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Auktionsarchiv: Los-Nr. 85

Joseph Désiré COURT, Louis-Philippe prêtant serment à la Charte devant les Chambres, le 9 août 1830.

Vente 54
26.03.2010
Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
35.000 €
ca. 47.489 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 85

Joseph Désiré COURT, Louis-Philippe prêtant serment à la Charte devant les Chambres, le 9 août 1830.

Vente 54
26.03.2010
Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
35.000 €
ca. 47.489 $
Beschreibung:

Joseph Désiré COURT (Rouen 1797 – 1865) Louis-Philippe prêtant serment à la Charte devant les Chambres, le 9 août 1830. 90 x 118 cm Sur sa toile et avec son châssis d’origine signé en bas, à droite : COURT. Petits accidents Provenance : Primé en 1830 au Concours pour le décor de la salle des débats de la Chambre des députés, au palais Bourbon, à Paris Vente après-décès de Joseph-Désiré Court 1e partie : Tableaux et études terminées, Paris, Hôtel Drouot, salle 7, 23 février 1866, sous le n° 6 : Louis-Philippe prêtant serment à la chambre des députés, esquisse exécutée pour un concours, 90 x 118 cm. Avec cette belle esquisse, oeuvre d’un pinceau savant et facile, réapparaît sur le marché une page de l’histoire de France ! Conçue dans une période où les événements se succèdent rapidement, pour répondre à un programme iconographique bien précis qui vise à établir de manière indiscutable la monarchie constitutionnelle, elle témoigne de la capacité qu’a Joseph-Désiré Court à brosser de grandes fresques historiques. Elève de Gros à l’Ecole des Beaux-Arts, c’est dans la section « peinture d’histoire » qu’il obtint le premier Grand Prix de Rome en 1821. Le mois de juillet 1830 se termine pour la France dans une grande incertitude : après plusieurs jours d’émeutes, dans la nuit du 30 au 31, le roi Charles X a préféré quitter Paris et se retirer à Rambouillet. Son cousin Louis-Philippe, duc d’Orléans, acquis aux idées libérales est plus populaire : il est nommé lieutenant général du royaume. Le 3 août, il ouvre la session des Chambres, convoquées au palais Bourbon, et annonce devant 240 députés et 70 pairs l’abdication de Charles X et une révision de la Charte. Le 6, la Chambre des députés vote la Charte remaniée par Guizot et le duc de Broglie : la religion catholique n’est plus religion d’Etat, le drapeau tricolore remplace la cocarde blanche, le pouvoir des Chambres est renforcé… Le 7, cette charte est adoptée par la Chambre des Pairs et la vacance du trône est proclamée. la Chambre des députés peut alors, dans l’intérêt universel et puissant du peuple français, appeler au trône S.A.R. Louis-Philippe d’Orléans général du royaume et ses descendants , à perpétuité, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leurs descendants, à la condition qu’il s’engage devant les Chambres à observer la nouvelle Charte. C’est ce qu’il fait le 9 : après avoir juré de respecter les nouvelles clauses du pouvoir et la nouvelle Charte, le duc d’Orléans prend le titre de Louis-Philippe, roi des Français. C’est ce moment qui est représenté : la scène se déroule dans la « salle de bois »du palais Bourbon. Depuis le 31 juillet 1829, l’hémicycle construit dans ce palais sous le Directoire, délabré, n’est plus utilisé et une salle provisoire a été construite en bois dans le jardin : de forme rectangulaire, à pans coupés aux angles, elle fut utilisée du 27 février 1830 au 21 avril 1832. La séance est publique : la porte d’accès est maintenue ouverte. On y voit Louis-Philippe, ceint de l’écharpe de la légion d’honneur, prêter serment : En présence de Dieu, je jure d’observer fidèlement la charte constitutionnelle avec les modifications exprimées dans la déclaration ; de ne gouverner que par les lois ; de faire rendre bonne et exacte justice à chacun selon son droit et d’agir en toutes choses dans la seule vue de l’intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français. Derrière lui, deux de ses fils manifestent la réalité du principe de l’hérédité de la monarchie constitutionnelle : l’aîné, Ferdinand- Philippe (1810 – 1842), se tient avec prestance derrière la table et Louis (1814 – 1896), vêtu d’un pantalon rouge, est derrière son père. Figurent aussi sur la tribune les quatre maréchaux qui portent les insignes de la royauté : MacDonald la couronne, Oudinot le sceptre, Mortier le glaive et Molitor, la main de justice et sur les marches, probablement les sept ministres du premier gouvernement. Les députés, qui demanden

