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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Lin FENGMIAN (1900-1991)

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.185 $ - 7.778 $
Zuschlagspreis:
4.000 €
ca. 5.185 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Lin FENGMIAN (1900-1991)

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 5.185 $ - 7.778 $
Zuschlagspreis:
4.000 €
ca. 5.185 $
Beschreibung:

Deux poussins Encre et couleur sur papier signé au dos en bas à droite «Lin Fo Ming» 31,1 x 32,8 cm Provenance: Larissa Andersen, France Lin Feng Mian (1900-1991) est l'un des plus importants peintres chinois modernes. Lin Fengmian (alias Lin Fong-min, Lin Fo Ming, Lin Feng-Mien, Lin Shaoqiong), né dans le comté de Mei dans la province de Guangdong, étudie en France de 1920 à 1923 à l'école des Beaux-Arts de Dijon, puis vit à Berlin jusqu'en 1925. De retour en Chine il dirige dès 1928 la toute nouvelle académie nationale des Beaux-arts créée à Hangzhou. De cette prestigieuse école sont issus les peintres Zao Wou-ki (Zhao Wouji), Chu Teh-chun (Zhu Dequn), Chao Chung-hsiang (Chao Chunxiang) et Wu Guanzhong qui s'affirment comme les maîtres de l'art moderne en Chine. Lin Fengmian y prône la synthèse entre la tradition de la peinture nationale et la modernité découverte en Occident, soit le renouvellement des sujets et des techniques. À Shanghai, des amateurs d'art français achètent nombre de ses oeuvres. Alors que le plupart de ses oeuvres anciennes sont détruites par les soldats pendant la guerre sino-japonaise, puis lors de la révolution culturelle, c'est ensuite après une dure critique et une dénonciation de la «bande des quatre» que Lin Fengmian détruit lui-même ses oeuvres. Il est de surcroît emprisonné pendant quatre ans. Il vit ensuite à Hong-Kong dès 1977 où il reste jusqu'à sa mort et commence à recréer ses oeuvres auparavant détruites. Les oeuvres mises en vente aujourd'hui datent de l'époque ou l'artiste vivait à Shangaï, parmi la communauté francophone du club sportif français. Larissa ANDERSEN CHAIZE (1912-2012) Poétesse russe réputée en son temps, Larissa Andersen a grandi à Vladivostok, dans les années 1910, aux côtés de son père, général de l'armée du Tsar, et de sa mère - descendante de la famille Romanov. Au moment de la révolution bolchevique, la famille s'exile en Mandchourie, à Harbin, où la jeune Lara rejoint toute une intelligentsia d'artistes, écrivains, peintres et poètes, parmi laquelle elle révèle ses talents. En 1928, elle publie ses premiers poèmes, puis, tout au long des années suivantes, alimente de ses textes lumineux les journaux et magazines littéraires de l'émigration. En quelques mois, elle devient l'une des voix les plus reconnues de sa génération, étudiée encore de nos jours dans les facultés de lettres russes. Son installation à Shanghai, en 1931, n'interrompt en rien sa fulgurante évolution, bien au contraire. Elle y rencontre de nouveaux cercles intellectuels, s'intègre immédiatement dans les réseaux artistiques très cosmopolites qui sont alors en effervescence dans les quartiers des concessions française et anglaise. La subtilité de son expression, son charme, ainsi que ses grâces de danseuse, également, lui valent un constant succès. Nombre d'admirateurs lui dédient des poèmes - aujourd'hui regroupés en un recueil intitulé The Island of Larissa. En 1940 elle rejoint le cercle poétique Piatnitsa (Vendredi), aux côtés du grand poète Valeri Pereleshin et ensemble ils publient le recueil L'Île, considéré comme l'ouvrage poétique de référence de la littérature russe émigrée en Extrême-Orient. Son amour pour la nature et la beauté lui font fréquenter nombre d'artistes vibrant aux mêmes affinités - elle est, en particulier, très amie avec le couple de Lin Feng Mian et son épouse française, avec lesquels elle part souvent en villégiature dans les montagnes à l'ouest de Shanghai, partager promenades, création et contemplation. L'irruption du régime communiste en 1959 sonne la fin de cette formidable et bouillonnante période, qui reste néanmoins gravée et dans l'histoire, et dans les coeurs. Une bibliothèque porte aujourd'hui le nom de Larissa Andersen à Vladivostok, en hommage à cette femme hors du commun qui a marqué le siècle de sa belle sensibilité

