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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

CRAUZAT (E. de)

Schätzpreis
1.000 € - 1.200 €
ca. 1.311 $ - 1.574 $
Zuschlagspreis:
1.000 €
ca. 1.311 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

CRAUZAT (E. de)

Schätzpreis
1.000 € - 1.200 €
ca. 1.311 $ - 1.574 $
Zuschlagspreis:
1.000 €
ca. 1.311 $
Beschreibung:

La Reliure française de 1900 à 1925. Paris, René Kieffer, 1932. 2 volumes in-4, maroquin aubergine, large composition ornementale constituée d'un champ de pastilles ovales or, le centre et deux bandes transversales des mêmes pastilles au palladium, dos lisse orné de même, doublure et gardes de papier peint, tête dorée, non rogné, couverture et dos (René Kieffer). Édition originale. Excellent ouvrage de référence sur l'art français de la reliure dans le premier quart du vingtième siècle, illustré de 395 planches hors texte en différents tons, dont une numérotée 55 bis, chaque planche donnant la reproduction d'une ou plusieurs reliures. Tirage à 500 exemplaires sur vélin teinté. INTÉRESSANTE RELIURE DE RENÉ KIEFFER, ÉDITEUR DE L'OUVRAGE. Charnières frottées, jeu dans le second plat du premier volume. Préface Chacun connaît le nom de Félix Marcilhac, et il serait vain de tenter de produire ici la liste des ventes prestigieuses d'objets ou de mobilier Art Nouveau ou Art Déco auxquelles il a apporté le concours de son expertise. Historien et spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, il a publié de nombreux ouvrages qui font aujourd'hui autorité sur des artistes ou des décorateurs: René Lalique - il fut l'initiateur du musée éponyme au Japon -, Edouard Sandoz, Chana Orlof, Joseph Csaky Gustave Miklos Jean Dunand Paul Jouve Jacques Majorelle André Groult et la maison de décoration Dominique; il termine aujourd'hui le catalogue raisonné de Maurice Marinot le célèbre verrier. À tous ces mérites, Félix Marcilhac ajoute celui (et non le moindre à mes yeux) d'avoir fait partie du premier groupe des aventuriers de l'Ar t Déco, les vaillants redécouvreurs de ses beautés et les défricheurs de ses arcanes. Ils n'étaient pas nombreux ceux qui, vers la fin des années 60, s'intéressèrent à tous ces artistes et artisans qui font à nouveau aujourd'hui l'admiration de tous par le renouvellement dont ils ont fait preuve et la perfection luxueuse de leurs créations. Ce ne fut pas facile, et il fut un temps où aucun expert ne possédait la compréhension d'un meuble de Eugène Prinz ou de Pierre Legrain d'une statue de Gustave Miklos d'un coffret de Jean Goulden d'une dinanderie de Jean Dunand d'un fauteuil d'Eileen Gray ou d'un bijou de Georges Fouquet la juste place à donner à une verrerie de François-Émile Decorchemont ou de Maurice Marinot Il fallut éplucher les revues de décoration et les catalogues d'exposition de l'époque, interroger les artistes encore vivants, leurs descendants, mettre à profit leurs archives, fouiller les musées, mettre de l'ordre enfin. Et j'admire sincèrement ceux qui ont eu l'oeil et l'ouverture d'esprit suffisants, et qui, par passion, n'ont pas craint de s'atteler à l'immense tâche qui fut celle de disperser les ténèbres. Un livre récent de José Alvarez le passionnant Histoires de l'Art Déco, paru en 2010, retrace la saga de cette redécouverte progressive. Félix Marcilhac y tient évidemment sa place, aux côtés des jeunes marchands, les Blondel, Lesieutre, Manoukian, Vallois, Walker, qui opérèrent, selon l'expression de José Alvarez le sauvetage d'un patrimoine français négligé. Félix Marcilhac a fait plus encore, en fondant une dynastie, son fils Félix-Félix se dédiant à la célèbre galerie ouverte en 1969 rue Bonaparte, sa fille Amélie qui suit ses traces d'expert pour les ventes publiques et son goût d'historien en publiant tout récemment un livre consacré au décorateur-ensemblier Marcel Coard, son autre fille, Joséphine, exerçant dans les ventes publiques la spécialité « vintage »; seule sa fille aînée, Éléonore, a suivi une autre voie et poursuit une carrière d'avocate. Ainsi fait, le nom de Marcilhac, si haut placé par Félix le père, aujourd'hui le symbole de la passion alliée aux deux compléments indispensables la science et le travail, n'est-il pas près de cesser de briller. Je vous présente aujourd'hui sa bibliothèque, c'est-à-dire dans son esprit non pas tant celle d'un bibliophile que celle d'un

