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Auktionsarchiv: Los-Nr. 380

Karl-Pierre DAUBIGNY Paris, 1846 - Auvers-sur-Oise, 1886 La falaise de Villerville

Schätzpreis
10.000 € - 12.000 €
ca. 12.732 $ - 15.278 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 380

Karl-Pierre DAUBIGNY Paris, 1846 - Auvers-sur-Oise, 1886 La falaise de Villerville

Schätzpreis
10.000 € - 12.000 €
ca. 12.732 $ - 15.278 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Karl-Pierre DAUBIGNY Paris, 1846 - Auvers-sur-Oise, 1886 La falaise de Villerville Huile sur toile signée 'Daubigny' en bas à droite Hauteur : 50 Largeur : 82 cm Provenance : Collection Locquin à partir de 1879 ; Collection Jean Locquin en 1937 puis par descendance. Expositions : 'Chefs-d'œuvre de l'Art Français', Palais National des Arts, Paris, 1937, n° 286, comme "Charles-François Daubigny" Bibliographie : Etienne Moreau Nélaton, 'Daubigny raconté par lui-même', Paris, éd. Henri Laurens 1925, probablement p. 84 Commentaire : Villerville, village situé près de Deauville sur la côte normande, fut un lieu d'inspiration privilégié de Karl Daubigny et de son père Charles-François-(Paris, 1817-1878) ; tous deux y produisirent de nombreuses toiles. Très tôt le fils accompagne le père dans ses nombreuses pérégrinations à travers la Normandie et l'Ile de France, notamment à Auvers-sur-Oise qui était le 'port d'attache' du fameux 'Botin' qui bien plus qu'un atelier flottant fut le lieu de vie presque quotidien du maître et de son élève pendant une dizaine d'années. Cette grande promiscuité artistique est notamment l'une des raisons pour lesquelles les premières œuvres du fils ont souvent été confondues avec celles du père auprès de qui elles furent réalisées. Lors de l'exposition 'Chefs-d'œuvre de l'art français', tenue à Paris en 1937, notre tableau fut présenté sous une attribution erronée à Charles-François-Daubigny (1). Cette confusion entre les œuvres du père, Charles-François- et celles de son fils Karl, s'explique tant par la proximité des sujets traités que par la grande ressemblance de leurs signatures. Au début de sa carrière, Karl signait en effet de la même manière que son père. Puis, passant de " Charles-Pierre " à " Daubigny fils " en 1863, c'est en 1867, à l'âge de 21 ans, que l'artiste adopta le prénom " Karl " définitif ainsi qu'une signature différente de celle de son père. De plus, le sujet de notre tableau a également été représenté par Charles-François-(2) ; et il est séduisant de penser, compte-tenu de la grande ressemblance des deux œuvres, qu'ils peignirent ces toiles ensemble sur le motif. En 1925, dans son ouvrage Daubigny raconté par lui-même, Etienne Moreau Nélaton écrit en effet : " … la mer a-t-elle reçu, cette année-là [1863], la visite des deux chevalets qui se plantent désormais l'un près de l'autre dans la campagne ? C'est bien probable. Car, au Salon, redevenu annuel, qui ouvre ses portes le 1er mai 1864, Daubigny et son " Charlot " ont exposé chacun une vue de Villerville. (3) " Au Salon de 1864, Karl Daubigny exposa une vue du 'Pré des Graves' (4), sujet également traité plusieurs fois par son père (5). Témoignage de l'œuvre de jeunesse de Karl Daubigny 'La Falaise de Villerville' illustre son apprentissage auprès d'un père renommé dont il parvint néanmoins à se démarquer. L'authenticité de cette œuvre a été reconnue par Madame Michèle Lannoy-Duputel que nous remercions pour son aide à la rédaction de cette notice. Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur. (1) Chefs-d'œuvre de l'Art français, Paris, Palais national des Arts, 1937, n° 286. (2) Le tableau de Charles-François- Falaises à Villerville-sur-Mer, présenté au Salon de 1864, est aujourd'hui conservé au musée Mesdag à La Haye. L'œuvre, signée et datée de 1872, avait été reprise par Charles-François-Daubigny en vue de l'Exposition universelle de Vienne en 1873. (3) E. Moreau-Nélaton, Daubigny raconté par lui-même, Paris, éd. H. Laurens, 1925, p. 84. (4)Huile sur toile, 85 x 160 cm, vente anonyme Caen, Hôtel des Ventes du Théâtre, 6 décembre 1998, n° 14. (5) Citons notamment les Graves de Villerville, 1859, Paris, Musée du Louvre, RF 1373 et Le pré des Graves à Villerville, 1875, Paris, musée d'Orsay, RF 1962-22.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 380
