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Auktionsarchiv: Los-Nr. 141

Lin FENGMIAN (1900-1991)
 Le Temple ou

Art d'Asie
16.12.2016
Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 21.085 $ - 31.628 $
Zuschlagspreis:
24.282 €
ca. 25.600 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 141

Lin FENGMIAN (1900-1991)
 Le Temple ou

Art d'Asie
16.12.2016
Schätzpreis
20.000 € - 30.000 €
ca. 21.085 $ - 31.628 $
Zuschlagspreis:
24.282 €
ca. 25.600 $
Beschreibung:

Lin FENGMIAN (1900-1991)
 Le Temple ou montagne rouge
 Encre et couleurs sur papier
 Signature de l’artiste en bas à gauche
 Représentant au premier plan à gauche un temple à flan de montagne, la falaise ocre rouge dominant les toits sombres d’un village, un large fleuve ou un lac au second plan et des montagnes bleutées fermant l’horizon. Encadré de soie, sous verre (petites taches d’humidité). 32,5 x 36 cm. Provenance :
Collection particulière française, achat direct auprès de l’artiste par le père de l’actuelle propriétaire, diplomate français en poste à Shanghai de 1932 à 1949 Né avec le siècle, le 22 novembre 1900, dans la province du Guangdong et sous l’ultime dynastie impériale chinoise, la dynastie Qing, Lin Fengmian l’aura marqué, ce siècle qu’il aura par- couru sur presque toute sa longueur, autant qu’il en aura épousé les terribles convulsions. Élevé dans une famille de tailleurs de pierre, son père lui enseigne les rudiments de la peinture qu’il pratique dès l’âge de cinq ans. Un billet de loterie offert par son grand-père lui fait remporter une somme importante qui contribuera, quelques années plus tard, à lui permettre d’aller étudier en France, alors que la Chine s’ouvre aux influences occidentales (l’empire millénaire est devenu une république en 19 11), et que Paris se trouve être la capitale mondiale des arts. Reçu aux Beaux-Arts de Dijon en 1920, Lin Fengmian obtient la suprême opportunité d’accéder aux Beaux-Arts de Paris et à l’atelier de Fernand Cormon où ont étudié avant lui Matisse, Van Gogh et Soutine. Diplômé en 1923, il poursuit ses études à Berlin où le surprend un coup de foudre pour Elise von Roda, qu’il épouse à Paris dans la foulée. Mais Elise meurt d’une fièvre puerpérale deux semaines après avoir accouché d’un garçon qui ne survivra pas deux mois à sa mère. 1925 est l’année de la célèbre exposition des Arts Décoratifs de Paris, au sein de laquelle Lin Fengmian tient le rôle de jury pour la sélection chinoise. Il se remarie avec la sculptrice française Alice Vattant, et s’il commence à être exposé et qu’il a fondé, avec d’autres étudiants chinois, la société Phébus, il vit néanmoins dans une misère relative. En 1926, le couple rentre alors en Chine. Fengmian, qui a rencontré le réformateur Cai Yuanpei lors d’une exposition à Strasbourg dispose de son soutien, et ce soutien lui permet d’obtenir le poste de directeur de l’École spéciale nationale des Arts de Pékin. En 1928, il est nommé directeur de l’Académie des Beaux-Arts créée à Hangzhou. Ces institutions nouvelles sont inspirées du modèle français et le jeune professeur y introduit les techniques et sujets occidentaux. Enseignant et théoricien autant qu’artiste, Fengmian sera à la fois fidèle à la ligne morale qu’il s’est donnée à 36 ans - aimer la nature, s’éloigner de l’argent et de la célébrité, travailler -, qu’à une visée esthétique définie au même âge où il cherche à opérer une synthèse parfaite entre peinture traditionnelle chinoise et avant-gardes européennes. Ainsi, la plupart de ses peintures sont-elles dans un cadre carré, format inconnu de la peinture chinoise, dont il abandonne aussi les principes multiséculaires. L’opéra chinois deviendra l’un de ses sujets les plus significatifs : ses conventions dramaturgiques, où le temps et l’espace ne font qu’un, coïncident naturellement avec une représentation cubiste. On trouve l’influence des Nymphéas de Monet dans ses Champs de lotus, et il peindra des nus, des natures mortes, aussi bien que de nombreux paysages ; transposant par ailleurs des effets de la peinture à l’huile sur l’encre et le papier traditionnels. Lin Fengmian fut essentiel à l’art chinois du XXe siècle, et les rares artistes chinois connus internationalement furent tous ses élèves. Il aura consacré une énergie remarquable à recréer ses propres œuvres détruites, d’abord par l’armée japonaise, en 1938, puis en 1966, par lui- même, afin d’éviter les persécutions de la Révolution culturelle, qu’il subira néanmoins. Condamn

