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Auktionsarchiv: Los-Nr. 41

LÉOPOLD SURVAGE (1879-1968)

Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 72.866 $ - 97.155 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 41

LÉOPOLD SURVAGE (1879-1968)

Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 72.866 $ - 97.155 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Le cheval, 1933 Huile sur toile, signée et datée en bas à droite Oil on canvas, signed and dated lower right 162,5 x 130 cm 64 x 51 1/8 in. Cette oeuvre est enregistrée dans les archives de Madame Anne-Marie-Divieto. PROVENANCE Vente Blache, Versailles, 19 juin 1979 Collection particulière, Paris Puis par descendance EXPOSITION 1966, 6 avril-2 mai, Paris, Musée Galliera, Survage, exposition rétrospective, n°64 1969, 22 octobre-8 novembre, New York, Vestart, Survage 1879-1969, Paintings, n° 1, p. 6, repr. N&B LÉOPOLD SURVAGE Le cheval, 1933 Originaire de Russie, Léopold Sturzwage arrive à Paris en 1908. Très vite, il s’intègre à la trépidante et enivrante scène artistique parisienne. Il fréquente les académies de Matisse et Colarossi, les cubistes et les néo-cubistes de la Section d’Or. Il participe aux différentes expositions d’avant-garde. En 1915, il devient l’amant de l’extravagante mécène et artiste, la baronne d’Oettingen. En marge de cette avant-garde artistique et inspiré par l’art de Cézanne et Gauguin, il développe une écriture personnelle. Ses gouaches abstraites, intitulées Rythmes Colorés et exposées pour la première fois en 1914, témoignent de son inventivité audacieuse : « le rythme coloré (…) est un art autonome quoique basé sur les mêmes données psychologiques que la musique ». Cet art dynamique déterminé par la forme visuelle, le rythme et la couleur font de l’artiste un précurseur des dessins animés. Apollinaire, défenseur de l’art moderne, fait l’éloge de l’originalité du jeune russe, lui prédisant même un avenir illustre. Il va jusqu’à le convaincre de franciser son nom en Survage. Dès lors, l’artiste multiplie ses participations aux salons parisiens. Il réalise les décors des ballets russes. Ses œuvres sont exposées dans les musées et les galeries parisiennes (Galerie de Léonce Rosenberg « l’Effort moderne », Galerie Percier), londoniennes, allemandes, suisses, italiennes mais aussi outre-Atlantique. Critiques d’art et poètes, tels que George Waldemar et Blaise Cendrars ne tarissent pas d’éloges à son égard. En 1933, date à laquelle il exécute ce remarquable Cheval, une exposition lui est consacrée à Tokyo et il réalise des projets de tissus pour Coco Chanel Sa renommée est alors incontestable et internationale. Survage n’en demeure pas moins discret et modeste, et surtout très attaché à son indépendance créatrice. Mystique et théoricien, il s’épanche volontiers dans ses innombrables écrits. Ainsi, selon lui : « La synthèse plastique est le seul moyen qui nous permette, non pas de représenter les objets tels que nous les voyons, mais de nous servir d’eux pour former et créer un monde poétique, constitué et exprimé par des moyens exclusivement plastiques dont la base est le rythme » (Survage, « Notes pour les entretiens d’atelier », Écrits sur la peinture, 1992, p. 104). Le Cheval répond justement cette synthèse plastique et s’inscrit dans la lignée des œuvres des années dites de Collioure (1925-1932), empreintes d’une luminosité lyrique. La réalité a peu d’importance aux yeux de cet esthéticien. Il lui préfère un monde imaginaire et poétique. Le superflu est gommé pour aller à l’essentiel. Dans un paysage indéfini, trois silhouettes se distinguent, s’entremêlent et se superposent : celle d’un buste d’homme à la peau mate, en torsion et brandissant dans sa main démesurée un lasso, celle d’un majestueux cheval blanc et rebelle, comme l’artiste, se cabrant, et celle d’une femme vêtue d’une robe blanche et verte semblant faire barrage à l’animal qui s’échappe. D’un geste assuré mais enlevé, le peintre esquisse ces figures via des arabesques et des formes elliptiques. La profondeur et l’espace se créent ainsi. Les proportions réelles et la perspective optique importent peu à l’artiste. Seule compte la perspective mentale. La dynamique et la liberté de mouvement qui émanent de la scène, reflètent l’état d’âme de l’artiste. Les coups de pinceaux énergiques et la juxtaposition des couleurs pures appliquées en co

