Beschreibung:

La forêt magique, 1897 Lithographie symboliste réhaussée à l’encre bronze doré 19,3 x 15,5 cm à l'image et 57,8 x 48,2 cm à la marge Signé au crayon en bas à droite Marcel-Lenoir-et numéroté en bas à droite 22/25 On y joint une esquisse, signé Marcel-Lenoir- Nous remercions Madame Marie Ange Namy de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre. La forêt magique est une enluminure réalisée en 1897, dont il demeure une lithographie polychrome, réhaussée à l’encre bronze doré. Dans une forêt magique, labyrinthique, ensorcelante, au parterre de fleurs roses, le poète, androgyne, s’élève vers le ciel, où l’attend, en haut, à droite, l’ancre divine gardée par des vautours. Il est entouré de créatures fantasmatiques, nymphes, nues, fantomales, incarnant les esprits de la forêt. Deux d’entre elles, musiciennes, jouent de la flûte, à gauche et de la harpe, à droite. D’autres, prêtresses, présentent des objets liturgiques. Au premier plan, à gauche, l’une tient un encensoir orfévré, il est serti de figures angéliques en prière. Au second plan, à gauche, l’une tient une roue fleurie, puis une autre tient un calice. A droite, une nymphe agenouillée, présente sur sa main, un vase transparent garni de fleurs de lys. Au dernier plan, en haut à gauche, dans l’ombre des ténèbres, se terre le masque d’un monstre, le regard avide, assoiffé, bouche ouverte, s’apprête à avaler, il symbolise le mal et la déchéance. A gauche, toujours, une nymphe tient une statuette figurant une figure féminine ailée, une créature angélique, juchée sur un globe terrestre. Au centre, une nymphe offre la tête de Saint Jean-Baptiste, décapitée sur un plateau. A droite, une nymphe tient un sceptre orné d’un monstre, une autre, tient une roue. Des étoiles scintillent au côté du cœur. Aux côtés du poète, à gauche, des papillons voltigent, il est associé au dieu du rêve Hypnos, au mythe d’Eros et de Psyché. Il est l’âme disposée par le Créateur dans le corps d’Adam, le royaume des cieux et la transsubstantiation. A droite, un dragon lèche le sexe du poète ; il souligne notamment la renaissance juvénile psychique au monde de l’âme et des symboles. La forêt végétalisée apparaît tel le Paradis végétal de la Genèse mais également un lieu magique, enchanteur, d’envoûtement et de sorcellerie. Marcel-Lenoir-célèbre le mariage spirituel de l’âme et de la nature. Des tonalités de vert et d’or font de cette œuvre un joyau et le dessin en est ciselé. Marcel-Lenoir-renouvelle ainsi le thème du bois sacré dans le modernisme du Symbolisme et de l’Art nouveau et il imagine ainsi une nature féerique, surnaturelle, issue des contes médiévaux et de la poésie symboliste contemporaine. H: 58 x L: 48 cm