Auktionsarchiv: Los-Nr. 141
Auktion:
Datum:
16.12.2016
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
Frankreich
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Lin FENGMIAN (1900-1991)
 Le Temple ou montagne rouge
 Encre et couleurs sur papier
 Signature de l’artiste en bas à gauche
 Représentant au premier plan à gauche un temple à flan de montagne, la falaise ocre rouge dominant les toits sombres d’un village, un large fleuve ou un lac au second plan et des montagnes bleutées fermant l’horizon. Encadré de soie, sous verre (petites taches d’humidité). 32,5 x 36 cm. Provenance :
Collection particulière française, achat direct auprès de l’artiste par le père de l’actuelle propriétaire, diplomate français en poste à Shanghai de 1932 à 1949 Né avec le siècle, le 22 novembre 1900, dans la province du Guangdong et sous l’ultime dynastie impériale chinoise, la dynastie Qing, Lin Fengmian l’aura marqué, ce siècle qu’il aura par- couru sur presque toute sa longueur, autant qu’il en aura épousé les terribles convulsions. Élevé dans une famille de tailleurs de pierre, son père lui enseigne les rudiments de la peinture qu’il pratique dès l’âge de cinq ans. Un billet de loterie offert par son grand-père lui fait remporter une somme importante qui contribuera, quelques années plus tard, à lui permettre d’aller étudier en France, alors que la Chine s’ouvre aux influences occidentales (l’empire millénaire est devenu une république en 19 11), et que Paris se trouve être la capitale mondiale des arts. Reçu aux Beaux-Arts de Dijon en 1920, Lin Fengmian obtient la suprême opportunité d’accéder aux Beaux-Arts de Paris et à l’atelier de Fernand Cormon où ont étudié avant lui Matisse, Van Gogh et Soutine. Diplômé en 1923, il poursuit ses études à Berlin où le surprend un coup de foudre pour Elise von Roda, qu’il épouse à Paris dans la foulée. Mais Elise meurt d’une fièvre puerpérale deux semaines après avoir accouché d’un garçon qui ne survivra pas deux mois à sa mère. 1925 est l’année de la célèbre exposition des Arts Décoratifs de Paris, au sein de laquelle Lin Fengmian tient le rôle de jury pour la sélection chinoise. Il se remarie avec la sculptrice française Alice Vattant, et s’il commence à être exposé et qu’il a fondé, avec d’autres étudiants chinois, la société Phébus, il vit néanmoins dans une misère relative. En 1926, le couple rentre alors en Chine. Fengmian, qui a rencontré le réformateur Cai Yuanpei lors d’une exposition à Strasbourg dispose de son soutien, et ce soutien lui permet d’obtenir le poste de directeur de l’École spéciale nationale des Arts de Pékin. En 1928, il est nommé directeur de l’Académie des Beaux-Arts créée à Hangzhou. Ces institutions nouvelles sont inspirées du modèle français et le jeune professeur y introduit les techniques et sujets occidentaux. Enseignant et théoricien autant qu’artiste, Fengmian sera à la fois fidèle à la ligne morale qu’il s’est donnée à 36 ans - aimer la nature, s’éloigner de l’argent et de la célébrité, travailler -, qu’à une visée esthétique définie au même âge où il cherche à opérer une synthèse parfaite entre peinture traditionnelle chinoise et avant-gardes européennes. Ainsi, la plupart de ses peintures sont-elles dans un cadre carré, format inconnu de la peinture chinoise, dont il abandonne aussi les principes multiséculaires. L’opéra chinois deviendra l’un de ses sujets les plus significatifs : ses conventions dramaturgiques, où le temps et l’espace ne font qu’un, coïncident naturellement avec une représentation cubiste. On trouve l’influence des Nymphéas de Monet dans ses Champs de lotus, et il peindra des nus, des natures mortes, aussi bien que de nombreux paysages ; transposant par ailleurs des effets de la peinture à l’huile sur l’encre et le papier traditionnels. Lin Fengmian fut essentiel à l’art chinois du XXe siècle, et les rares artistes chinois connus internationalement furent tous ses élèves. Il aura consacré une énergie remarquable à recréer ses propres œuvres détruites, d’abord par l’armée japonaise, en 1938, puis en 1966, par lui- même, afin d’éviter les persécutions de la Révolution culturelle, qu’il subira néanmoins. Condamn

Auktionsarchiv: Los-Nr. 141
Auktion:
Datum:
16.12.2016
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
Frankreich
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
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