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Auktionsarchiv: Los-Nr. 13

Le Choeur, 1912 Esquisse préparatoire pour la coupole du Théâtre des Champs-Élysées.

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 16.390 $ - 20.487 $
Zuschlagspreis:
86.000 €
ca. 117.463 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 13

Le Choeur, 1912 Esquisse préparatoire pour la coupole du Théâtre des Champs-Élysées.

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 16.390 $ - 20.487 $
Zuschlagspreis:
86.000 €
ca. 117.463 $
Beschreibung:

Le Choeur, 1912 Esquisse préparatoire pour la coupole du Théâtre des Champs-Élysées. Sanguine, fusain et craie blanche sur papier contrecollé sur papier avec mise aux carreaux, signé en bas vers le milieu. Diamètre: 122 cm Provenance: - 1913, acquis par Gabriel Thomas (CDV n°792, « Carton du Choeur », 1000 F) et demeuré dans sa collection jusqu'à son décès en 1932 (n°3 de l'inventaire de partage, avec une erreur d'identification, puisqu'il est indiqué comme: détail de l'église du Vésinet). - Resté par descendance dans la famille de Gabriel Thomas. Exposition: - Exposition Maurice Denis (1870-1943), Musée d'Art Moderne, Paris, 1945, n°153. Bibliographie: - Paul Jamot Maurice Denis Plon, Paris, 1945, page 3. - Figurera dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Maurice Denis actuellement en préparation par Claire Denis et Fabienne Stahl (n° indexation du CRMD: 912.91056). Commentaire: Ce grand dessin est préparatoire à un des médaillons ornant la coupole de la grande salle du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, dont on vient de fêter le centenaire (en avril 2013). Rappelons que c'est Gabriel Thomas - le réalisateur du projet de Palais philharmonique rêvé par Gabriel Astruc, - qui passa commande à Denis en 1910. Le décor peint par Denis (plus de 300 m2 à couvrir!), achevé en 1912 et pour lequel un atelier lui fut spécialement construit à Saint-Germain-en-Laye (bâti par l'entreprise Perret, comme le théâtre), évoque L'Histoire de la musique: il se compose de quatre grands panneaux horizontaux - L'Orchestique grecque, L'Opéra, La Symphonie et Le Drame Lyrique - séparés par des tondi (de plus de deux mètres cinquante de diamètre chacun!) L'Orchestre, Le Choeur, La Sonate et L'Orgue. Le panneau du Choeur (fig. 13), placé au dessus de la scène à droite, se situe entre les origines de la musique et de la danse dans l'antiquité et l'opéra classique, tous deux liés par la figure d'Orphée. Paul Jamot le décrit ainsi: « C'est le choeur de l'église, la voix pure sans accompagnement, comme dans le chant grégorien (unisson), ou dans le chant palestrinien (polyphonie vocale). Devant l'aigle liturgique du lutrin, de jeunes garçons en robe et en surplis forment deux groupes voisins. On reconnaît que les plus jeunes chantent à l'unisson parce qu'ils sont plusieurs à lire dans le même antiphonaire. Les autres chantent en parties un hymne de Palestrina. Le plus grand lève la main pour battre la mesure et son doigt semble aussi indiquer le ciel. Le peintre n'avait guère que des lignes verticales pour remplir le champ circulaire du médaillon. Il lui suffit d'incliner l'une vers l'autre deux jeunes têtes attentives au même livre et de disposer sur deux plans ses chanteurs, pour obtenir des courbes aussi agréables que naturelles » 1. « Ce grand dessin est préparatoire à un des médaillons ornant la coupole de la grande salle du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, dont on vient de fêter le centenaire (en avril 2013) » Très sensible aux voix, Denis était un familier des chants d'église et un amateur de chant grégorien. Rappelons qu'il s'est intéressé aux théories novatrices de Georges Houdard en la matière (qu'il a défendues), et qu'il a suivi de près la Chorale des Franciscaines de Saint-Germain-en-Laye (conduite par l'abbé Clément Besse, et accompagnée par l'organiste Albert Alain). Il n'est pas surprenant que l'artiste ait repris ce motif du Choeur pour illustrer le programme d'un concert de cette chorale (le 6 janvier 1921) organisé, durant la IIe Exposition d'Art Chrétien Moderne, par la Société de Saint-Jean au Pavillon de Marsan (Union Centrale des Arts décoratifs) (fig. 12). On reconnaît ici, à gauche, le Père Adalbert, déjà figuré par Denis dans Les moines de Beuron (1904, huile sur toile, 97 x 147 cm, musée départemental Maurice Denis aux côtés de Jan Verkade - l'ancien Nabi devenu bénédictin - et du Père Didier, qui considéraient que l'art chrétien contemporain trouverait sa meilleure inspiration dans l'art grec (d'où sa présence ici, proche

