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Auktionsarchiv: Los-Nr. 80

Le marchand juif à Alger Toile. Signé en

Schätzpreis
400.000 € - 600.000 €
ca. 528.805 $ - 793.207 $
Zuschlagspreis:
855.899 €
ca. 1.131.509 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 80

Le marchand juif à Alger Toile. Signé en

Schätzpreis
400.000 € - 600.000 €
ca. 528.805 $ - 793.207 $
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855.899 €
ca. 1.131.509 $
Beschreibung:

Le marchand juif à Alger Toile. Signé en haut à droite Eug. Delacroix. H_38 cm L_46 cm Repentir sur la main droite de la jeune femme juive. Etiquette au revers 1504 ? et 9. Inscription sur le châssis 8050. Provenance : Collection E. Jolly, Auxerre (Le Juif d'Alger) ; Vente Sourigues, 28 février 1881, n° 12, reproduit, acquis par Brame ; Collection Perreau ; Vente Boussod, Valadon et Cie, Paris, Galerie Georges Petit, 6 octobre 1885 ; Collection Duché vers 1887 ; Collection J.D. Warnier, Reims, vers 1933 ; Collection Paul Jamot ; Collection R. Lopez. Expositions : Eugène Delacroix au profit de la souscription destinée à élever dans Paris un monument à sa mémoire, Paris, Ecole Nationale des Beaux-Arts, 1885, n° 33 ; Delacroix au Maroc, Paris, Orangerie, 1933, n° 191 ; La joie de peindre, Paris, Galerie Daber, 1974, n° 9 (Un marchand arabe ; d'après une étiquette au revers). Bibliographie : T. Silvestre, Delacroix, Histoire des artistes vivants. Etudes d'après nature, Paris, 1855, p. 82 (Une juive et un marchand) ; A. Robaut, L'oeuvre complet d'Eugène Delacroix, peintures, dessins, gravures, lithographies, Paris, 1885, n° 1196 (Un marchand arabe) ; L. Rossi Bortolatto, Tout l'oeuvre peint de Delacroix, Paris, 1975, n° 593, reproduit ; L. Johnson, The paintings of Eugène Delacroix A critical Catalogue, 1832 - 1863, vol. III, Oxford, 1989, n° 365, reproduit vol. IV pl. 180. EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON SAINT MAURICE 1798 - PARIS 1863) Contrairement à A. Robaut, qui date le tableau de 1852, L. Johnson le situe plutôt vers 1838 - 1840, considérant par exemple que le jeune garçon italien de droite se réfère plutôt à l'oeuvre de Delacroix de ces années là. De même, il rapproche la jeune femme juive de notre tableau de celle dansant dans les Noces juives au Maroc, vers 1837 - 1841, conservé au Louvre (voir L. Johnson, Op. cité supra, tome III, n° 366, reproduit tome IV, pl. 181). En 1832, Delacroix découvre enfin un Orient qu'il n'avait jusque là que rêvé. C'est à la faveur d'une mission du duc de Mornay, ambassadeur spécial, que le peintre put séjourner de janvier à avril 1832 à Tanger et à Meknès, avec un bref voyage en Espagne. En juin, les membres de cette mission sont de nouveau à Tanger d'où ils prennent définitivement le chemin du retour en France. Deux escales de quelques jours sont faites, une à Oran et l'autre à Alger. L'Orient est une vraie révélation pour Delacroix. Le peintre rapportera de cette mission, un répertoire très intéressant et novateur de sujets qui nourriront son inspiration sur de longues années, ainsi qu'une nouvelle palette de coloris et une autre manière de concevoir la lumière. Sa vision « réaliste », marque une rupture et Baudelaire l'accusera de casser une conception de l'orientalisme qui invitait au rêve. En effet l'Orient de Delacroix apparait non plus comme l'Orient fantasmé coutumier au XIXe siècle, mais comme un Orient bien réel. Le séjour à Alger est de ce point de vue particulièrement fructueux puisque Delacroix fut vraisemblablement un des premiers Européens à avoir pu pénétrer dans le Harem d'un dignitaire turc à Alger, et autorisé durant quatre après midi à dessiner ses femmes. Il en tirera tout d'abord les principales études pour les deux versions des Femmes d'Alger dans leur appartement, dont la première peinte à son retour et exposée au Salon de 1834, est conservée aujourd'hui au Louvre (voir L. Johnson, Op. cité supra, tome III, n° 356, reproduit tome IV, pl. 170). La deuxième version sera réalisée quinze années plus tard, avec de sensibles modifications, et exposée au Salon de 1849. Ce tableau appartient aujourd'hui aux collections du Musée Fabre de Montpellier (voir L. Johnson, Op. cité supra, tome III, n° 382, reproduit tome IV, pl. 171). Cependant la plupart des oeuvres inspirées par ce voyage seront réalisées quelques années après ce séjour à partir des nombreux croquis rapportés par Delacroix. La noce juive fut ainsi peinte en 1839, à partir des dessins que fit Delacroix, alors qu'il a

