Léon BLOY (1846-1917). P.A.S. avec quatrain autographe signé de Maurice Rollinat et dessin signé d'Adolphe Willette ; 31 x 23 cm (encadré). Belle page provenant de l'Album du Chat Noir. Bloy a inscrit, de sa belle calligraphie, cette pensée : « Quand vous ne parlez pas à Dieu ou pour Dieu, c'est au Dyable que vous parlez... et il vous écoute dans un formidable silence ». Et il signe : « Un Trappiste raté Léon Bloy ». Au dessous, Maurice Rollinat inscrit ce quatrain sur Bloy : « Bloy rafale du cri ! tourbillon de cyclones Qui souffle sa colère à des lyres de feu Et va répercutant au fond des Babylones L'anathème sorti de la bouche de Dieu ! » Bloy ajoute alors ces mots : « Rollinat, le seul poëte qui m'ait bien compris. LB ». La page est ornée d'un grand dessin à la plume d'Adolphe Willette représentant une tourelle médiévale au bord d'un paysage fluvial ; en haut de la tour, un moine et le Diable. C'est autour du cabaret et de la revue du Chat Noir, à laquelle il collbora d'août 1882 à novembre 1884, que Léon Bloy se lia avec le poète et chansonnier Maurice Rollinat, qui inspira la figure du « musicien bricolaque » Rollon Crozant dans La Femme pauvre. Reproduit dans la biographie de Léon Bloy par Joseph Bollery (t.II, pl. iii).
Léon BLOY (1846-1917). P.A.S. avec quatrain autographe signé de Maurice Rollinat et dessin signé d'Adolphe Willette ; 31 x 23 cm (encadré). Belle page provenant de l'Album du Chat Noir. Bloy a inscrit, de sa belle calligraphie, cette pensée : « Quand vous ne parlez pas à Dieu ou pour Dieu, c'est au Dyable que vous parlez... et il vous écoute dans un formidable silence ». Et il signe : « Un Trappiste raté Léon Bloy ». Au dessous, Maurice Rollinat inscrit ce quatrain sur Bloy : « Bloy rafale du cri ! tourbillon de cyclones Qui souffle sa colère à des lyres de feu Et va répercutant au fond des Babylones L'anathème sorti de la bouche de Dieu ! » Bloy ajoute alors ces mots : « Rollinat, le seul poëte qui m'ait bien compris. LB ». La page est ornée d'un grand dessin à la plume d'Adolphe Willette représentant une tourelle médiévale au bord d'un paysage fluvial ; en haut de la tour, un moine et le Diable. C'est autour du cabaret et de la revue du Chat Noir, à laquelle il collbora d'août 1882 à novembre 1884, que Léon Bloy se lia avec le poète et chansonnier Maurice Rollinat, qui inspira la figure du « musicien bricolaque » Rollon Crozant dans La Femme pauvre. Reproduit dans la biographie de Léon Bloy par Joseph Bollery (t.II, pl. iii).
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