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Auktionsarchiv: Los-Nr. 27

Julie TALMA 1756-1805 [Correspondance de Julie Talma à Alexandre Rousselin de Corbeau de Saint-Albin

Schätzpreis
4.000 € - 5.000 €
ca. 4.524 $ - 5.655 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 27

Julie TALMA 1756-1805 [Correspondance de Julie Talma à Alexandre Rousselin de Corbeau de Saint-Albin

Schätzpreis
4.000 € - 5.000 €
ca. 4.524 $ - 5.655 $
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n. a.
Beschreibung:

Julie TALMA 1756-1805 [Correspondance de Julie Talma à Alexandre Rousselin de Corbeau de Saint-Albin] [Paris, Vitry, Aubonne, Garges, etc., vers 1796-1804]. Ens. 360 p. environ, in-12 et in-8. BELLE ET IMPORTANTE CORRESPONDANCE DE 183 LETTRES ET BILLETS AUTOGRAPHES DE JULIE TALMA A ALEXANDRE ROUSSELIN DE CORBEAU DE SAINT-ALBIN (1773-1847). La liaison entre l'épouse du grand tragédien François-Joseph-Talma, célèbre égérie intellectuelle du Directoire puis du Consulat - l'enthousiasme que Benjamin Constant éprouva pour elle est bien connu - et celui qu'on disait être le fils naturel du duc d'Orléans, ami de Camille Desmoulins et de Danton, passé au service du ministère de la Guerre, cofondateur et rédacteur du Constitutionnel, ambitionnant de devenir le Plutarque des généraux de la Révolution, débuta quelques semaines après leur rencontre chez Sophie de Condorcet au début de l'année 1797. La passion qu'ils éprouvèrent l'un pour l'autre dura deux ans à peine, marquée par des élans fébriles et des crises de jalousie violentes, avant que le jeune amant ne délaisse son aînée de 17 ans pour d'autres femmes et la charmante Clémentine de Montpezat, nièce de Barras, qu'il épousa l'année suivant la mort de Julie Talma. Cette correspondance très dense, surtout dans les années 1797-1799, est certes amoureuse et même passionnée - certains billets d'une brièveté parfaite (" Viens, je t'attends. ") laissant augurer des rencontre fougueuses - mais elle comprend aussi d'intéressantes considérations intellectuelles et des réflexions politiques : " J'ai déjà vu les patriotes de St Germain. Ils sont indignés de ce qu'un nommé Ratel, ci-devant grand vicaire et dont Duverne de Presle parle dans ses révélations, se promène insolemment dans St Germain comme s'il n'y avait pas eu de dix-huit fructidor. Ils sont persuadés que les agences royales établies dans différents départements existent toujours et particulièrement à St Germain, que Ratel et Brunau en sont membres, que le point de réunion est dans la maison Nicolai, que c'est cette maison qui a toujours fourni de l'argent aux prêtres et à tous les contre-révolutionnaires. " (automne 1797 ) ; " Je trouve dans l'ouvrage de Constant : C'est en louant les hommes qu'on peut les pousser vers le bien. Oui lorsqu'ils n'ont point encore fait le mal ou bien qu'après l'avoir fait par une sorte d'entraînement, ils sentent comme les conventionnels après le neuf thermidor le besoin et la nécessité de revenir au bien ; dans tout autre cas le principe est faux, du moins l'expérience semble le prouver : les plus odieux tyrans ont été les plus loués. " (hiver 1797 ?) ; " On dit que le corps électoral de Paris est composé assez singulièrement. Il s'y trouve une centaine de patriotes très chauds, trois ou quatre cents vendémiairistes déhontés et quelques bas valets. De cette composition il ne doit résulter que les choix seront mauvais, cela va sans dire, mais qu'ils ne seront pas à la disposition du gouvernement. Ce n'était guère la peine de crier à l'anarchie depuis un an pour n'être pas plus avancé et tomber toujours de fièvre en chaud mal. […] Les gens qui veullent tout diriger et s'opposer à la nature des choses ressemblent à ces femmes qui prennent du vinaigre de peur d'engraisser trop et qui deviennent d'une maigreur effrayante ? J'ai vu des députés qui disent simplement "?s'il nous vient des terroristes ou des royalistes, nous les renverrons comme l'année passée?". Ils trouvent cela simple comme bonjour. Oh les drôles de corps ! Et ce ne sont point des gens sans mérite qui parlent ainsi, et ils croyent qu'on peu violer tous les principes et que la chose peut aller ! " (5 avril 1799). Cette correspondance est accompagnée de deux pièces autographes d'Alexandre Rousselin relatives à Julie Talma (s.d., 2 p.) - les lettres qu'il a adressées à celle-ci semblent avoir disparu -, d'une lettre de supplique à Julie Talma (Paris, 3 juin 1803, 1 p.), de 14 lettres de Clémentine de Montpezat et de sa mère à Alexandre Rousse

