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Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

LE CORBUSIER ET PIERRE JEANNERET

Design
27.03.2013
Schätzpreis
12.000 € - 18.000 €
ca. 15.556 $ - 23.334 $
Zuschlagspreis:
12.000 €
ca. 15.556 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

LE CORBUSIER ET PIERRE JEANNERET

Design
27.03.2013
Schätzpreis
12.000 € - 18.000 €
ca. 15.556 $ - 23.334 $
Zuschlagspreis:
12.000 €
ca. 15.556 $
Beschreibung:

PAIRE DE FAUTEUILS "BRIDGE" En teck, assise, dossier et manchettes d'accotoir recouverts de peau de poulain noire. Circa 1955 Haut. 90 cm - Larg. 64 cm - Prof. 62 cm (35 7/16 x 25 3/16 x 24 3/8 in) Provenance: Chandigarh en Inde Bibliographie: E. Touchaleaume et G. Moreau, "Le Corbusier Pierre Jeanneret - l'aventure indienne", Éditions Gourcuff Gradenigo et Eric Touchaleaume Galerie 54, Paris, 2010, p. 567 Chandigarh est un mythe fondateur Elle est une audace, un projet, une construction, un avenir. Chandigarh est un rêve sorti de terre. Par un beau matin d'été en 1950, une missive du gouvernement du Penjab arrive au 35 rue de Sèvres, adresse de l'agence de Le Corbusier à Paris, alors. Concise, la lettre indique que deux mandataires indiens viendront pour constituer une équipe d'architectes, dont la mission sera de créer une capitale entièrement nouvelle. Une histoire, unique, s'apprêtait à s'écrire... L'Histoire, et la géopolitique, allaient donc bouleverser le destin d'une poignée d'hommes. Elles allaient également créer le destin d'une nation. Ayant gagné son indépendance et ayant subie une partition en 1947, l'Inde fut séparée. Province du nord, le Penjab fut coupé en deux. Dès lors, la capitale de ce pays, Lahore, se trouvait au Pakistan. Il convenait donc de trouver un lieu pour le territoire indien... Jawaharlal Nehru, alors premier ministre, avait acté une ambition: que cette nouvelle capitale "soit la première grande expression de notre génie créateur à s'épanouir sur notre liberté nouvellement acquise". Avec exaltation, Le Corbusier lui répond que cette ville nouvelle ne sera ni française, ni américaine, aux regards des architectes choisis, mais "indienne et de la moitié du XXème siècle". Il n'impose qu'une seule volonté à son acceptation: "la condition expresse" de la présence de Pierre Jeanneret à ses côtés. En février 1951, Les deux architectes font un premier voyage, qui scellera pour toujours leurs talents au pays de Gandhi. Avec une euphorie non dissimulée, Le Corbusier élabore des plans dès le premier soir. Jeanneret, avec discrétion, s'inspire des villages qu'ils viennent de traverser. Sans doute ressent-il déjà le poids de la tâche, immense, à réaliser mais pas seulement. Leur mission de designer et d'architecte transcende cette fois le rôle qu'incombe d'habitude à l'architecture. Chandigarh est un laboratoire de réflexion et d'innovation, à échelle mondiale. Domestique, sociétale et universelle, leur mission s'adapte à l'environnement indien. Renonçant au concept de ville verticale, celle-ci sera horizontale et organisée en secteurs indépendants, qui seront traversés par une "coulée verte", bénéficiant d'un lac artificiel, réservé à la détente des familles le week-end. Le Corbusier et Jeanneret élaborent l'idée d'une architecture tropicale, prenant soin de choisir des matériaux résistants aux fortes chaleurs et au froid, pinçant, de l'hiver. Dans le respect du lieu et de l'ordonnance, Jeanneret édifie un vocabulaire architectural en jouant sur les contraintes. A la lumière trop vive, à certaines heures du jour, il oppose des murs aveugles; au manque d'air, il offre des hauteurs généreuses sous plafond; à la protection du lieu (les pièces réservées aux jeunes filles doivent être à l'abri des regards), il réserve une ouverture intérieure, que ce soient des jardins suspendus ou des terrasses en toiture. Peu à peu, dans cette ville-maquette, les architectes-designers bouleversent les codes de l'habitat traditionnel. Mais à la fonctionnalité, ils ne cèdent jamais la beauté. "Je dois chaque jour peser le sens de l'esthétique, et à cette fin, m'alimenter de raisonnements concrets. D'une manière générale, une oeuvre sincère, véritable et fonctionnelle possèdera le sens de l'esthétique, mais peut devenir aussi monstrueuse, ce qui montre à quel point il est difficile de définir le sens de l'esthétique. Pour un professionnel, une oeuvre peut suivre plusieurs orientations avant d'arriver à sa forme définitive. Le choix

