Beschreibung:

LITTÉRATURE. – Ensemble de 6lettres et pièces. –CHAR (René). Poème autographe signé de ses initiales orné d’un dessin original (encre et aquarelle, plume et pinceau). 1p. in-4 étroit oblong, feuillet de papier monté sur carton souple. «Paris est aujourd’hui achevé. J’y vivrai. Mon bras ne lance plus mon âme au loin. J’appartiens...» Premier poème, intitulé «Les palais et les maisons», de la suite poétique «Neuf merci pour Vieira DaSilva» parue en 1957 dans La Bibliothèque est en feu et autres poèmes. Mention autographe au verso: «Lespalais et les maisons. 1955». Envoi autographe signé au recto sur le support: «Pour Pierre Berès...59». –HUGO (Victor). Pièce signée de ses initiales en deux endroits, intitulée «bases». S.l., [probablement1868]. 1p. in-8. Projet de contrat d’édition avec Albert Lacroix pour L’Homme qui rit, dont le titre était encore Parordre du roi: «M.V.H.céderait, pour douze années (réimpression interdite les deux dernières années, remise des clichés à M.V.H. à la fi n de l’exploitation) courant à partir de la mise en vente, cinq ou six volumes, comprenant un roman en 4volumes, intitulé Par Ordre du roi (modèle de l’impression et type de la page, l’édition belge princeps in-octavo des Misérables)...Accepte-ton? Aimerait-on mieux traiter seul? Préférerait-on l’association?» –LAMARTINE (Alphonse de). Lettre autographe signée à l’écrivain académicien Charles Brifaut. [Château de Saint-Point], 18octobre 1829. 3pp. in-4, adresse au dos, petite déchirure due à l’ouverture sans atteinte au texte. Sur sa candidature à l’Académie française. Alphonse de Lamartine, qui avait échoué quatre fois, en 1824 et 1826, allait être le premier membre de l’école romantique à y être élu, le 5novembre 1829. «Vous êtes un monstre! Vous me faites venir l’eau à la bouche en me disant «Venez, vous serez élu!» Or je ne puis pas absolument aller avant le lendemain du jour critique. Nommez-moi ou faites-moi nommer sans cela. J’ai beau me raisonner, je ne puis aller chercher et raporter dans mon petit pays le ridicule double d’une double prétention malheureuse... si c’était à refaire, jene me représenterais pas: mais je suis trop engagé pour reculer. Il faut vaincre ou rester ici et cacher ma honte! Quand je dis la mienne, elle ne me fera pas rougir beaucoup! Mais celle de mon père qui ne voit que cette gloire au moins pour sa famille...» –SAND (Aurore Dupin, dite George). Lettre autographe signée [à Émile de Girardin]. S.l., [16décembre 1855], «dimanche matin». 2pp. 1/2. «...Voulez-vous être mon avocat auprès de monsieur de Saint-Victor [l’écrivain et critique Paul de Saint-Victor, rédacteur de la chronique dramatique au Moniteur universel] pour qu’il m’accorde deux deux ou trois lignes en faveur de Larrey [le comédien Étienne Laray entré à l’Odéon en 1854], un gros garçon excellent... Il a été très bon dans le Champi, c’est une nature de paysan. Il s’est essayé ensuite dans Mauprat [François le Champi et Mauprat, pièces de George Sand], rôle réputé diffi cile... à l’Odéon, et il y a montré de bonnes qualités toujours, et en certains endroits, des qualités vraiment dramatiques... Je serais... bien reconnaissante si cette belle plume qui rend compte des théâtres dans votre journal voulait bien nommer le pauvre apprenti dramatique, à propos de la Florentine ou à propos de Mauprat que l’on joue, ce soir...»  SAND (George). Apostille autographe (mai 1853, 4lignes 1/2) sur une lettre autographe signée de son compagnon Alexandre MANCEAU (1p.1/2 in-8). Ce dernier donne la liste des oeuvres de George Sand («J’ai fait... ce petit travail sous la dictée de MmeSand»), et celle-ci indique: «Pardon, Monsieur, de l’inaptitude de ma mémoire. Tous mes souvenirs ne sont pas exacts. Merci de toutes les bonnes bonnes choses que vous me dites et de la sympathie que vous me témoignez...» –SAND (Maurice). Lettre autographe signée à sa maîtresse MlleRamelli. S.l.n.d. Lettre enjouée par laquelle il