Auktionsarchiv: Los-Nr. 27
Auktion:
Datum:
31.05.2016
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Julie TALMA 1756-1805 [Correspondance de Julie Talma à Alexandre Rousselin de Corbeau de Saint-Albin] [Paris, Vitry, Aubonne, Garges, etc., vers 1796-1804]. Ens. 360 p. environ, in-12 et in-8. BELLE ET IMPORTANTE CORRESPONDANCE DE 183 LETTRES ET BILLETS AUTOGRAPHES DE JULIE TALMA A ALEXANDRE ROUSSELIN DE CORBEAU DE SAINT-ALBIN (1773-1847). La liaison entre l'épouse du grand tragédien François-Joseph-Talma, célèbre égérie intellectuelle du Directoire puis du Consulat - l'enthousiasme que Benjamin Constant éprouva pour elle est bien connu - et celui qu'on disait être le fils naturel du duc d'Orléans, ami de Camille Desmoulins et de Danton, passé au service du ministère de la Guerre, cofondateur et rédacteur du Constitutionnel, ambitionnant de devenir le Plutarque des généraux de la Révolution, débuta quelques semaines après leur rencontre chez Sophie de Condorcet au début de l'année 1797. La passion qu'ils éprouvèrent l'un pour l'autre dura deux ans à peine, marquée par des élans fébriles et des crises de jalousie violentes, avant que le jeune amant ne délaisse son aînée de 17 ans pour d'autres femmes et la charmante Clémentine de Montpezat, nièce de Barras, qu'il épousa l'année suivant la mort de Julie Talma. Cette correspondance très dense, surtout dans les années 1797-1799, est certes amoureuse et même passionnée - certains billets d'une brièveté parfaite (" Viens, je t'attends. ") laissant augurer des rencontre fougueuses - mais elle comprend aussi d'intéressantes considérations intellectuelles et des réflexions politiques : " J'ai déjà vu les patriotes de St Germain. Ils sont indignés de ce qu'un nommé Ratel, ci-devant grand vicaire et dont Duverne de Presle parle dans ses révélations, se promène insolemment dans St Germain comme s'il n'y avait pas eu de dix-huit fructidor. Ils sont persuadés que les agences royales établies dans différents départements existent toujours et particulièrement à St Germain, que Ratel et Brunau en sont membres, que le point de réunion est dans la maison Nicolai, que c'est cette maison qui a toujours fourni de l'argent aux prêtres et à tous les contre-révolutionnaires. " (automne 1797 ) ; " Je trouve dans l'ouvrage de Constant : C'est en louant les hommes qu'on peut les pousser vers le bien. Oui lorsqu'ils n'ont point encore fait le mal ou bien qu'après l'avoir fait par une sorte d'entraînement, ils sentent comme les conventionnels après le neuf thermidor le besoin et la nécessité de revenir au bien ; dans tout autre cas le principe est faux, du moins l'expérience semble le prouver : les plus odieux tyrans ont été les plus loués. " (hiver 1797 ?) ; " On dit que le corps électoral de Paris est composé assez singulièrement. Il s'y trouve une centaine de patriotes très chauds, trois ou quatre cents vendémiairistes déhontés et quelques bas valets. De cette composition il ne doit résulter que les choix seront mauvais, cela va sans dire, mais qu'ils ne seront pas à la disposition du gouvernement. Ce n'était guère la peine de crier à l'anarchie depuis un an pour n'être pas plus avancé et tomber toujours de fièvre en chaud mal. […] Les gens qui veullent tout diriger et s'opposer à la nature des choses ressemblent à ces femmes qui prennent du vinaigre de peur d'engraisser trop et qui deviennent d'une maigreur effrayante ? J'ai vu des députés qui disent simplement "?s'il nous vient des terroristes ou des royalistes, nous les renverrons comme l'année passée?". Ils trouvent cela simple comme bonjour. Oh les drôles de corps ! Et ce ne sont point des gens sans mérite qui parlent ainsi, et ils croyent qu'on peu violer tous les principes et que la chose peut aller ! " (5 avril 1799). Cette correspondance est accompagnée de deux pièces autographes d'Alexandre Rousselin relatives à Julie Talma (s.d., 2 p.) - les lettres qu'il a adressées à celle-ci semblent avoir disparu -, d'une lettre de supplique à Julie Talma (Paris, 3 juin 1803, 1 p.), de 14 lettres de Clémentine de Montpezat et de sa mère à Alexandre Rousse

Auktionsarchiv: Los-Nr. 27
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Datum:
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