l'on ressent que ce que l'oeil perçoit. Sa main gagne en assurance et en agilité, il est extrêmement minutieux mais n'accorde que peu d'importance aux petits détails. Le résultat n'en est que plus spontané et vrai, sa peinture est débarrassée de tout ce qui est superflu. Son geste est sûr, sa technique parfaitement maîtrisée. En utilisant des pinceaux plus larges que ne le veut la tradition chinoise et avec très peu de lignes, il parvient à suggérer les petites pattes de crabes ou les antennes de crevettes. Aujourd'hui encore, le monde admire sa capacité à représenter d'une manière si belle et unique de si simples sujets. L'artiste restera tout de même attaché à la peinture chinoise traditionnelle et en conserve certains critères notamment l'importance du vide qui doit illustrer le plein, comme l'eau d'un ruisseau par exemple. Et alors que Lin Fengmian et Mai Thu essayent de nouveaux formats et transforment leurs palettes, Qi Baishi reste fidèle à la peinture sur long rouleau. Dans les années 20, Chen Shizeng critique d'art et grand admirateur des techniques artistiques occidentales, décide d'emmener quelques travaux de Qi Baishi pour les exposer au Japon. Le succès est immédiat, toutes les oeuvres sont vendues permettant à l'artiste de se faire connaître au-delà des frontières de son pays natal, sa notoriété va alors en grandissant. Chen conseille rapidement à Qi Baishi de créer un style de peinture dans lequel les couleurs vives s'opposeraient à l'encre noire, technique visible ici avec le rouge puissant du lotus. L'idée est tout à fait révolutionnaire pour la tradition picturale chinoise qui a toujours considéré la couleur comme secondaire. A la fois donc novateur et encré dans la tradition, l'art de Qi Baishi aura une influence considérable sur les générations de peintres chinois à venir. Travailleur acharné, vénéré autant par les intellectuels que par les gens du peuple chinois, Qi Baishi est encore aujourd'hui considéré comme un des plus grands maîtres de l'histoire de l'art de la Chine. Un peu d'encre et quelques coups habiles de son pinceau lui suffisent à transmettre toute la beauté de la nature. Ici on entendrait presque les crabes et le cliquetis de leurs petites pinces, les ailes des libellules quant à elles sont d'une délicatesse fulgurante. On sera donc peu surpris d'apprendre qu'un jour Picasso avoua ne pas oser aller en Chine, là où se trouvait le grand Q

Auktionsarchiv: Los-Nr. 31
Auktion:
Datum:
04.11.2011
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Lotus rouge et libellules Encre et aquarelle sur papier, signée sur la gauche et marquée des cachets. 68 x 44 cm - 263/4 x 171/4 in. Ink and watercolour on paper, signed on the left and marked with the stamps Provenance: Collection privée, France Acheté directement à l'artiste à Pékin par un parent de l'actuel propriétaire dans les années 1950 Né en 1864 dans la province chinoise de Hunan, Qi Baishi est issu d'un milieu rural modeste. Quittant l'école très tôt afin de subvenir aux besoins de ses huit frères et soeurs, il devient menuisier. Il excelle dans ce domaine et ce n'est que plus tard, lorsqu'il découvre un célèbre recueil de peintures chinoises, qu'il s'oriente vers la calligraphie, la poésie, la peinture et la glyptique. L'illustre manuel en question provient de la dynastie des Qing et porte un joli nom, « Les enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde ». Longtemps, le jeune Qi Baishi copiera ces peintures sans relâche, émerveillé par leur puissance. Qi Baishi commence à voyager vers l'âge de 40 ans et parcourt les différentes régions de son pays natal. Il sillonne les montagnes, les vallées et les fleuves, se passionnant pour la nature si changeante et fascinante. Il remplira des cahiers entiers d'esquisses et d'études de paysages, de fleurs, d'oiseaux et d'insectes de toutes sortes. Il n'a plus besoin de copier les grands maîtres qu'il a vénéré jusqu'alors, il lui suffit d'observer attentivement le monde qui l'entoure et d'en capturer l'essence. Il réalise en effet qu'il est beaucoup plus important de représenter ce que l'on ressent que ce que l'oeil perçoit. Sa main gagne en assurance et en agilité, il est extrêmement minutieux mais n'accorde que peu d'importance aux petits détails. Le résultat n'en est que plus spontané et vrai, sa peinture est débarrassée de tout ce qui est superflu. Son geste est sûr, sa technique parfaitement maîtrisée. En utilisant des pinceaux plus larges que ne le veut la tradition chinoise et avec très peu de lignes, il parvient à suggérer les petites pattes de crabes ou les antennes de crevettes. Aujourd'hui encore, le monde admire sa capacité à représenter d'une manière si belle et unique de si simples sujets. L'artiste restera tout de même attaché à la peinture chinoise traditionnelle et en conserve certains critères notamment l'importance du vide qui doit illustrer le plein, comme l'eau d'un ruisseau par exemple. Et alors que Lin Fengmian et Mai Thu essayent de nouveaux formats et transforment leurs palettes, Qi Baishi reste fidèle à la peinture sur long rouleau. Dans les années 20, Chen Shizeng critique d'art et grand admirateur des techniques artistiques occidentales, décide d'emmener quelques travaux de Qi Baishi pour les exposer au Japon. Le succès est immédiat, toutes les oeuvres sont vendues permettant à l'artiste de se faire connaître au-delà des frontières de son pays natal, sa notoriété va alors en grandissant. Chen conseille rapidement à Qi Baishi de créer un style de peinture dans lequel les couleurs vives s'opposeraient à l'encre noire, technique visible ici avec le rouge puissant du lotus. L'idée est tout à fait révolutionnaire pour la tradition picturale chinoise qui a toujours considéré la couleur comme secondaire. A la fois donc novateur et encré dans la tradition, l'art de Qi Baishi aura une influence considérable sur les générations de peintres chinois à venir. Travailleur acharné, vénéré autant par les intellectuels que par les gens du peuple chinois, Qi Baishi est encore aujourd'hui considéré comme un des plus grands maîtres de l'histoire de l'art de la Chine. Un peu d'encre et quelques coups habiles de son pinceau lui suffisent à transmettre toute la beauté de la nature. Ici on entendrait presque les crabes et le cliquetis de leurs petites pinces, les ailes des libellules quant à elles sont d'une délicatesse fulgurante. On sera donc peu surpris d'apprendre qu'un jour Picasso avoua ne pas oser aller en Chine, là où se trouvait le grand Q

Auktionsarchiv: Los-Nr. 31
Auktion:
Datum:
04.11.2011
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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