Beschreibung:

Jean-Louis GUEZ de BALZAC (1597-1654). Le Prince. Nouvelle edition . Paris: Claude Sonnius, 1634. In-8 (186 x 116 mm). Titre gravé précédant le titre imprimé, quelques corrections manuscrites à l’encre pp. 81, 433 et 576 (petit trou dû à une brûlure dans la marge inférieure du f. F7). Reliure de l’époque en vélin souple, trace de deux lacets de vélin, pièce de titre postérieure en maroquin rouge, tranches rouges.
Jean-Louis GUEZ de BALZAC (1597-1654). Le Prince. Nouvelle edition . Paris: Claude Sonnius, 1634. In-8 (186 x 116 mm). Titre gravé précédant le titre imprimé, quelques corrections manuscrites à l’encre pp. 81, 433 et 576 (petit trou dû à une brûlure dans la marge inférieure du f. F7). Reliure de l’époque en vélin souple, trace de deux lacets de vélin, pièce de titre postérieure en maroquin rouge, tranches rouges. Provenance : Comte d’Exeter (envoi autographe de Balzac, ex-libris manuscrit au titre et nombreux soulignements au crayon rouge) - J. G. Grey (ex-libris manuscrit au titre et sur la garde) – Bertin (ex-libris manuscrit sur la garde) - Thomas Jolley (ex-libris gravé au contreplat) - Robert, marquis de Crewe (ex-libris gravé sur la garde). Édition augmentée des Arguments. EXEMPLAIRE DE PRÉSENT, avec un bel envoi autographe, faisant face au portrait de Louis XIII, au conseiller du roi d’Angleterre : "Pour Monseigneur Le Comte d'Exeter. Son tres humble et tres affectionné serviteur Balzac". Quelques corrections manuscrites, probablement de la main de Balzac dont on sait l’extrême souci de correction typographique. Exeter a porté son nom au crayon rouge au bas du portrait de Louis XIII, et lu le texte de Balzac avec beaucoup d’attention en en soulignant de nombreux passages. Il figure parmi les correspondants de Balzac, à qui il servait sans doute de protecteur auprès du prince de Galles, futur Charles Ier : « Ô je suis sans doute beaucoup plus honneste homme en Angleterre qu’en France, puisque j’y parle par vostre bouche » (Balzac à Exeter, 12 juin 1629). C’est au Prince de Galles (puis au duc de Guise) que songea Balzac avant de choisir Louis XIII pour modèle de son Prince : « Il eut l’imagination sept ans grosse du Prince de Galles, puis avorta du duc de Guise, et finit par accoucher heureusement de nostre Roy » note un contemporain. Tchemerzine-Scheler, p. 357; Jean Jehasse, Guez de Balzac et le génie romain , Paris, 1977, pp. 223-224.