Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 380

LARGE CONSOLE À RESSAUT D'ANGLES

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.216 $ - 3.324 $
Zuschlagspreis:
2.340 €
ca. 2.592 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 380

LARGE CONSOLE À RESSAUT D'ANGLES

Schätzpreis
2.000 € - 3.000 €
ca. 2.216 $ - 3.324 $
Zuschlagspreis:
2.340 €
ca. 2.592 $
Beschreibung:

LARGE CONSOLE À RESSAUT D'ANGLES, ESTAMPILLÉE DE CHARLES ERDMAN RICHTER, ÉPOQUE LOUIS XVI, VERS 1785 En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronzes ciselés et dorés, dessus et entretoise de marbre bleu turquin, elle ouvre par un grand tiroir en ceinture. Une galerie en bronze à balustre et festons à pompons, ceinture le dessus. Une galerie identique ceinture la façade et les côtés de la tablette d'entretoise. Le tiroir et chaque côté sont habillés de rais-de-cœurs formant cadre sur fond d'ébène. Entrée de serrure et paire de poignées tombantes. La ceinture est soulignée par une moulure à bords plats sur ces trois faces. Les têtes de pieds, de la hauteur du tiroir, sont incrustées de grattoirs en bronze. Quatre colonnes fuselées en acajou, à décor de cannelures incrustées de laiton, maintiennent l'ensemble qui présente un fond de miroir (remplacé) et se terminent par quatre pieds toupies bagués de bronze et d'un sabot tourné. Poinçon JME de la jurande des maîtres ébénistes. (Accidents et usures d'usages, fond de miroir changé) A large Louis XVI mahogany veneer and gilt-bronze console, stamped by Charles Erdman Richter, c. 1785. HAUT. 90 CM - LARG. 133 CM - PROF. 42 CM • 35 3/8 X 52 3/8 X 16 1/2 IN. €2,000-3,000 Charles-Erdman RICHTER (1745-1829), reçu Maître le 4 février 1784. Fournisseur du Mobilier de la Couronne, il se distingua dans la fabrication de meubles en acajou, tels que des bureaux à cylindre, des bibliothèques, commodes et consoles, des tables de fantaisie… et collabora avec des ébénistes prestigieux tels que Reisener. Les meubles de notre ébéniste sont rares sur le marché, nous pouvons citer une commode présentée chez Sotheby's New York, 2février 2019, lot 871, adjugé 13240€. Georges Jacob (1739-1814) est l’un des meilleurs ébénistes de son époque. Son nom est synonyme d’excellence. Ses œuvres, toujours harmonieuses et élégantes, étaient d’une technique et d’une exécution parfaites Georges Jacob vint à Paris en 1755; après son stage de compagnonnage chez Louis Delanois il obtint la maîtrise le 4septembre 1765.Très vite, une belle clientèle permet à Georges Jacob d’installer ses ateliers, d’abord rue de Cléry, puis, en 1775, 57, rue Meslée (aujourd’hui Meslay, Paris, IIIe), avec de vastes ateliers et hangars. Il devient le fournisseur des Tuileries, de Marie-Antoinette et des princes, frères du Roi. Puis, Il exécute pour le peintre Jacques Louis David un ameublement pour son atelier du Louvre qu’il utilisa ensuite pour la mise en scène de ses tableaux. Plus tard, Georges Jacob décora la salle de la Convention, sur les dessins de Percier et Fontaine, préludant ainsi l’incessante collaboration de ces architectes avec ses deux fils. Nos chaises sont un témoignage de l’anglomanie qui sévissait à la fin du règne de Louis XVI. Georges Jacob en fut l’un des grands promoteurs, influencé par les modèles anglais de Chippendale et d’Adam. Il est probable même que ce fut lui qui introduisit en France ces sièges d’acajou qui devaient lui plaire par la difficulté même du travail. Il exécute des chaises à l’anglaise en cherchant continuellement à leur donner de nouvelles formes, avec un dossier percé en gerbe, en éventail ou en lyre à l’instar de celles que nous vous présentons. La lyre; inspirée du répertoire grec antique, instrument légendaire qu’Hermès aurait façonné et offert à Apollon, dieu de la lumière et de la musique, devient un motif très apprécié à l’époque du renouveau néo-classique. Jacob lui accorde ici le rôle principal sur ces merveilleuses chaises de musique. L’originalité de ce siège tient dans la forme du dossier totalement occupé par la lyre. Il n’est pas question ici; comme sur les huit chaises conservées au Petit Trianon à Versailles, ou bien sur celle conservée au château de Fontainebleau (illustrée dans E. Dumonthier, Les Sièges de Jacob Frères, époques du Directoire et du Consulat, Paris, s.d.); de l’inclure dans un encadrement rectangulaire plus classique. Georges Jacob va ici encore plus loin