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
05.12.2012
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

La Reliure française de 1900 à 1925. Paris, René Kieffer, 1932. 2 volumes in-4, maroquin aubergine, large composition ornementale constituée d'un champ de pastilles ovales or, le centre et deux bandes transversales des mêmes pastilles au palladium, dos lisse orné de même, doublure et gardes de papier peint, tête dorée, non rogné, couverture et dos (René Kieffer). Édition originale. Excellent ouvrage de référence sur l'art français de la reliure dans le premier quart du vingtième siècle, illustré de 395 planches hors texte en différents tons, dont une numérotée 55 bis, chaque planche donnant la reproduction d'une ou plusieurs reliures. Tirage à 500 exemplaires sur vélin teinté. INTÉRESSANTE RELIURE DE RENÉ KIEFFER, ÉDITEUR DE L'OUVRAGE. Charnières frottées, jeu dans le second plat du premier volume. Préface Chacun connaît le nom de Félix Marcilhac, et il serait vain de tenter de produire ici la liste des ventes prestigieuses d'objets ou de mobilier Art Nouveau ou Art Déco auxquelles il a apporté le concours de son expertise. Historien et spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, il a publié de nombreux ouvrages qui font aujourd'hui autorité sur des artistes ou des décorateurs: René Lalique - il fut l'initiateur du musée éponyme au Japon -, Edouard Sandoz, Chana Orlof, Joseph Csaky Gustave Miklos Jean Dunand Paul Jouve Jacques Majorelle André Groult et la maison de décoration Dominique; il termine aujourd'hui le catalogue raisonné de Maurice Marinot le célèbre verrier. À tous ces mérites, Félix Marcilhac ajoute celui (et non le moindre à mes yeux) d'avoir fait partie du premier groupe des aventuriers de l'Ar t Déco, les vaillants redécouvreurs de ses beautés et les défricheurs de ses arcanes. Ils n'étaient pas nombreux ceux qui, vers la fin des années 60, s'intéressèrent à tous ces artistes et artisans qui font à nouveau aujourd'hui l'admiration de tous par le renouvellement dont ils ont fait preuve et la perfection luxueuse de leurs créations. Ce ne fut pas facile, et il fut un temps où aucun expert ne possédait la compréhension d'un meuble de Eugène Prinz ou de Pierre Legrain d'une statue de Gustave Miklos d'un coffret de Jean Goulden d'une dinanderie de Jean Dunand d'un fauteuil d'Eileen Gray ou d'un bijou de Georges Fouquet la juste place à donner à une verrerie de François-Émile Decorchemont ou de Maurice Marinot Il fallut éplucher les revues de décoration et les catalogues d'exposition de l'époque, interroger les artistes encore vivants, leurs descendants, mettre à profit leurs archives, fouiller les musées, mettre de l'ordre enfin. Et j'admire sincèrement ceux qui ont eu l'oeil et l'ouverture d'esprit suffisants, et qui, par passion, n'ont pas craint de s'atteler à l'immense tâche qui fut celle de disperser les ténèbres. Un livre récent de José Alvarez le passionnant Histoires de l'Art Déco, paru en 2010, retrace la saga de cette redécouverte progressive. Félix Marcilhac y tient évidemment sa place, aux côtés des jeunes marchands, les Blondel, Lesieutre, Manoukian, Vallois, Walker, qui opérèrent, selon l'expression de José Alvarez le sauvetage d'un patrimoine français négligé. Félix Marcilhac a fait plus encore, en fondant une dynastie, son fils Félix-Félix se dédiant à la célèbre galerie ouverte en 1969 rue Bonaparte, sa fille Amélie qui suit ses traces d'expert pour les ventes publiques et son goût d'historien en publiant tout récemment un livre consacré au décorateur-ensemblier Marcel Coard, son autre fille, Joséphine, exerçant dans les ventes publiques la spécialité « vintage »; seule sa fille aînée, Éléonore, a suivi une autre voie et poursuit une carrière d'avocate. Ainsi fait, le nom de Marcilhac, si haut placé par Félix le père, aujourd'hui le symbole de la passion alliée aux deux compléments indispensables la science et le travail, n'est-il pas près de cesser de briller. Je vous présente aujourd'hui sa bibliothèque, c'est-à-dire dans son esprit non pas tant celle d'un bibliophile que celle d'un

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
05.12.2012
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 47427801
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