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
20.03.2013
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Deux poussins Encre et couleur sur papier signé au dos en bas à droite «Lin Fo Ming» 31,1 x 32,8 cm Provenance: Larissa Andersen, France Lin Feng Mian (1900-1991) est l'un des plus importants peintres chinois modernes. Lin Fengmian (alias Lin Fong-min, Lin Fo Ming, Lin Feng-Mien, Lin Shaoqiong), né dans le comté de Mei dans la province de Guangdong, étudie en France de 1920 à 1923 à l'école des Beaux-Arts de Dijon, puis vit à Berlin jusqu'en 1925. De retour en Chine il dirige dès 1928 la toute nouvelle académie nationale des Beaux-arts créée à Hangzhou. De cette prestigieuse école sont issus les peintres Zao Wou-ki (Zhao Wouji), Chu Teh-chun (Zhu Dequn), Chao Chung-hsiang (Chao Chunxiang) et Wu Guanzhong qui s'affirment comme les maîtres de l'art moderne en Chine. Lin Fengmian y prône la synthèse entre la tradition de la peinture nationale et la modernité découverte en Occident, soit le renouvellement des sujets et des techniques. À Shanghai, des amateurs d'art français achètent nombre de ses oeuvres. Alors que le plupart de ses oeuvres anciennes sont détruites par les soldats pendant la guerre sino-japonaise, puis lors de la révolution culturelle, c'est ensuite après une dure critique et une dénonciation de la «bande des quatre» que Lin Fengmian détruit lui-même ses oeuvres. Il est de surcroît emprisonné pendant quatre ans. Il vit ensuite à Hong-Kong dès 1977 où il reste jusqu'à sa mort et commence à recréer ses oeuvres auparavant détruites. Les oeuvres mises en vente aujourd'hui datent de l'époque ou l'artiste vivait à Shangaï, parmi la communauté francophone du club sportif français. Larissa ANDERSEN CHAIZE (1912-2012) Poétesse russe réputée en son temps, Larissa Andersen a grandi à Vladivostok, dans les années 1910, aux côtés de son père, général de l'armée du Tsar, et de sa mère - descendante de la famille Romanov. Au moment de la révolution bolchevique, la famille s'exile en Mandchourie, à Harbin, où la jeune Lara rejoint toute une intelligentsia d'artistes, écrivains, peintres et poètes, parmi laquelle elle révèle ses talents. En 1928, elle publie ses premiers poèmes, puis, tout au long des années suivantes, alimente de ses textes lumineux les journaux et magazines littéraires de l'émigration. En quelques mois, elle devient l'une des voix les plus reconnues de sa génération, étudiée encore de nos jours dans les facultés de lettres russes. Son installation à Shanghai, en 1931, n'interrompt en rien sa fulgurante évolution, bien au contraire. Elle y rencontre de nouveaux cercles intellectuels, s'intègre immédiatement dans les réseaux artistiques très cosmopolites qui sont alors en effervescence dans les quartiers des concessions française et anglaise. La subtilité de son expression, son charme, ainsi que ses grâces de danseuse, également, lui valent un constant succès. Nombre d'admirateurs lui dédient des poèmes - aujourd'hui regroupés en un recueil intitulé The Island of Larissa. En 1940 elle rejoint le cercle poétique Piatnitsa (Vendredi), aux côtés du grand poète Valeri Pereleshin et ensemble ils publient le recueil L'Île, considéré comme l'ouvrage poétique de référence de la littérature russe émigrée en Extrême-Orient. Son amour pour la nature et la beauté lui font fréquenter nombre d'artistes vibrant aux mêmes affinités - elle est, en particulier, très amie avec le couple de Lin Feng Mian et son épouse française, avec lesquels elle part souvent en villégiature dans les montagnes à l'ouest de Shanghai, partager promenades, création et contemplation. L'irruption du régime communiste en 1959 sonne la fin de cette formidable et bouillonnante période, qui reste néanmoins gravée et dans l'histoire, et dans les coeurs. Une bibliothèque porte aujourd'hui le nom de Larissa Andersen à Vladivostok, en hommage à cette femme hors du commun qui a marqué le siècle de sa belle sensibilité

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
20.03.2013
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
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75009 Paris
Frankreich
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