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Auktionsarchiv: Los-Nr. 145

Johan Ernest Heinsius Ilmenau, 1740 - Orléans, 1812 Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV (1732-1800)

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 37.055 $ - 49.407 $
Zuschlagspreis:
39.000 €
ca. 48.172 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 145

Johan Ernest Heinsius Ilmenau, 1740 - Orléans, 1812 Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV (1732-1800)

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 37.055 $ - 49.407 $
Zuschlagspreis:
39.000 €
ca. 48.172 $
Beschreibung:

Johan Ernest Heinsius Ilmenau, 1740 - Orléans, 1812 Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV (1732-1800) Huile sur toile Signée et datée 'Heinsius pinxit / 1784' à gauche Portrait of Madame Adélaïde, oil on canvas, signed and dated, by J. E. Heinsius Hauteur : 135 Largeur : 105 cm Provenance : Offert à Monseigneur Green de Saint Marsault, confesseur du modèle, selon une étiquette au verso ; Collection de Sanzillon, gouverneur militaire sous Louis XVI, château de Saint-Jory-Lasbloux, Dordogne ; Chez Me Garrigue, Saint-Germain-des-Prés, Dordogne, en 1913 ; Collection Wildenstein ; Vendu sous la contrainte aux autorités allemandes puis restitué ; Collection particulière Expositions : 'Art français au temps de Stanislas, bi-centenaire de la place Stanislas', Nancy, musée des Beaux-Arts, juin-septembre 1955, n° 4 Bibliographie : Charles Oulmont, 'J.-E. Heinsius 1740-1812. Peintre de Mesdames de France', Paris, 1913, p. 92, mentionné dans la notice du n° 77 et réed. Paris, 1970, p. 62 Commentaire : La généalogie des Bourbons au XVIIIe siècle montre tous les aléas des naissances qui viennent parfois bouleverser les règles de successions dynastiques bien établies. Si le roi Louis XV monte sur le trône dans la plus grande des solitudes, il trouvera en Marie Leszczynska une épouse particulièrement féconde qui - si elle ne lui offre qu'un garçon - lui donnera huit filles. Louis XV fut bien moins habile que l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche dans le jeu des politiques d'alliances de ses enfants et seule l'aîné fut mariée. Pour gérer la troupe il convenait de la diviser : une partie fut envoyée à Fontevraud et l'autre partie - en attente de prétendants - fut maintenue à Versailles. Louis XV s'était attaché aux ainées qui restèrent donc proches de lui. Mesdames constituaient un rempart de moralité contre les excès du roi et une cour de vertu s'était organisée autour de la reine, du Dauphin et de Mesdames. Ce parti dévot au sein de Versailles contrait les velléités de prise de pouvoir permanente de celle qu'elles appelaient entre elles " Maman putain ", c'est-à-dire Madame de Pompadour. Avec le temps les appartements du rez-de-chaussée de Versailles leur furent accordé et les aînées y restèrent jusqu'à la Révolution, tout en bénéficiant dans le même temps du château de Bellevue après le départ de la marquise de Pompadour. Madame Marie-Adélaïde de France (1731-1800) est représentée telle une reine sur notre portrait. En 1784, elle est une tante respectée et d'un âge avancé pour son neveu le roi Louis XVI, sur le trône depuis dix ans. Il ne lui manque que la couronne ; nous distinguons la haute idée qu'elle avait d'elle-même et de son sang, cette fierté Bourbon. Elle fut celle qui ambitionnait le plus de jouer un rôle politique à la cour mais Louis XV puis Louis XVI surent tous deux la maintenir soigneusement à l'écart des affaires. Elle assuma son rôle d'ainée des filles du roi après le décès d'Henriette et son influence se fit grandissante au cours du temps Notre tableau, daté de 1784, constitue la première version de ce portrait dont des répliques sont conservées au Louvre et à Versailles. Nous distinguons la marque de la toile centrale, portrait en buste dans le portrait, que réalisa Heinsius qui - sans doute content de son travail - l'agrandit ensuite sur le pourtour.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 145
Auktion:
Datum:
21.03.2018
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Johan Ernest Heinsius Ilmenau, 1740 - Orléans, 1812 Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV (1732-1800) Huile sur toile Signée et datée 'Heinsius pinxit / 1784' à gauche Portrait of Madame Adélaïde, oil on canvas, signed and dated, by J. E. Heinsius Hauteur : 135 Largeur : 105 cm Provenance : Offert à Monseigneur Green de Saint Marsault, confesseur du modèle, selon une étiquette au verso ; Collection de Sanzillon, gouverneur militaire sous Louis XVI, château de Saint-Jory-Lasbloux, Dordogne ; Chez Me Garrigue, Saint-Germain-des-Prés, Dordogne, en 1913 ; Collection Wildenstein ; Vendu sous la contrainte aux autorités allemandes puis restitué ; Collection particulière Expositions : 'Art français au temps de Stanislas, bi-centenaire de la place Stanislas', Nancy, musée des Beaux-Arts, juin-septembre 1955, n° 4 Bibliographie : Charles Oulmont, 'J.-E. Heinsius 1740-1812. Peintre de Mesdames de France', Paris, 1913, p. 92, mentionné dans la notice du n° 77 et réed. Paris, 1970, p. 62 Commentaire : La généalogie des Bourbons au XVIIIe siècle montre tous les aléas des naissances qui viennent parfois bouleverser les règles de successions dynastiques bien établies. Si le roi Louis XV monte sur le trône dans la plus grande des solitudes, il trouvera en Marie Leszczynska une épouse particulièrement féconde qui - si elle ne lui offre qu'un garçon - lui donnera huit filles. Louis XV fut bien moins habile que l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche dans le jeu des politiques d'alliances de ses enfants et seule l'aîné fut mariée. Pour gérer la troupe il convenait de la diviser : une partie fut envoyée à Fontevraud et l'autre partie - en attente de prétendants - fut maintenue à Versailles. Louis XV s'était attaché aux ainées qui restèrent donc proches de lui. Mesdames constituaient un rempart de moralité contre les excès du roi et une cour de vertu s'était organisée autour de la reine, du Dauphin et de Mesdames. Ce parti dévot au sein de Versailles contrait les velléités de prise de pouvoir permanente de celle qu'elles appelaient entre elles " Maman putain ", c'est-à-dire Madame de Pompadour. Avec le temps les appartements du rez-de-chaussée de Versailles leur furent accordé et les aînées y restèrent jusqu'à la Révolution, tout en bénéficiant dans le même temps du château de Bellevue après le départ de la marquise de Pompadour. Madame Marie-Adélaïde de France (1731-1800) est représentée telle une reine sur notre portrait. En 1784, elle est une tante respectée et d'un âge avancé pour son neveu le roi Louis XVI, sur le trône depuis dix ans. Il ne lui manque que la couronne ; nous distinguons la haute idée qu'elle avait d'elle-même et de son sang, cette fierté Bourbon. Elle fut celle qui ambitionnait le plus de jouer un rôle politique à la cour mais Louis XV puis Louis XVI surent tous deux la maintenir soigneusement à l'écart des affaires. Elle assuma son rôle d'ainée des filles du roi après le décès d'Henriette et son influence se fit grandissante au cours du temps Notre tableau, daté de 1784, constitue la première version de ce portrait dont des répliques sont conservées au Louvre et à Versailles. Nous distinguons la marque de la toile centrale, portrait en buste dans le portrait, que réalisa Heinsius qui - sans doute content de son travail - l'agrandit ensuite sur le pourtour.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 145
Auktion:
Datum:
21.03.2018
Auktionshaus:
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75008 Paris
Frankreich
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