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Auktionsarchiv: Los-Nr. 21

Lettre autographe à madame Savoye de Rollin. Château d'Acosta à meulan, 19 avril

Schätzpreis
800 € - 1.000 €
ca. 1.052 $ - 1.316 $
Zuschlagspreis:
2.500 €
ca. 3.290 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 21

Lettre autographe à madame Savoye de Rollin. Château d'Acosta à meulan, 19 avril

Schätzpreis
800 € - 1.000 €
ca. 1.052 $ - 1.316 $
Zuschlagspreis:
2.500 €
ca. 3.290 $
Beschreibung:

Lettre autographe à madame Savoye de Rollin. Château d'Acosta à meulan, 19 avril [1807]. 2 pp. in-12. Belle lettre évoquant corinne ou de l'Italie: achevé d'écrire à meulan, l'ouvrage allait paraître en mai 1807. «je me flattais... de vous voir et de vous remercier des deux mois que j'ai passés auprès de vous lorsqu'une nouvelle persécution me forçant à aller à 40 lieues ou 30, je ne veux pas de ce qui est forcé. Si comme on le prétend on me permet de revenir chez moi à Cernay cet automne, rien ne m'empêchera d'aller de là à Rouen, car je pense à vous avec respect et tendresse - rappelez-moi au souvenir oublieux de Mr de Rollin, et ayez la bonté de dire à Mr de Lancy que mon adresse est à Coppet pays de Vaux. adieu, madame, parmi vos prières si douces et si puissantes, qu'il y en ait une pour la pauvre exilée. - adieu, madame, je vous enverrai corinne, Matthieu [de Montmorency] l'a lue. vous la lirez, n'est-ce pas?» «une nouvelle persécution» pour madame de Staël, expulsée de France par Napoléon: elle avait reçu en 1803 l'interdiction de s'approcher à moins de quarante lieues de Paris et avait alors voyagé en Allemagne et en Italie, avec des arrêts en Suisse à Coppet. Elle avait cependant décidé en 1806 de retourner en France et avait séjourné à Auxerre, à Rouen (en septembre-novembre), à meulan, était venue incognito à Paris et avait même acheté une maison à Cernay. Napoléon demanda alors à Fouché de l'expulser de France, et madame de Staël retourna à Coppet à la fin d'avril 1807. Les savoye de Rollin, amis de madame de Staël et connaissances de Stendhal: Élisabeth-Joséphine Périer (1770-1850) était la fille d'un notable de Grenoble, et avait épousé Jacques-Fortunat Savoye de Rollin (1754-1823), avocat général au Parlement de Grenoble puis préfet de Napoléon, notamment à Rouen, où elle s'était liée avec madame de Staël en 1806. Stendhal avait bien connu la famille Périer, c'est-à-dire Claude Périer et ses nombreux enfants (il eut d'ailleurs le même précepteur que ceux-ci), dont le futur ministre Casimir Périer et Élisabeth-Joséphine, «dévote célèbre et cependant pas méchante [qui] avait été folle et pendant plusieurs mois avait tenu des propos dignes de l'Arétin, et en termes les plus clairs sans aucun voile» (Vie de Henry Brulard). Stendhal parla toujours de l'esprit mais des moeurs corrompues de Jacques-Fortunat Savoye de Rollin.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 21
Auktion:
Datum:
13.04.2012
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Lettre autographe à madame Savoye de Rollin. Château d'Acosta à meulan, 19 avril [1807]. 2 pp. in-12. Belle lettre évoquant corinne ou de l'Italie: achevé d'écrire à meulan, l'ouvrage allait paraître en mai 1807. «je me flattais... de vous voir et de vous remercier des deux mois que j'ai passés auprès de vous lorsqu'une nouvelle persécution me forçant à aller à 40 lieues ou 30, je ne veux pas de ce qui est forcé. Si comme on le prétend on me permet de revenir chez moi à Cernay cet automne, rien ne m'empêchera d'aller de là à Rouen, car je pense à vous avec respect et tendresse - rappelez-moi au souvenir oublieux de Mr de Rollin, et ayez la bonté de dire à Mr de Lancy que mon adresse est à Coppet pays de Vaux. adieu, madame, parmi vos prières si douces et si puissantes, qu'il y en ait une pour la pauvre exilée. - adieu, madame, je vous enverrai corinne, Matthieu [de Montmorency] l'a lue. vous la lirez, n'est-ce pas?» «une nouvelle persécution» pour madame de Staël, expulsée de France par Napoléon: elle avait reçu en 1803 l'interdiction de s'approcher à moins de quarante lieues de Paris et avait alors voyagé en Allemagne et en Italie, avec des arrêts en Suisse à Coppet. Elle avait cependant décidé en 1806 de retourner en France et avait séjourné à Auxerre, à Rouen (en septembre-novembre), à meulan, était venue incognito à Paris et avait même acheté une maison à Cernay. Napoléon demanda alors à Fouché de l'expulser de France, et madame de Staël retourna à Coppet à la fin d'avril 1807. Les savoye de Rollin, amis de madame de Staël et connaissances de Stendhal: Élisabeth-Joséphine Périer (1770-1850) était la fille d'un notable de Grenoble, et avait épousé Jacques-Fortunat Savoye de Rollin (1754-1823), avocat général au Parlement de Grenoble puis préfet de Napoléon, notamment à Rouen, où elle s'était liée avec madame de Staël en 1806. Stendhal avait bien connu la famille Périer, c'est-à-dire Claude Périer et ses nombreux enfants (il eut d'ailleurs le même précepteur que ceux-ci), dont le futur ministre Casimir Périer et Élisabeth-Joséphine, «dévote célèbre et cependant pas méchante [qui] avait été folle et pendant plusieurs mois avait tenu des propos dignes de l'Arétin, et en termes les plus clairs sans aucun voile» (Vie de Henry Brulard). Stendhal parla toujours de l'esprit mais des moeurs corrompues de Jacques-Fortunat Savoye de Rollin.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 21
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Datum:
13.04.2012
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Beaussant Lefèvre
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