Auktionsarchiv: Los-Nr. 80
Auktion:
Datum:
15.12.2010
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
Frankreich
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Le marchand juif à Alger Toile. Signé en haut à droite Eug. Delacroix. H_38 cm L_46 cm Repentir sur la main droite de la jeune femme juive. Etiquette au revers 1504 ? et 9. Inscription sur le châssis 8050. Provenance : Collection E. Jolly, Auxerre (Le Juif d'Alger) ; Vente Sourigues, 28 février 1881, n° 12, reproduit, acquis par Brame ; Collection Perreau ; Vente Boussod, Valadon et Cie, Paris, Galerie Georges Petit, 6 octobre 1885 ; Collection Duché vers 1887 ; Collection J.D. Warnier, Reims, vers 1933 ; Collection Paul Jamot ; Collection R. Lopez. Expositions : Eugène Delacroix au profit de la souscription destinée à élever dans Paris un monument à sa mémoire, Paris, Ecole Nationale des Beaux-Arts, 1885, n° 33 ; Delacroix au Maroc, Paris, Orangerie, 1933, n° 191 ; La joie de peindre, Paris, Galerie Daber, 1974, n° 9 (Un marchand arabe ; d'après une étiquette au revers). Bibliographie : T. Silvestre, Delacroix, Histoire des artistes vivants. Etudes d'après nature, Paris, 1855, p. 82 (Une juive et un marchand) ; A. Robaut, L'oeuvre complet d'Eugène Delacroix, peintures, dessins, gravures, lithographies, Paris, 1885, n° 1196 (Un marchand arabe) ; L. Rossi Bortolatto, Tout l'oeuvre peint de Delacroix, Paris, 1975, n° 593, reproduit ; L. Johnson, The paintings of Eugène Delacroix A critical Catalogue, 1832 - 1863, vol. III, Oxford, 1989, n° 365, reproduit vol. IV pl. 180. EUGÈNE DELACROIX (CHARENTON SAINT MAURICE 1798 - PARIS 1863) Contrairement à A. Robaut, qui date le tableau de 1852, L. Johnson le situe plutôt vers 1838 - 1840, considérant par exemple que le jeune garçon italien de droite se réfère plutôt à l'oeuvre de Delacroix de ces années là. De même, il rapproche la jeune femme juive de notre tableau de celle dansant dans les Noces juives au Maroc, vers 1837 - 1841, conservé au Louvre (voir L. Johnson, Op. cité supra, tome III, n° 366, reproduit tome IV, pl. 181). En 1832, Delacroix découvre enfin un Orient qu'il n'avait jusque là que rêvé. C'est à la faveur d'une mission du duc de Mornay, ambassadeur spécial, que le peintre put séjourner de janvier à avril 1832 à Tanger et à Meknès, avec un bref voyage en Espagne. En juin, les membres de cette mission sont de nouveau à Tanger d'où ils prennent définitivement le chemin du retour en France. Deux escales de quelques jours sont faites, une à Oran et l'autre à Alger. L'Orient est une vraie révélation pour Delacroix. Le peintre rapportera de cette mission, un répertoire très intéressant et novateur de sujets qui nourriront son inspiration sur de longues années, ainsi qu'une nouvelle palette de coloris et une autre manière de concevoir la lumière. Sa vision « réaliste », marque une rupture et Baudelaire l'accusera de casser une conception de l'orientalisme qui invitait au rêve. En effet l'Orient de Delacroix apparait non plus comme l'Orient fantasmé coutumier au XIXe siècle, mais comme un Orient bien réel. Le séjour à Alger est de ce point de vue particulièrement fructueux puisque Delacroix fut vraisemblablement un des premiers Européens à avoir pu pénétrer dans le Harem d'un dignitaire turc à Alger, et autorisé durant quatre après midi à dessiner ses femmes. Il en tirera tout d'abord les principales études pour les deux versions des Femmes d'Alger dans leur appartement, dont la première peinte à son retour et exposée au Salon de 1834, est conservée aujourd'hui au Louvre (voir L. Johnson, Op. cité supra, tome III, n° 356, reproduit tome IV, pl. 170). La deuxième version sera réalisée quinze années plus tard, avec de sensibles modifications, et exposée au Salon de 1849. Ce tableau appartient aujourd'hui aux collections du Musée Fabre de Montpellier (voir L. Johnson, Op. cité supra, tome III, n° 382, reproduit tome IV, pl. 171). Cependant la plupart des oeuvres inspirées par ce voyage seront réalisées quelques années après ce séjour à partir des nombreux croquis rapportés par Delacroix. La noce juive fut ainsi peinte en 1839, à partir des dessins que fit Delacroix, alors qu'il a

Auktionsarchiv: Los-Nr. 80
Auktion:
Datum:
15.12.2010
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75116 Paris
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