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Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

Jean Jouvenet Rouen, 1644 - Paris, 1717 Le Père éternel

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
186.418 €
ca. 252.703 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

Jean Jouvenet Rouen, 1644 - Paris, 1717 Le Père éternel

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Beschreibung:

Jean Jouvenet Rouen, 1644 - Paris, 1717 Le Père éternel Huile sur toile de forme ovale 'THE ETERNAL FATHER', OIL ON CANVAS, BY JEAN JOUVENET Hauteur : 159 Largeur : 145 cm Provenance : Commandé pour orner la chapelle du Collège des Quatre-Nations, Paris, vers 1680 ; Perdu lors de la Révolution française ; Récemment redécouvert Bibliographie : Germain Brice, 'Description de la ville de Paris et de tout ce qu'elle contient de plus remarquable', Paris, 1713, t. III, p. 205 Antoine-Joseph Dezallier d'Argenville 'Abrégé de la vie des plus fameux peintres...', Paris, 1745, t. II, p. 354 Antoine-Nicolas-Dezallier d'Argenville, 'Voyage pittoresque des environs de Paris...', Paris, 1749, p. 263 Probablement 'Inventaire général des richesses d'art de la France. Archives du musée des monuments français', Paris, 1886, t. II, p. 95-104. Jacques Dupont et J. Litzelmann, 'Peintures méconnues des églises de Paris', catalogue d'exposition, Paris, musée Galliera, 1946, n° 32 Amédée Boinet, 'Les églises de Paris', Paris, 1964, III, p. 97 Antoine Schnapper, 'Jean Jouvenet 1644-1717', Rouen, 1966, n° 23 Antoine Schnapper et Christine Gouzi, 'Jean Jouvenet 1644-1717 et la peinture d'histoire à Paris', Paris, Arthena, 2010, p. 204, n° P. 30 Commentaire : 'Le Père éternel' de Jean Jouvenet constitue une importante redécouverte pour la peinture religieuse parisienne sous le règne de Louis XIV. Il s'agit en effet sans aucun doute de l'un des tondi qui ornaient autrefois la partie supérieure de la chapelle du Collège des Quatre Nations. Le XVIIe siècle fut sans doute à Paris l'une des périodes les plus florissantes pour l'art religieux monumental. Les nouveaux édifices se multiplièrent et devinrent autant de supports pour les grands décors religieux à l'iconographie soigneusement élaborée. Jean Jouvenet appartient, avec Charles de La Fosse et Antoine Coypel à la dernière génération des peintres de grands décors du règne de Louis XIV. Plus que ses deux rivaux, il incarne l'image par excellence du peintre de sujets religieux, qu'il sut décliner aussi bien dans la sphère publique de la fresque monumentale que dans l'atmosphère privée du tableau de dévotion. Il n'est par conséquent guère surprenant que Colbert aie fait appel à lui pour réaliser les trois tondi destinés à surmonter les autels de la chapelle du grand projet initié par Mazarin : le Collège des Quatre Nations. Cette fondation avait pour objectif - outre le fait d'assurer la gloire posthume de l'illustre cardinal, à l'instar de la Sorbonne de Richelieu - de présider à l'éducation d'étudiants choisis, devenus nouveaux sujets du roi de France à l'occasion des traités de Münster et des Pyrénées. Le projet prit forme après la mort de Mazarin, sous la direction de Colbert. L'architecte Louis Le Vau avait été désigné pour édifier ce bâtiment en face de la cour carrée du Louvre, de l'autre côté de la Seine. Le projet de Le Vau tint compte de ce prestigieux emplacement en plaçant les bâtiments sous la forme d'un hémicycle concave ouvrant sur le Louvre. De l'autre côté, le collège proprement dit était organisé autour de trois cours. La chapelle constituait le centre de ce complexe. Elle était de fait destinée à abriter la tombe du cardinal Mazarin. L'édifice, de plan central, fut coiffé d'un dôme, actuelle Coupole de l'Institut de France. Les travaux furent débutés en 1664 et achevés après la mort de Le Vau en 1670. Le Collège des Quatre-Nations est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecte de Vaux-le-Vicomte. L'architecte François d'Orbay acheva la construction de la chapelle en 1674 et le décor fut commandé quelques années après. Jean Jouvenet et sa famille s'installèrent définitivement au pavillon des Arts du Collège des Quatre-Nations en 1678, et le peintre était alors tout désigné pour collaborer à la décoration des lieux. Il réalisa trois tondi pour orner la chapelle, représentant d'une part 'Le Père éternel' et 'Les Anges portant les instruments de la Passion'. Un dessin du fonds Robert de Cotte

