LITTÉRATURE et divers. – Ensemble de 16 lettres. – [BLOY]. – SIGNORET (Emmanuel). 9 lettres et cartes autographes signées à Léon BLOY, dont une incomplète du début. Juin 1892 et s.d. Concernant la collaboration de Léon Bloy à la revue Le Saint Graal (que le jeune poète Emmanuel Signoret dirigeait), et notamment sur son article concernant la tombe de Jules Barbey d’Aurevilly, mais aussi sur Verlaine malade, le peintre Henry de Groux Villiers de L’Isle-Adam. – PRÉVERT (Jacques). 3 cartes postales autographes signées dont une avec croquis animalier, adressées à sa maîtresse Claudy Carter. S.d. Fortes brûlures avec manques de papier marginaux, probablement infl igées au document par dépit amoureux. « À / bientôt / petite / fi lle / j’ / ai / envie / de / vous // revoir... », « Je / vous / envoie / cet âne / en / souvenir / de moi... » DÉDICATAIRE DU POÈME LES FEUILLES MORTES , LA COMÉDIENNE CLAUDY CARTER avait à peine seize ans quand elle le rencontra et lui inspira un amour éperdu. Il écrivait à cette époque Le Jour se lève (tourné par Marcel Carné entre février et mai 1939). Claudy Carter était aussi à ses côtés lorsqu’il rédigeait Les Visiteurs du soir. À l’heure de la rupture, elle lui inspira une scène poignante du fi lm Les Enfants du Paradis et il lui dédia ses « feuilles mortes qui se ramassent à la pelle ». En six ans de folle passion, les deux amants ont tout partagé : la bohème, l’exode, l’Occupation et la gloire. – MAETERLINCK (Maurice). Lettre autographe signée à l’historien, écrivain et essayiste Henri Mazel. Abbaye de Saint-Wandrille, 14 octobre 1914. « ... Attendons, pour que l’eff ort littéraire soit possible, que le cauchemar s’éloigne... » – INDY (Vincent d’). Lettre autographe signée. Paris, 3 janvier 1904. Condoléances : « ... Vous vous êtes montré si bienveillant pour mes oeuvres, si complaisant toujours et y prêtant votre concours avec une si aimable bonté que vous avez tous les droits à ma profonde sympathie qui vous est bien acquise en cette douloureuse circonstance... » – MASSENET (Jules). 2 lettres autographes [à son épouse Louise-Constance de Gressy] : « ... Hier, je suis allé dans la journée voir Albert Carré [directeur de l’Opéra-Comique] , il m’a annoncé que sa femme [Marguerite Giraud] chanterait Nina dans Chérubin , cela me ravit. Il y aura grand succès. Albert Carré a ajouté qu’il trouvait «Chérubin» un ouvrage des plus amusants, réussis... &a &a &a. Il n’a pas dit quand il le jouerait à Paris, mais après le succès probable de Monte-Carlo, on en causera ! Cela est mon opinion. Albert Carré joue Manon le 17... L’Opéra de Berlin demande Werther pour cet hiver. Le Jongleur [Le Jongleur de Notre-Dame] sera repris le 22 à Paris. » (Paris, 6 septembre 1904). – « ... Si Manon est retardée, nous verrons ce qu’il y aura à faire pour ton retour. Bramer... » (Égreville, en Seine-et-Marne, 8 septembre 1904).
LITTÉRATURE et divers. – Ensemble de 16 lettres. – [BLOY]. – SIGNORET (Emmanuel). 9 lettres et cartes autographes signées à Léon BLOY, dont une incomplète du début. Juin 1892 et s.d. Concernant la collaboration de Léon Bloy à la revue Le Saint Graal (que le jeune poète Emmanuel Signoret dirigeait), et notamment sur son article concernant la tombe de Jules Barbey d’Aurevilly, mais aussi sur Verlaine malade, le peintre Henry de Groux Villiers de L’Isle-Adam. – PRÉVERT (Jacques). 3 cartes postales autographes signées dont une avec croquis animalier, adressées à sa maîtresse Claudy Carter. S.d. Fortes brûlures avec manques de papier marginaux, probablement infl igées au document par dépit amoureux. « À / bientôt / petite / fi lle / j’ / ai / envie / de / vous // revoir... », « Je / vous / envoie / cet âne / en / souvenir / de moi... » DÉDICATAIRE DU POÈME LES FEUILLES MORTES , LA COMÉDIENNE CLAUDY CARTER avait à peine seize ans quand elle le rencontra et lui inspira un amour éperdu. Il écrivait à cette époque Le Jour se lève (tourné par Marcel Carné entre février et mai 1939). Claudy Carter était aussi à ses côtés lorsqu’il rédigeait Les Visiteurs du soir. À l’heure de la rupture, elle lui inspira une scène poignante du fi lm Les Enfants du Paradis et il lui dédia ses « feuilles mortes qui se ramassent à la pelle ». En six ans de folle passion, les deux amants ont tout partagé : la bohème, l’exode, l’Occupation et la gloire. – MAETERLINCK (Maurice). Lettre autographe signée à l’historien, écrivain et essayiste Henri Mazel. Abbaye de Saint-Wandrille, 14 octobre 1914. « ... Attendons, pour que l’eff ort littéraire soit possible, que le cauchemar s’éloigne... » – INDY (Vincent d’). Lettre autographe signée. Paris, 3 janvier 1904. Condoléances : « ... Vous vous êtes montré si bienveillant pour mes oeuvres, si complaisant toujours et y prêtant votre concours avec une si aimable bonté que vous avez tous les droits à ma profonde sympathie qui vous est bien acquise en cette douloureuse circonstance... » – MASSENET (Jules). 2 lettres autographes [à son épouse Louise-Constance de Gressy] : « ... Hier, je suis allé dans la journée voir Albert Carré [directeur de l’Opéra-Comique] , il m’a annoncé que sa femme [Marguerite Giraud] chanterait Nina dans Chérubin , cela me ravit. Il y aura grand succès. Albert Carré a ajouté qu’il trouvait «Chérubin» un ouvrage des plus amusants, réussis... &a &a &a. Il n’a pas dit quand il le jouerait à Paris, mais après le succès probable de Monte-Carlo, on en causera ! Cela est mon opinion. Albert Carré joue Manon le 17... L’Opéra de Berlin demande Werther pour cet hiver. Le Jongleur [Le Jongleur de Notre-Dame] sera repris le 22 à Paris. » (Paris, 6 septembre 1904). – « ... Si Manon est retardée, nous verrons ce qu’il y aura à faire pour ton retour. Bramer... » (Égreville, en Seine-et-Marne, 8 septembre 1904).
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