Auktionsarchiv: Los-Nr. 85
Auktion:
Datum:
26.03.2010
Auktionshaus:
Daguerre
5bis rue du Cirque
75008 Paris
Frankreich
infos@daguerre.fr
+33 (0)1 45630260
+33 (0)1 45630261
Beschreibung:

Joseph Désiré COURT (Rouen 1797 – 1865) Louis-Philippe prêtant serment à la Charte devant les Chambres, le 9 août 1830. 90 x 118 cm Sur sa toile et avec son châssis d’origine signé en bas, à droite : COURT. Petits accidents Provenance : Primé en 1830 au Concours pour le décor de la salle des débats de la Chambre des députés, au palais Bourbon, à Paris Vente après-décès de Joseph-Désiré Court 1e partie : Tableaux et études terminées, Paris, Hôtel Drouot, salle 7, 23 février 1866, sous le n° 6 : Louis-Philippe prêtant serment à la chambre des députés, esquisse exécutée pour un concours, 90 x 118 cm. Avec cette belle esquisse, oeuvre d’un pinceau savant et facile, réapparaît sur le marché une page de l’histoire de France ! Conçue dans une période où les événements se succèdent rapidement, pour répondre à un programme iconographique bien précis qui vise à établir de manière indiscutable la monarchie constitutionnelle, elle témoigne de la capacité qu’a Joseph-Désiré Court à brosser de grandes fresques historiques. Elève de Gros à l’Ecole des Beaux-Arts, c’est dans la section « peinture d’histoire » qu’il obtint le premier Grand Prix de Rome en 1821. Le mois de juillet 1830 se termine pour la France dans une grande incertitude : après plusieurs jours d’émeutes, dans la nuit du 30 au 31, le roi Charles X a préféré quitter Paris et se retirer à Rambouillet. Son cousin Louis-Philippe, duc d’Orléans, acquis aux idées libérales est plus populaire : il est nommé lieutenant général du royaume. Le 3 août, il ouvre la session des Chambres, convoquées au palais Bourbon, et annonce devant 240 députés et 70 pairs l’abdication de Charles X et une révision de la Charte. Le 6, la Chambre des députés vote la Charte remaniée par Guizot et le duc de Broglie : la religion catholique n’est plus religion d’Etat, le drapeau tricolore remplace la cocarde blanche, le pouvoir des Chambres est renforcé… Le 7, cette charte est adoptée par la Chambre des Pairs et la vacance du trône est proclamée. la Chambre des députés peut alors, dans l’intérêt universel et puissant du peuple français, appeler au trône S.A.R. Louis-Philippe d’Orléans général du royaume et ses descendants , à perpétuité, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leurs descendants, à la condition qu’il s’engage devant les Chambres à observer la nouvelle Charte. C’est ce qu’il fait le 9 : après avoir juré de respecter les nouvelles clauses du pouvoir et la nouvelle Charte, le duc d’Orléans prend le titre de Louis-Philippe, roi des Français. C’est ce moment qui est représenté : la scène se déroule dans la « salle de bois »du palais Bourbon. Depuis le 31 juillet 1829, l’hémicycle construit dans ce palais sous le Directoire, délabré, n’est plus utilisé et une salle provisoire a été construite en bois dans le jardin : de forme rectangulaire, à pans coupés aux angles, elle fut utilisée du 27 février 1830 au 21 avril 1832. La séance est publique : la porte d’accès est maintenue ouverte. On y voit Louis-Philippe, ceint de l’écharpe de la légion d’honneur, prêter serment : En présence de Dieu, je jure d’observer fidèlement la charte constitutionnelle avec les modifications exprimées dans la déclaration ; de ne gouverner que par les lois ; de faire rendre bonne et exacte justice à chacun selon son droit et d’agir en toutes choses dans la seule vue de l’intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français. Derrière lui, deux de ses fils manifestent la réalité du principe de l’hérédité de la monarchie constitutionnelle : l’aîné, Ferdinand- Philippe (1810 – 1842), se tient avec prestance derrière la table et Louis (1814 – 1896), vêtu d’un pantalon rouge, est derrière son père. Figurent aussi sur la tribune les quatre maréchaux qui portent les insignes de la royauté : MacDonald la couronne, Oudinot le sceptre, Mortier le glaive et Molitor, la main de justice et sur les marches, probablement les sept ministres du premier gouvernement. Les députés, qui demanden

Auktionsarchiv: Los-Nr. 85
Auktion:
Datum:
26.03.2010
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5bis rue du Cirque
75008 Paris
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infos@daguerre.fr
+33 (0)1 45630260
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