Auktionsarchiv: Los-Nr. 13
Auktion:
Datum:
12.02.2014
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Le Choeur, 1912 Esquisse préparatoire pour la coupole du Théâtre des Champs-Élysées. Sanguine, fusain et craie blanche sur papier contrecollé sur papier avec mise aux carreaux, signé en bas vers le milieu. Diamètre: 122 cm Provenance: - 1913, acquis par Gabriel Thomas (CDV n°792, « Carton du Choeur », 1000 F) et demeuré dans sa collection jusqu'à son décès en 1932 (n°3 de l'inventaire de partage, avec une erreur d'identification, puisqu'il est indiqué comme: détail de l'église du Vésinet). - Resté par descendance dans la famille de Gabriel Thomas. Exposition: - Exposition Maurice Denis (1870-1943), Musée d'Art Moderne, Paris, 1945, n°153. Bibliographie: - Paul Jamot Maurice Denis Plon, Paris, 1945, page 3. - Figurera dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Maurice Denis actuellement en préparation par Claire Denis et Fabienne Stahl (n° indexation du CRMD: 912.91056). Commentaire: Ce grand dessin est préparatoire à un des médaillons ornant la coupole de la grande salle du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, dont on vient de fêter le centenaire (en avril 2013). Rappelons que c'est Gabriel Thomas - le réalisateur du projet de Palais philharmonique rêvé par Gabriel Astruc, - qui passa commande à Denis en 1910. Le décor peint par Denis (plus de 300 m2 à couvrir!), achevé en 1912 et pour lequel un atelier lui fut spécialement construit à Saint-Germain-en-Laye (bâti par l'entreprise Perret, comme le théâtre), évoque L'Histoire de la musique: il se compose de quatre grands panneaux horizontaux - L'Orchestique grecque, L'Opéra, La Symphonie et Le Drame Lyrique - séparés par des tondi (de plus de deux mètres cinquante de diamètre chacun!) L'Orchestre, Le Choeur, La Sonate et L'Orgue. Le panneau du Choeur (fig. 13), placé au dessus de la scène à droite, se situe entre les origines de la musique et de la danse dans l'antiquité et l'opéra classique, tous deux liés par la figure d'Orphée. Paul Jamot le décrit ainsi: « C'est le choeur de l'église, la voix pure sans accompagnement, comme dans le chant grégorien (unisson), ou dans le chant palestrinien (polyphonie vocale). Devant l'aigle liturgique du lutrin, de jeunes garçons en robe et en surplis forment deux groupes voisins. On reconnaît que les plus jeunes chantent à l'unisson parce qu'ils sont plusieurs à lire dans le même antiphonaire. Les autres chantent en parties un hymne de Palestrina. Le plus grand lève la main pour battre la mesure et son doigt semble aussi indiquer le ciel. Le peintre n'avait guère que des lignes verticales pour remplir le champ circulaire du médaillon. Il lui suffit d'incliner l'une vers l'autre deux jeunes têtes attentives au même livre et de disposer sur deux plans ses chanteurs, pour obtenir des courbes aussi agréables que naturelles » 1. « Ce grand dessin est préparatoire à un des médaillons ornant la coupole de la grande salle du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, dont on vient de fêter le centenaire (en avril 2013) » Très sensible aux voix, Denis était un familier des chants d'église et un amateur de chant grégorien. Rappelons qu'il s'est intéressé aux théories novatrices de Georges Houdard en la matière (qu'il a défendues), et qu'il a suivi de près la Chorale des Franciscaines de Saint-Germain-en-Laye (conduite par l'abbé Clément Besse, et accompagnée par l'organiste Albert Alain). Il n'est pas surprenant que l'artiste ait repris ce motif du Choeur pour illustrer le programme d'un concert de cette chorale (le 6 janvier 1921) organisé, durant la IIe Exposition d'Art Chrétien Moderne, par la Société de Saint-Jean au Pavillon de Marsan (Union Centrale des Arts décoratifs) (fig. 12). On reconnaît ici, à gauche, le Père Adalbert, déjà figuré par Denis dans Les moines de Beuron (1904, huile sur toile, 97 x 147 cm, musée départemental Maurice Denis aux côtés de Jan Verkade - l'ancien Nabi devenu bénédictin - et du Père Didier, qui considéraient que l'art chrétien contemporain trouverait sa meilleure inspiration dans l'art grec (d'où sa présence ici, proche

Auktionsarchiv: Los-Nr. 13
Auktion:
Datum:
12.02.2014
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32 rue Drouot
75009 Paris
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contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
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