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Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Paul KRÔN (1869-1936)

Schätzpreis
600 € - 800 €
ca. 797 $ - 1.063 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 1

Paul KRÔN (1869-1936)

Schätzpreis
600 € - 800 €
ca. 797 $ - 1.063 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

La plage.Huile sur toile.Signée en bas à gauche.(Accident).46 x 61 cm. Né le 18 mars 1869 à Besançon, dans le Doubs, de père alsacien et de mère champenoise, le douzième de treize enfants, il avait sept à huit ans quand sa famille vint habiter Lyon. Âgé de douze ans à la mort de son père, il quitta l’école pour aller travailler dans les campagnes où il vendait de la toile. Á treize ans il se fractura la jambe en sautant dans un train en marche. Il mit à profit une longue période de convalescence pour reprendre ses études et sortit diplômé de l’école de La Martinière. Mais surtout, la souffrance physique et l’impossibilité de se mêler aux jeux de son âge exercèrent sur lui, même après sa guérison, une profonde influence. Très vite le goût du dessin lui était venu et on ne devait plus jamais le voir sans un petit bout de crayon dont il se servait sans relâche. Il avait seize ans quand sa mère quitta Lyon pour Marseille avec ses enfants vers 1885. Vendeur dans un magasin de confection pour hommes où il faisait des dessins pour décorer les étiquettes, il fut remarqué par Monticelli. C’est de lui qu’il reçut le conseil de n’avoir pour maître que la nature et de beaucoup travailler, un conseil qu’il suivit scrupuleusement. Il rêvait d’aller à Paris et d’être peintre, mais sa mère le retenait. C’est seulement après être resté cinq ou six années à Marseille qu’en 1890 il décida sa famille à se rendre avec lui dans la capitale. Ayant débuté dans l’industrie, il consacrait tous ses instants de liberté à la peinture et à sa famille. Il ne fréquentait pas les peintres et jamais il n’appartint à un quelconque groupe. Sans avoir aucunement le goût de la solitude, il se sentait porté à travailler en isolé. À 32 ans, il épousa une jeune fille de Reims. L’art prit progressivement une place prépondérante dans sa vie avant de prendre sa vie tout entière. Il se mit à collectionner les faïences, où son goût très sûr en fit bientôt l’un des connaisseurs incontestés de Paris et lui permit d’ouvrir un magasin avenue de Friedland ; mais tous ses jours de liberté et de très longues périodes de vacances furent consacrés entièrement à la peinture. De chaque sortie, il revenait avec une toile achevée en plein air, que jamais il ne retouchait en atelier. Le travail d’atelier était réservé aux natures mortes, aux portraits et à des études qui ont surtout la valeur de recherches. Plusieurs expositions commençaient à le mettre en renom (deux chez Bernheim-Jeune en 1933 et une chez Blot en 1935) lorsque, le 17 janvier 1936 à Paris, il succomba à une maladie dont il avait souffert pendant plusieurs années, mais qui ne l’avait pas empêché de peindre jusqu’à la veille de sa mort avec plus d’exaltation et de joie que jamais. Il laissait une femme et deux filles. Son oeuvre comprend principalement des paysages, des natures mortes, des marines, des églises, des sujets religieux, des portraits et de nombreux dessins. Il faut signaler tout particulièrement une suite de quatre très grandes toiles sur les places et les monuments de Paris: l’Opéra, la Concorde, l’Étoile et Notre-Dame de Paris. Des oeuvres de Paul Krôn figurent au Musée d’Art Moderne («Bateau au Pyla»), au Petit-Palais («Chrysanthèmes») et au Musée de l’Île-de-France à Sceaux (« L’Île de la Jatte »). Il laissait également une collection composée d’un millier de pièces de Delft et d’autres faïences, céramiques ou porcelaines. Certaines appartiennent maintenant (par dons ou par achats) à des institutions publiques

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
25.01.2013
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

La plage.Huile sur toile.Signée en bas à gauche.(Accident).46 x 61 cm. Né le 18 mars 1869 à Besançon, dans le Doubs, de père alsacien et de mère champenoise, le douzième de treize enfants, il avait sept à huit ans quand sa famille vint habiter Lyon. Âgé de douze ans à la mort de son père, il quitta l’école pour aller travailler dans les campagnes où il vendait de la toile. Á treize ans il se fractura la jambe en sautant dans un train en marche. Il mit à profit une longue période de convalescence pour reprendre ses études et sortit diplômé de l’école de La Martinière. Mais surtout, la souffrance physique et l’impossibilité de se mêler aux jeux de son âge exercèrent sur lui, même après sa guérison, une profonde influence. Très vite le goût du dessin lui était venu et on ne devait plus jamais le voir sans un petit bout de crayon dont il se servait sans relâche. Il avait seize ans quand sa mère quitta Lyon pour Marseille avec ses enfants vers 1885. Vendeur dans un magasin de confection pour hommes où il faisait des dessins pour décorer les étiquettes, il fut remarqué par Monticelli. C’est de lui qu’il reçut le conseil de n’avoir pour maître que la nature et de beaucoup travailler, un conseil qu’il suivit scrupuleusement. Il rêvait d’aller à Paris et d’être peintre, mais sa mère le retenait. C’est seulement après être resté cinq ou six années à Marseille qu’en 1890 il décida sa famille à se rendre avec lui dans la capitale. Ayant débuté dans l’industrie, il consacrait tous ses instants de liberté à la peinture et à sa famille. Il ne fréquentait pas les peintres et jamais il n’appartint à un quelconque groupe. Sans avoir aucunement le goût de la solitude, il se sentait porté à travailler en isolé. À 32 ans, il épousa une jeune fille de Reims. L’art prit progressivement une place prépondérante dans sa vie avant de prendre sa vie tout entière. Il se mit à collectionner les faïences, où son goût très sûr en fit bientôt l’un des connaisseurs incontestés de Paris et lui permit d’ouvrir un magasin avenue de Friedland ; mais tous ses jours de liberté et de très longues périodes de vacances furent consacrés entièrement à la peinture. De chaque sortie, il revenait avec une toile achevée en plein air, que jamais il ne retouchait en atelier. Le travail d’atelier était réservé aux natures mortes, aux portraits et à des études qui ont surtout la valeur de recherches. Plusieurs expositions commençaient à le mettre en renom (deux chez Bernheim-Jeune en 1933 et une chez Blot en 1935) lorsque, le 17 janvier 1936 à Paris, il succomba à une maladie dont il avait souffert pendant plusieurs années, mais qui ne l’avait pas empêché de peindre jusqu’à la veille de sa mort avec plus d’exaltation et de joie que jamais. Il laissait une femme et deux filles. Son oeuvre comprend principalement des paysages, des natures mortes, des marines, des églises, des sujets religieux, des portraits et de nombreux dessins. Il faut signaler tout particulièrement une suite de quatre très grandes toiles sur les places et les monuments de Paris: l’Opéra, la Concorde, l’Étoile et Notre-Dame de Paris. Des oeuvres de Paul Krôn figurent au Musée d’Art Moderne («Bateau au Pyla»), au Petit-Palais («Chrysanthèmes») et au Musée de l’Île-de-France à Sceaux (« L’Île de la Jatte »). Il laissait également une collection composée d’un millier de pièces de Delft et d’autres faïences, céramiques ou porcelaines. Certaines appartiennent maintenant (par dons ou par achats) à des institutions publiques

Auktionsarchiv: Los-Nr. 1
Auktion:
Datum:
25.01.2013
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
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