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Auktionsarchiv: Los-Nr. 46

L’éruption du Vésuve Toile Signé en bas

MAITRES ANCIENS
23.03.2018
Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 98.899 $ - 148.348 $
Zuschlagspreis:
106.600 €
ca. 131.783 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 46

L’éruption du Vésuve Toile Signé en bas

MAITRES ANCIENS
23.03.2018
Schätzpreis
80.000 € - 120.000 €
ca. 98.899 $ - 148.348 $
Zuschlagspreis:
106.600 €
ca. 131.783 $
Beschreibung:

L’éruption du Vésuve Toile Signé en bas à gauche Le Chever Volaire. f. Bibliographie : A. Gonzales-Palacios, « Notorelle su Volaire », dans Mélanges en hommage à Pierre Rosenberg. Peintures et dessins en France et en Italie. XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 2001, p. 46, p. 219, fig. 4 (inversé) ; E. Beck Saiello, Le chevalier Volaire, un peintre français à Naples au XVIIIe siècle, Naples, 2004, p. 103, note 288 ; Catalogue de l’exposition Alla scoperta del Vesuvio, Naples et Herculanum, 2006, cité ; E. Beck Saiello, Pierre-Jacques-Volaire 1729-1799 dit le chevalier Volaire, Paris, 2010, P. 112, reproduit. Issu d’une famille d’artistes Pierre-Jacques-Volaire était presque par hérédité destiné à la carrière de peintre. Son père, Jacques Volaire avait été peintre officiel de marines pour sa ville natale de Toulon, et ses frères, Laurent-Antoine, Pierre-François, et Jacques-Auguste travaillaient tous dans l’atelier du père, collaborant aux commandes de la ville. Si l’on ne sait pas grand-chose des premières années de Pierre-Jacques-Volaire dans sa ville natale, on sait qu’il fut après son départ de Toulon le plus fidèle des collaborateurs du peintre Joseph Vernet notamment pendant la période de sa grande commande des ports de France. En restant près de huit ans dans l’atelier de Vernet, Volaire se distingua des précédents auxiliaires du peintre restés plus brièvement auprès de lui ; Ozanne et Henry d’Arles n’étant restés plus de deux ans dans son atelier. Recommandé par Vernet, Volaire partit ensuite pour l’Italie où il s’établit d’abord à Rome, puis à Naples où des artistes de toute l’Europe venaient observer les effets majestueux des régulières éruptions du Vésuve. Volaire devint un véritable maître en la matière et ses sensibilités d’artistes de marines ne tardèrent pas à le distinguer auprès des collectionneurs européens. On était alors avide de spectacles grandioses en ce siècle des Lumière et les phénomènes scientifiques (et esthétiques) naturels fascinaient autant peintres que chercheurs. Notre impressionnant tableau se situe dans la période de maturité du peintre, à la fin des années 1780, moment où l’artiste essaya de se concentrer non seulement sur les effets orangés de la lave, mais également sur les teintes nocturnes des nuées. La séduisante gamme chromatique grise-bleue de la mer et du ciel en témoigne. Les nombreuses silhouettes détachées au premier plan permettent quant à elles, une belle composition « à coulisses » où se succèdent comme autant de décors, la ville de Naples d’abord, où l’on distingue le castel dell’Ovo, puis l’ermitage du san Salvator un peu plus proche du regard, et enfin le volcan et ses élégants spectateurs aux tricornes et manteaux frac à la mode de cette fin de siècle. Artiste extrêmement réclamé à Naples, Volaire ne quitta plus cette ville où il connût une importante fortune critique. La reine Caroline Murat acheta notamment en 1812 deux peintures d’éruptions du Vésuve provenant du fond d’atelier de l’artiste et également de la dernière période de créativité du peintre. 101,5x153

Auktionsarchiv: Los-Nr. 46
Auktion:
Datum:
23.03.2018
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
Salle 7, Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

L’éruption du Vésuve Toile Signé en bas à gauche Le Chever Volaire. f. Bibliographie : A. Gonzales-Palacios, « Notorelle su Volaire », dans Mélanges en hommage à Pierre Rosenberg. Peintures et dessins en France et en Italie. XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 2001, p. 46, p. 219, fig. 4 (inversé) ; E. Beck Saiello, Le chevalier Volaire, un peintre français à Naples au XVIIIe siècle, Naples, 2004, p. 103, note 288 ; Catalogue de l’exposition Alla scoperta del Vesuvio, Naples et Herculanum, 2006, cité ; E. Beck Saiello, Pierre-Jacques-Volaire 1729-1799 dit le chevalier Volaire, Paris, 2010, P. 112, reproduit. Issu d’une famille d’artistes Pierre-Jacques-Volaire était presque par hérédité destiné à la carrière de peintre. Son père, Jacques Volaire avait été peintre officiel de marines pour sa ville natale de Toulon, et ses frères, Laurent-Antoine, Pierre-François, et Jacques-Auguste travaillaient tous dans l’atelier du père, collaborant aux commandes de la ville. Si l’on ne sait pas grand-chose des premières années de Pierre-Jacques-Volaire dans sa ville natale, on sait qu’il fut après son départ de Toulon le plus fidèle des collaborateurs du peintre Joseph Vernet notamment pendant la période de sa grande commande des ports de France. En restant près de huit ans dans l’atelier de Vernet, Volaire se distingua des précédents auxiliaires du peintre restés plus brièvement auprès de lui ; Ozanne et Henry d’Arles n’étant restés plus de deux ans dans son atelier. Recommandé par Vernet, Volaire partit ensuite pour l’Italie où il s’établit d’abord à Rome, puis à Naples où des artistes de toute l’Europe venaient observer les effets majestueux des régulières éruptions du Vésuve. Volaire devint un véritable maître en la matière et ses sensibilités d’artistes de marines ne tardèrent pas à le distinguer auprès des collectionneurs européens. On était alors avide de spectacles grandioses en ce siècle des Lumière et les phénomènes scientifiques (et esthétiques) naturels fascinaient autant peintres que chercheurs. Notre impressionnant tableau se situe dans la période de maturité du peintre, à la fin des années 1780, moment où l’artiste essaya de se concentrer non seulement sur les effets orangés de la lave, mais également sur les teintes nocturnes des nuées. La séduisante gamme chromatique grise-bleue de la mer et du ciel en témoigne. Les nombreuses silhouettes détachées au premier plan permettent quant à elles, une belle composition « à coulisses » où se succèdent comme autant de décors, la ville de Naples d’abord, où l’on distingue le castel dell’Ovo, puis l’ermitage du san Salvator un peu plus proche du regard, et enfin le volcan et ses élégants spectateurs aux tricornes et manteaux frac à la mode de cette fin de siècle. Artiste extrêmement réclamé à Naples, Volaire ne quitta plus cette ville où il connût une importante fortune critique. La reine Caroline Murat acheta notamment en 1812 deux peintures d’éruptions du Vésuve provenant du fond d’atelier de l’artiste et également de la dernière période de créativité du peintre. 101,5x153

Auktionsarchiv: Los-Nr. 46
Auktion:
Datum:
23.03.2018
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
Salle 7, Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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