Auktionsarchiv: Los-Nr. 41
Auktion:
Datum:
14.12.2020
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

Le cheval, 1933 Huile sur toile, signée et datée en bas à droite Oil on canvas, signed and dated lower right 162,5 x 130 cm 64 x 51 1/8 in. Cette oeuvre est enregistrée dans les archives de Madame Anne-Marie-Divieto. PROVENANCE Vente Blache, Versailles, 19 juin 1979 Collection particulière, Paris Puis par descendance EXPOSITION 1966, 6 avril-2 mai, Paris, Musée Galliera, Survage, exposition rétrospective, n°64 1969, 22 octobre-8 novembre, New York, Vestart, Survage 1879-1969, Paintings, n° 1, p. 6, repr. N&B LÉOPOLD SURVAGE Le cheval, 1933 Originaire de Russie, Léopold Sturzwage arrive à Paris en 1908. Très vite, il s’intègre à la trépidante et enivrante scène artistique parisienne. Il fréquente les académies de Matisse et Colarossi, les cubistes et les néo-cubistes de la Section d’Or. Il participe aux différentes expositions d’avant-garde. En 1915, il devient l’amant de l’extravagante mécène et artiste, la baronne d’Oettingen. En marge de cette avant-garde artistique et inspiré par l’art de Cézanne et Gauguin, il développe une écriture personnelle. Ses gouaches abstraites, intitulées Rythmes Colorés et exposées pour la première fois en 1914, témoignent de son inventivité audacieuse : « le rythme coloré (…) est un art autonome quoique basé sur les mêmes données psychologiques que la musique ». Cet art dynamique déterminé par la forme visuelle, le rythme et la couleur font de l’artiste un précurseur des dessins animés. Apollinaire, défenseur de l’art moderne, fait l’éloge de l’originalité du jeune russe, lui prédisant même un avenir illustre. Il va jusqu’à le convaincre de franciser son nom en Survage. Dès lors, l’artiste multiplie ses participations aux salons parisiens. Il réalise les décors des ballets russes. Ses œuvres sont exposées dans les musées et les galeries parisiennes (Galerie de Léonce Rosenberg « l’Effort moderne », Galerie Percier), londoniennes, allemandes, suisses, italiennes mais aussi outre-Atlantique. Critiques d’art et poètes, tels que George Waldemar et Blaise Cendrars ne tarissent pas d’éloges à son égard. En 1933, date à laquelle il exécute ce remarquable Cheval, une exposition lui est consacrée à Tokyo et il réalise des projets de tissus pour Coco Chanel Sa renommée est alors incontestable et internationale. Survage n’en demeure pas moins discret et modeste, et surtout très attaché à son indépendance créatrice. Mystique et théoricien, il s’épanche volontiers dans ses innombrables écrits. Ainsi, selon lui : « La synthèse plastique est le seul moyen qui nous permette, non pas de représenter les objets tels que nous les voyons, mais de nous servir d’eux pour former et créer un monde poétique, constitué et exprimé par des moyens exclusivement plastiques dont la base est le rythme » (Survage, « Notes pour les entretiens d’atelier », Écrits sur la peinture, 1992, p. 104). Le Cheval répond justement cette synthèse plastique et s’inscrit dans la lignée des œuvres des années dites de Collioure (1925-1932), empreintes d’une luminosité lyrique. La réalité a peu d’importance aux yeux de cet esthéticien. Il lui préfère un monde imaginaire et poétique. Le superflu est gommé pour aller à l’essentiel. Dans un paysage indéfini, trois silhouettes se distinguent, s’entremêlent et se superposent : celle d’un buste d’homme à la peau mate, en torsion et brandissant dans sa main démesurée un lasso, celle d’un majestueux cheval blanc et rebelle, comme l’artiste, se cabrant, et celle d’une femme vêtue d’une robe blanche et verte semblant faire barrage à l’animal qui s’échappe. D’un geste assuré mais enlevé, le peintre esquisse ces figures via des arabesques et des formes elliptiques. La profondeur et l’espace se créent ainsi. Les proportions réelles et la perspective optique importent peu à l’artiste. Seule compte la perspective mentale. La dynamique et la liberté de mouvement qui émanent de la scène, reflètent l’état d’âme de l’artiste. Les coups de pinceaux énergiques et la juxtaposition des couleurs pures appliquées en co

Auktionsarchiv: Los-Nr. 41
Auktion:
Datum:
14.12.2020
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
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