Auktionsarchiv: Los-Nr. 28
Auktion:
Datum:
08.11.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Jean Jouvenet Rouen, 1644 - Paris, 1717 Le Père éternel Huile sur toile de forme ovale 'THE ETERNAL FATHER', OIL ON CANVAS, BY JEAN JOUVENET Hauteur : 159 Largeur : 145 cm Provenance : Commandé pour orner la chapelle du Collège des Quatre-Nations, Paris, vers 1680 ; Perdu lors de la Révolution française ; Récemment redécouvert Bibliographie : Germain Brice, 'Description de la ville de Paris et de tout ce qu'elle contient de plus remarquable', Paris, 1713, t. III, p. 205 Antoine-Joseph Dezallier d'Argenville 'Abrégé de la vie des plus fameux peintres...', Paris, 1745, t. II, p. 354 Antoine-Nicolas-Dezallier d'Argenville, 'Voyage pittoresque des environs de Paris...', Paris, 1749, p. 263 Probablement 'Inventaire général des richesses d'art de la France. Archives du musée des monuments français', Paris, 1886, t. II, p. 95-104. Jacques Dupont et J. Litzelmann, 'Peintures méconnues des églises de Paris', catalogue d'exposition, Paris, musée Galliera, 1946, n° 32 Amédée Boinet, 'Les églises de Paris', Paris, 1964, III, p. 97 Antoine Schnapper, 'Jean Jouvenet 1644-1717', Rouen, 1966, n° 23 Antoine Schnapper et Christine Gouzi, 'Jean Jouvenet 1644-1717 et la peinture d'histoire à Paris', Paris, Arthena, 2010, p. 204, n° P. 30 Commentaire : 'Le Père éternel' de Jean Jouvenet constitue une importante redécouverte pour la peinture religieuse parisienne sous le règne de Louis XIV. Il s'agit en effet sans aucun doute de l'un des tondi qui ornaient autrefois la partie supérieure de la chapelle du Collège des Quatre Nations. Le XVIIe siècle fut sans doute à Paris l'une des périodes les plus florissantes pour l'art religieux monumental. Les nouveaux édifices se multiplièrent et devinrent autant de supports pour les grands décors religieux à l'iconographie soigneusement élaborée. Jean Jouvenet appartient, avec Charles de La Fosse et Antoine Coypel à la dernière génération des peintres de grands décors du règne de Louis XIV. Plus que ses deux rivaux, il incarne l'image par excellence du peintre de sujets religieux, qu'il sut décliner aussi bien dans la sphère publique de la fresque monumentale que dans l'atmosphère privée du tableau de dévotion. Il n'est par conséquent guère surprenant que Colbert aie fait appel à lui pour réaliser les trois tondi destinés à surmonter les autels de la chapelle du grand projet initié par Mazarin : le Collège des Quatre Nations. Cette fondation avait pour objectif - outre le fait d'assurer la gloire posthume de l'illustre cardinal, à l'instar de la Sorbonne de Richelieu - de présider à l'éducation d'étudiants choisis, devenus nouveaux sujets du roi de France à l'occasion des traités de Münster et des Pyrénées. Le projet prit forme après la mort de Mazarin, sous la direction de Colbert. L'architecte Louis Le Vau avait été désigné pour édifier ce bâtiment en face de la cour carrée du Louvre, de l'autre côté de la Seine. Le projet de Le Vau tint compte de ce prestigieux emplacement en plaçant les bâtiments sous la forme d'un hémicycle concave ouvrant sur le Louvre. De l'autre côté, le collège proprement dit était organisé autour de trois cours. La chapelle constituait le centre de ce complexe. Elle était de fait destinée à abriter la tombe du cardinal Mazarin. L'édifice, de plan central, fut coiffé d'un dôme, actuelle Coupole de l'Institut de France. Les travaux furent débutés en 1664 et achevés après la mort de Le Vau en 1670. Le Collège des Quatre-Nations est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecte de Vaux-le-Vicomte. L'architecte François d'Orbay acheva la construction de la chapelle en 1674 et le décor fut commandé quelques années après. Jean Jouvenet et sa famille s'installèrent définitivement au pavillon des Arts du Collège des Quatre-Nations en 1678, et le peintre était alors tout désigné pour collaborer à la décoration des lieux. Il réalisa trois tondi pour orner la chapelle, représentant d'une part 'Le Père éternel' et 'Les Anges portant les instruments de la Passion'. Un dessin du fonds Robert de Cotte

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Auktion:
Datum:
08.11.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
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Frankreich
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