Auktionsarchiv: Los-Nr. 380
Auktion:
Datum:
03.12.2019
Auktionshaus:
Tajan
37, rue des Mathurins
75008 Paris
Frankreich
mercier-c@tajan.com
+33 (0)1 53303030
Beschreibung:

LARGE CONSOLE À RESSAUT D'ANGLES, ESTAMPILLÉE DE CHARLES ERDMAN RICHTER, ÉPOQUE LOUIS XVI, VERS 1785 En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronzes ciselés et dorés, dessus et entretoise de marbre bleu turquin, elle ouvre par un grand tiroir en ceinture. Une galerie en bronze à balustre et festons à pompons, ceinture le dessus. Une galerie identique ceinture la façade et les côtés de la tablette d'entretoise. Le tiroir et chaque côté sont habillés de rais-de-cœurs formant cadre sur fond d'ébène. Entrée de serrure et paire de poignées tombantes. La ceinture est soulignée par une moulure à bords plats sur ces trois faces. Les têtes de pieds, de la hauteur du tiroir, sont incrustées de grattoirs en bronze. Quatre colonnes fuselées en acajou, à décor de cannelures incrustées de laiton, maintiennent l'ensemble qui présente un fond de miroir (remplacé) et se terminent par quatre pieds toupies bagués de bronze et d'un sabot tourné. Poinçon JME de la jurande des maîtres ébénistes. (Accidents et usures d'usages, fond de miroir changé) A large Louis XVI mahogany veneer and gilt-bronze console, stamped by Charles Erdman Richter, c. 1785. HAUT. 90 CM - LARG. 133 CM - PROF. 42 CM • 35 3/8 X 52 3/8 X 16 1/2 IN. €2,000-3,000 Charles-Erdman RICHTER (1745-1829), reçu Maître le 4 février 1784. Fournisseur du Mobilier de la Couronne, il se distingua dans la fabrication de meubles en acajou, tels que des bureaux à cylindre, des bibliothèques, commodes et consoles, des tables de fantaisie… et collabora avec des ébénistes prestigieux tels que Reisener. Les meubles de notre ébéniste sont rares sur le marché, nous pouvons citer une commode présentée chez Sotheby's New York, 2février 2019, lot 871, adjugé 13240€. Georges Jacob (1739-1814) est l’un des meilleurs ébénistes de son époque. Son nom est synonyme d’excellence. Ses œuvres, toujours harmonieuses et élégantes, étaient d’une technique et d’une exécution parfaites Georges Jacob vint à Paris en 1755; après son stage de compagnonnage chez Louis Delanois il obtint la maîtrise le 4septembre 1765.Très vite, une belle clientèle permet à Georges Jacob d’installer ses ateliers, d’abord rue de Cléry, puis, en 1775, 57, rue Meslée (aujourd’hui Meslay, Paris, IIIe), avec de vastes ateliers et hangars. Il devient le fournisseur des Tuileries, de Marie-Antoinette et des princes, frères du Roi. Puis, Il exécute pour le peintre Jacques Louis David un ameublement pour son atelier du Louvre qu’il utilisa ensuite pour la mise en scène de ses tableaux. Plus tard, Georges Jacob décora la salle de la Convention, sur les dessins de Percier et Fontaine, préludant ainsi l’incessante collaboration de ces architectes avec ses deux fils. Nos chaises sont un témoignage de l’anglomanie qui sévissait à la fin du règne de Louis XVI. Georges Jacob en fut l’un des grands promoteurs, influencé par les modèles anglais de Chippendale et d’Adam. Il est probable même que ce fut lui qui introduisit en France ces sièges d’acajou qui devaient lui plaire par la difficulté même du travail. Il exécute des chaises à l’anglaise en cherchant continuellement à leur donner de nouvelles formes, avec un dossier percé en gerbe, en éventail ou en lyre à l’instar de celles que nous vous présentons. La lyre; inspirée du répertoire grec antique, instrument légendaire qu’Hermès aurait façonné et offert à Apollon, dieu de la lumière et de la musique, devient un motif très apprécié à l’époque du renouveau néo-classique. Jacob lui accorde ici le rôle principal sur ces merveilleuses chaises de musique. L’originalité de ce siège tient dans la forme du dossier totalement occupé par la lyre. Il n’est pas question ici; comme sur les huit chaises conservées au Petit Trianon à Versailles, ou bien sur celle conservée au château de Fontainebleau (illustrée dans E. Dumonthier, Les Sièges de Jacob Frères, époques du Directoire et du Consulat, Paris, s.d.); de l’inclure dans un encadrement rectangulaire plus classique. Georges Jacob va ici encore plus loin

Auktionsarchiv: Los-Nr. 380
Auktion:
Datum:
03.12.2019
Auktionshaus:
Tajan
37, rue des Mathurins
75008 Paris
Frankreich
mercier-c@tajan.com
+33 (0)1 53303030
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen