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Auktionsarchiv: Los-Nr. 171

Jeune femme assise sur un palanquin posé…

Schätzpreis
1.000 € - 1.200 €
ca. 1.136 $ - 1.363 $
Zuschlagspreis:
3.584 €
ca. 4.073 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 171

Jeune femme assise sur un palanquin posé…

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1.000 € - 1.200 €
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3.584 €
ca. 4.073 $
Beschreibung:

Jeune femme assise sur un palanquin posé sur un dromadaire composite, Iran safavide, XVIe siècle Une jeune femme est assise sur un dromadaire composé d’un enchevêtrement d’hommes et d’animaux, tenu par un jeune homme, passant de profil dans une arcature dorée sur un fond bleu clair. Gouache polychrome et or sur papier encollé sur carton. 22,5 x 14 cm État : repeints. A young lady sitting in a litter on a composite dromedary, Safavid Iran, 16th century Les créatures composites semblent voir le jour dans les créations artistiques indiennes et persanes dès la fin du XVIe siècle. Ce bestiaire, dominé par les figures du dromadaire, du cheval et de l’éléphant chevauchées par des cavaliers, a la particularité d’avoir un corps composé d’animaux d’une grande diversité enchevêtrés les uns dans les autres et pouvant inclure des figures humaines ou monstrueuses telles que des dîvs et des démons. Ces représentations, devenues thème de prédilection des artistes en Iran, au Khorasan et en Hindoustan au XVIIe siècle, apparaissent principalement sous forme de dessins d’album isolés, réalisés à l’encre et parfois rehaussés de couleurs. On trouve également ces créatures sur d’autres supports tels que des tapis, des décors architecturaux ou des cornes à poudre en ivoire mogholes. Leur origine fait débat. Si Armen Tokatlian évoque comme source des manuscrits arméniens peints par Grigoris, le Catholicos d’Aghtamar (1510-1534), d’autres y voient plutôt une inspiration du style animalier de l’ancien Luristan, tandis que la tradition hindoue pré-mongole est la plus souvent citée comme référence. Quelle qu’en soit l’origine, et leur signification réelle, les versions convergent vers l’idée de représentations ésotériques pouvant être une allégorie du lien entre diversité de l’existence et Unicité de l’Etre Absolu (Dieu) ou symboliser la nécessité pour l’homme (représenté par le cavalier) de maîtriser ses passions et son for intérieur (représentés par les figures contorsionnées pour former le corps de sa monture). Références : DEL BONTA, Robert J., “Reinventing nature: Mughal composite animal painting”, in Flora and fauna in Mughal art, vol 50, mars 1995, Marq publications, Mombay, pp. 69-80. TOKATLIAN, Armen, “L’énigme des figures composites”, in Ars orientalis, 2014, pp. 1-11.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 171
Auktion:
Datum:
26.06.2019
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 7 - Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Jeune femme assise sur un palanquin posé sur un dromadaire composite, Iran safavide, XVIe siècle Une jeune femme est assise sur un dromadaire composé d’un enchevêtrement d’hommes et d’animaux, tenu par un jeune homme, passant de profil dans une arcature dorée sur un fond bleu clair. Gouache polychrome et or sur papier encollé sur carton. 22,5 x 14 cm État : repeints. A young lady sitting in a litter on a composite dromedary, Safavid Iran, 16th century Les créatures composites semblent voir le jour dans les créations artistiques indiennes et persanes dès la fin du XVIe siècle. Ce bestiaire, dominé par les figures du dromadaire, du cheval et de l’éléphant chevauchées par des cavaliers, a la particularité d’avoir un corps composé d’animaux d’une grande diversité enchevêtrés les uns dans les autres et pouvant inclure des figures humaines ou monstrueuses telles que des dîvs et des démons. Ces représentations, devenues thème de prédilection des artistes en Iran, au Khorasan et en Hindoustan au XVIIe siècle, apparaissent principalement sous forme de dessins d’album isolés, réalisés à l’encre et parfois rehaussés de couleurs. On trouve également ces créatures sur d’autres supports tels que des tapis, des décors architecturaux ou des cornes à poudre en ivoire mogholes. Leur origine fait débat. Si Armen Tokatlian évoque comme source des manuscrits arméniens peints par Grigoris, le Catholicos d’Aghtamar (1510-1534), d’autres y voient plutôt une inspiration du style animalier de l’ancien Luristan, tandis que la tradition hindoue pré-mongole est la plus souvent citée comme référence. Quelle qu’en soit l’origine, et leur signification réelle, les versions convergent vers l’idée de représentations ésotériques pouvant être une allégorie du lien entre diversité de l’existence et Unicité de l’Etre Absolu (Dieu) ou symboliser la nécessité pour l’homme (représenté par le cavalier) de maîtriser ses passions et son for intérieur (représentés par les figures contorsionnées pour former le corps de sa monture). Références : DEL BONTA, Robert J., “Reinventing nature: Mughal composite animal painting”, in Flora and fauna in Mughal art, vol 50, mars 1995, Marq publications, Mombay, pp. 69-80. TOKATLIAN, Armen, “L’énigme des figures composites”, in Ars orientalis, 2014, pp. 1-11.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 171
Auktion:
Datum:
26.06.2019
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 7 - Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
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