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Auktionsarchiv: Los-Nr. 39

JONONE (John Andrew PERELLO dit) (Né en 1963)

Art Contemporain
02.07.2020
Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 67.647 $ - 90.196 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 39

JONONE (John Andrew PERELLO dit) (Né en 1963)

Art Contemporain
02.07.2020
Schätzpreis
60.000 € - 80.000 €
ca. 67.647 $ - 90.196 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

VIVE LE ROI, 2011 Acrylique et feuille d'argent sur toile Signée et datée au dos Située Paris au dos Dédicacée «Pour mon cher Jitrois...un artiste du cuir et vie» au dos 150 x 300 cm - 59.05 x 118.11 in. Acrylic and silver leaf on canvas Signed and dated at the back Located Paris at the back Dedicated «Pour mon cher Jitrois...un artiste du cuir et vie» at the back Bibliographie: - JonOne, The chronicles, Théophile Pillaut, David Pluskwa Art Contemporain Editions, Paris, 2014. OEuvre reproduite sous le numéro 112 en double-page 256-257 Cette oeuvre est répertoriée dans les archives de l'artiste Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur JONONE VIVE LE ROI, 2011 « Lorsque j’y repense, je me dis que tout me prédestinait au graffiti. Mes présupposés sociaux et culturels... Ce sont eux qui m’ont fait descendre dans les tunnels. Je suis issu d’une famille peu lettrée, qui n’avait pas de gros moyens, en tout cas qui n’aurait jamais eu assez pour m’envoyer dans une école d’art. Mon père était quasiment analphabète. Il trimait comme un chien, il était très peu à la maison. Mais mon père était aussi un vrai New-Yorkais, il connaissait la ville comme sa poche. Tu vois, je viens d’une classe sociale d’invisibles. Une classe sociale de sans-voix, condamnés aux petits boulots car ils n’ont pas fait d’études... S’arracher de sa condition, pour moi, c’était devenir un King. Je n’avais pas le choix. Si mon but était de peindre tous les jours, alors ma pratique du graffiti se devait d’être intensive, fulgurante, la meilleure possible. On retrouve là les composantes très égalitaires du mouvement hip-hop, où chacun peut percer. C’est la volonté et non les moyens qui déterminent la réussite. C’est vrai pour la danse, le rap ou le graff...C’est aussi une histoire de revanche. De revanche que l’on remporte sur la honte sociale qui collait à nos milieux. Nos parents étaient venus chercher le rêve américain aux ÉtatsUnis, ils travaillaient dur sans pouvoir payer de bonnes études à leurs enfants... Et ces mêmes enfants finissaient dans la rue, parfois drogués, souvent à ne rien faire. Lorsque tu étais issu de cette génération, quoique tu puisses entreprendre, tu avais énormément à prouver. Peindre tous les jours dans la rue ? Ok, mais alors, en étant le meilleur. » (JonOne)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 39
Auktion:
Datum:
02.07.2020
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6, avenue Hoche 75008 Paris
Beschreibung:

VIVE LE ROI, 2011 Acrylique et feuille d'argent sur toile Signée et datée au dos Située Paris au dos Dédicacée «Pour mon cher Jitrois...un artiste du cuir et vie» au dos 150 x 300 cm - 59.05 x 118.11 in. Acrylic and silver leaf on canvas Signed and dated at the back Located Paris at the back Dedicated «Pour mon cher Jitrois...un artiste du cuir et vie» at the back Bibliographie: - JonOne, The chronicles, Théophile Pillaut, David Pluskwa Art Contemporain Editions, Paris, 2014. OEuvre reproduite sous le numéro 112 en double-page 256-257 Cette oeuvre est répertoriée dans les archives de l'artiste Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur JONONE VIVE LE ROI, 2011 « Lorsque j’y repense, je me dis que tout me prédestinait au graffiti. Mes présupposés sociaux et culturels... Ce sont eux qui m’ont fait descendre dans les tunnels. Je suis issu d’une famille peu lettrée, qui n’avait pas de gros moyens, en tout cas qui n’aurait jamais eu assez pour m’envoyer dans une école d’art. Mon père était quasiment analphabète. Il trimait comme un chien, il était très peu à la maison. Mais mon père était aussi un vrai New-Yorkais, il connaissait la ville comme sa poche. Tu vois, je viens d’une classe sociale d’invisibles. Une classe sociale de sans-voix, condamnés aux petits boulots car ils n’ont pas fait d’études... S’arracher de sa condition, pour moi, c’était devenir un King. Je n’avais pas le choix. Si mon but était de peindre tous les jours, alors ma pratique du graffiti se devait d’être intensive, fulgurante, la meilleure possible. On retrouve là les composantes très égalitaires du mouvement hip-hop, où chacun peut percer. C’est la volonté et non les moyens qui déterminent la réussite. C’est vrai pour la danse, le rap ou le graff...C’est aussi une histoire de revanche. De revanche que l’on remporte sur la honte sociale qui collait à nos milieux. Nos parents étaient venus chercher le rêve américain aux ÉtatsUnis, ils travaillaient dur sans pouvoir payer de bonnes études à leurs enfants... Et ces mêmes enfants finissaient dans la rue, parfois drogués, souvent à ne rien faire. Lorsque tu étais issu de cette génération, quoique tu puisses entreprendre, tu avais énormément à prouver. Peindre tous les jours dans la rue ? Ok, mais alors, en étant le meilleur. » (JonOne)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 39
Auktion:
Datum:
02.07.2020
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6, avenue Hoche 75008 Paris
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