Auktionsarchiv: Los-Nr. 28
Auktion:
Datum:
27.03.2013
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
Frankreich
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

PAIRE DE FAUTEUILS "BRIDGE" En teck, assise, dossier et manchettes d'accotoir recouverts de peau de poulain noire. Circa 1955 Haut. 90 cm - Larg. 64 cm - Prof. 62 cm (35 7/16 x 25 3/16 x 24 3/8 in) Provenance: Chandigarh en Inde Bibliographie: E. Touchaleaume et G. Moreau, "Le Corbusier Pierre Jeanneret - l'aventure indienne", Éditions Gourcuff Gradenigo et Eric Touchaleaume Galerie 54, Paris, 2010, p. 567 Chandigarh est un mythe fondateur Elle est une audace, un projet, une construction, un avenir. Chandigarh est un rêve sorti de terre. Par un beau matin d'été en 1950, une missive du gouvernement du Penjab arrive au 35 rue de Sèvres, adresse de l'agence de Le Corbusier à Paris, alors. Concise, la lettre indique que deux mandataires indiens viendront pour constituer une équipe d'architectes, dont la mission sera de créer une capitale entièrement nouvelle. Une histoire, unique, s'apprêtait à s'écrire... L'Histoire, et la géopolitique, allaient donc bouleverser le destin d'une poignée d'hommes. Elles allaient également créer le destin d'une nation. Ayant gagné son indépendance et ayant subie une partition en 1947, l'Inde fut séparée. Province du nord, le Penjab fut coupé en deux. Dès lors, la capitale de ce pays, Lahore, se trouvait au Pakistan. Il convenait donc de trouver un lieu pour le territoire indien... Jawaharlal Nehru, alors premier ministre, avait acté une ambition: que cette nouvelle capitale "soit la première grande expression de notre génie créateur à s'épanouir sur notre liberté nouvellement acquise". Avec exaltation, Le Corbusier lui répond que cette ville nouvelle ne sera ni française, ni américaine, aux regards des architectes choisis, mais "indienne et de la moitié du XXème siècle". Il n'impose qu'une seule volonté à son acceptation: "la condition expresse" de la présence de Pierre Jeanneret à ses côtés. En février 1951, Les deux architectes font un premier voyage, qui scellera pour toujours leurs talents au pays de Gandhi. Avec une euphorie non dissimulée, Le Corbusier élabore des plans dès le premier soir. Jeanneret, avec discrétion, s'inspire des villages qu'ils viennent de traverser. Sans doute ressent-il déjà le poids de la tâche, immense, à réaliser mais pas seulement. Leur mission de designer et d'architecte transcende cette fois le rôle qu'incombe d'habitude à l'architecture. Chandigarh est un laboratoire de réflexion et d'innovation, à échelle mondiale. Domestique, sociétale et universelle, leur mission s'adapte à l'environnement indien. Renonçant au concept de ville verticale, celle-ci sera horizontale et organisée en secteurs indépendants, qui seront traversés par une "coulée verte", bénéficiant d'un lac artificiel, réservé à la détente des familles le week-end. Le Corbusier et Jeanneret élaborent l'idée d'une architecture tropicale, prenant soin de choisir des matériaux résistants aux fortes chaleurs et au froid, pinçant, de l'hiver. Dans le respect du lieu et de l'ordonnance, Jeanneret édifie un vocabulaire architectural en jouant sur les contraintes. A la lumière trop vive, à certaines heures du jour, il oppose des murs aveugles; au manque d'air, il offre des hauteurs généreuses sous plafond; à la protection du lieu (les pièces réservées aux jeunes filles doivent être à l'abri des regards), il réserve une ouverture intérieure, que ce soient des jardins suspendus ou des terrasses en toiture. Peu à peu, dans cette ville-maquette, les architectes-designers bouleversent les codes de l'habitat traditionnel. Mais à la fonctionnalité, ils ne cèdent jamais la beauté. "Je dois chaque jour peser le sens de l'esthétique, et à cette fin, m'alimenter de raisonnements concrets. D'une manière générale, une oeuvre sincère, véritable et fonctionnelle possèdera le sens de l'esthétique, mais peut devenir aussi monstrueuse, ce qui montre à quel point il est difficile de définir le sens de l'esthétique. Pour un professionnel, une oeuvre peut suivre plusieurs orientations avant d'arriver à sa forme définitive. Le choix

Auktionsarchiv: Los-Nr. 28
Auktion:
Datum:
27.03.2013
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
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info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
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