Auktion:
Datum:
13.11.2008
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Karl-Pierre DAUBIGNY Paris, 1846 - Auvers-sur-Oise, 1886 La falaise de Villerville Huile sur toile signée 'Daubigny' en bas à droite Hauteur : 50 Largeur : 82 cm Provenance : Collection Locquin à partir de 1879 ; Collection Jean Locquin en 1937 puis par descendance. Expositions : 'Chefs-d'œuvre de l'Art Français', Palais National des Arts, Paris, 1937, n° 286, comme "Charles-François Daubigny" Bibliographie : Etienne Moreau Nélaton, 'Daubigny raconté par lui-même', Paris, éd. Henri Laurens 1925, probablement p. 84 Commentaire : Villerville, village situé près de Deauville sur la côte normande, fut un lieu d'inspiration privilégié de Karl Daubigny et de son père Charles-François-(Paris, 1817-1878) ; tous deux y produisirent de nombreuses toiles. Très tôt le fils accompagne le père dans ses nombreuses pérégrinations à travers la Normandie et l'Ile de France, notamment à Auvers-sur-Oise qui était le 'port d'attache' du fameux 'Botin' qui bien plus qu'un atelier flottant fut le lieu de vie presque quotidien du maître et de son élève pendant une dizaine d'années. Cette grande promiscuité artistique est notamment l'une des raisons pour lesquelles les premières œuvres du fils ont souvent été confondues avec celles du père auprès de qui elles furent réalisées. Lors de l'exposition 'Chefs-d'œuvre de l'art français', tenue à Paris en 1937, notre tableau fut présenté sous une attribution erronée à Charles-François-Daubigny (1). Cette confusion entre les œuvres du père, Charles-François- et celles de son fils Karl, s'explique tant par la proximité des sujets traités que par la grande ressemblance de leurs signatures. Au début de sa carrière, Karl signait en effet de la même manière que son père. Puis, passant de " Charles-Pierre " à " Daubigny fils " en 1863, c'est en 1867, à l'âge de 21 ans, que l'artiste adopta le prénom " Karl " définitif ainsi qu'une signature différente de celle de son père. De plus, le sujet de notre tableau a également été représenté par Charles-François-(2) ; et il est séduisant de penser, compte-tenu de la grande ressemblance des deux œuvres, qu'ils peignirent ces toiles ensemble sur le motif. En 1925, dans son ouvrage Daubigny raconté par lui-même, Etienne Moreau Nélaton écrit en effet : " … la mer a-t-elle reçu, cette année-là [1863], la visite des deux chevalets qui se plantent désormais l'un près de l'autre dans la campagne ? C'est bien probable. Car, au Salon, redevenu annuel, qui ouvre ses portes le 1er mai 1864, Daubigny et son " Charlot " ont exposé chacun une vue de Villerville. (3) " Au Salon de 1864, Karl Daubigny exposa une vue du 'Pré des Graves' (4), sujet également traité plusieurs fois par son père (5). Témoignage de l'œuvre de jeunesse de Karl Daubigny 'La Falaise de Villerville' illustre son apprentissage auprès d'un père renommé dont il parvint néanmoins à se démarquer. L'authenticité de cette œuvre a été reconnue par Madame Michèle Lannoy-Duputel que nous remercions pour son aide à la rédaction de cette notice. Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur. (1) Chefs-d'œuvre de l'Art français, Paris, Palais national des Arts, 1937, n° 286. (2) Le tableau de Charles-François- Falaises à Villerville-sur-Mer, présenté au Salon de 1864, est aujourd'hui conservé au musée Mesdag à La Haye. L'œuvre, signée et datée de 1872, avait été reprise par Charles-François-Daubigny en vue de l'Exposition universelle de Vienne en 1873. (3) E. Moreau-Nélaton, Daubigny raconté par lui-même, Paris, éd. H. Laurens, 1925, p. 84. (4)Huile sur toile, 85 x 160 cm, vente anonyme Caen, Hôtel des Ventes du Théâtre, 6 décembre 1998, n° 14. (5) Citons notamment les Graves de Villerville, 1859, Paris, Musée du Louvre, RF 1373 et Le pré des Graves à Villerville, 1875, Paris, musée d'Orsay, RF 1962-22.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 380
Auktion:
Datum:
13.11.2008
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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