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Auktionsarchiv: Los-Nr. 26

Jean-Ignace Gérard dit GRANDVILLE (1803-1847).…

Schätzpreis
2.500 € - 3.000 €
ca. 2.852 $ - 3.423 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 26

Jean-Ignace Gérard dit GRANDVILLE (1803-1847).…

Schätzpreis
2.500 € - 3.000 €
ca. 2.852 $ - 3.423 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Jean-Ignace Gérard dit GRANDVILLE (1803-1847). 5 L.A.S. et 1 L.A., 1842-1845 et s.d. ; 13 pages in-8 ou in-4, 5 adresses. Bel et rare ensemble de lettres du dessinateur, à ses éditeurs sur ses travaux, et à sa famille. [1842], à l’éditeur Léon Curmer. À propos du recueil Scènes de la vie privée et publique des Animaux (Hetzel, 1842). Il refuse la proposition de Curmer d’illustrer un poème d’Homère : « La raison majeure de ce refus formel […] est une observation, une prière de M. Hetzel et Paulin. En effet, ces messieurs et moi, attachons une si grande importance à la publication nouvelle des Scènes de la vie etc. qui vient de paraître », qu’ils redoutent tout ce qui pourrait en entraver le succès, en détourner l’attention du public, en un mot « me faire concurrence à moi-même ». Il espère qu’en tant qu’éditeur il comprendra ses légitimes craintes et l’excusera de refuser de travailler sur un texte du « Divin Père Homère »… 23 décembre 1845. Intéressante lettre à l’éditeur Charles Perrotin, sur leur projet des Œuvres Complètes de Molière, illustrées par Grandville. Ce projet, ralenti par les hésitations respectives de l’éditeur et de l’illustrateur, le tente, l’obsède, mais lui fait très peur. Il presse Perrotin de lui donner enfin une réponse définitive sur cette affaire, qui lui semble « toujours renfermer plus de difficultés d’exécution. Mais aujourd’hui plusieurs raisons majeures m’obligent à prendre, moi, un parti définitif et à en finir à l’égard de ce projet, de cette entreprise à laquelle j’ai encore bien réfléchi, et qui me semble, je le répète, hasardeuse, téméraire de ma part, homme peureux que je suis, et enfin bien au dessus de mes forces ». Désireux de sortir de cet état d’attente et d’inaction dans lequel cette histoire l’a plongé, et devant donner rapidement une réponse pour un autre projet avec L’Illustration, il attend son dernier avis sur « cette terrible affaire »… Quatre lettres de nouvelles familiales, adressées à sa belle-sœur Catherine Fischer dite « Minette », à Nancy, notamment sur la santé de son épouse Henriette, puis son décès le 27 juillet 1842. 14 juillet 1842, racontant longuement, par le détail, les terribles suites des couches de son épouse qui l’ont beaucoup inquiété, coliques, douleurs de vessie, malaises, fièvre, éruption de boutons, etc. ; puis la cérémonie de baptême de son fils Georges… 25 juillet. « Ma chère famille, loin de s’améliorer, ainsi que je le craignais, la maladie d’Henriette a empiré, elle est véritablement bien malade et cette maladie (une métropéritonite) me donne de bien vives inquiétudes »… 27 août. Très longue et émouvante lettre, « un mois juste !!! » après le décès de son épouse, sur son fils Georges et les affaires à régler, etc. 19 mai 1843. Belle lettre dans laquelle il annonce que son fils Georges vient d’avoir deux dents, dans laquelle on voit toute la tendresse d’un père attentif. Son travail a été retardé par 5 jours de grippe, il va falloir rattraper le temps perdu ! Bavardages à propos de relations et d’autres membres de la famille, remerciements pour l’envoi d’excellents biscuits et macarons, etc.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 26
Auktion:
Datum:
10.12.2018
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
Beschreibung:

Jean-Ignace Gérard dit GRANDVILLE (1803-1847). 5 L.A.S. et 1 L.A., 1842-1845 et s.d. ; 13 pages in-8 ou in-4, 5 adresses. Bel et rare ensemble de lettres du dessinateur, à ses éditeurs sur ses travaux, et à sa famille. [1842], à l’éditeur Léon Curmer. À propos du recueil Scènes de la vie privée et publique des Animaux (Hetzel, 1842). Il refuse la proposition de Curmer d’illustrer un poème d’Homère : « La raison majeure de ce refus formel […] est une observation, une prière de M. Hetzel et Paulin. En effet, ces messieurs et moi, attachons une si grande importance à la publication nouvelle des Scènes de la vie etc. qui vient de paraître », qu’ils redoutent tout ce qui pourrait en entraver le succès, en détourner l’attention du public, en un mot « me faire concurrence à moi-même ». Il espère qu’en tant qu’éditeur il comprendra ses légitimes craintes et l’excusera de refuser de travailler sur un texte du « Divin Père Homère »… 23 décembre 1845. Intéressante lettre à l’éditeur Charles Perrotin, sur leur projet des Œuvres Complètes de Molière, illustrées par Grandville. Ce projet, ralenti par les hésitations respectives de l’éditeur et de l’illustrateur, le tente, l’obsède, mais lui fait très peur. Il presse Perrotin de lui donner enfin une réponse définitive sur cette affaire, qui lui semble « toujours renfermer plus de difficultés d’exécution. Mais aujourd’hui plusieurs raisons majeures m’obligent à prendre, moi, un parti définitif et à en finir à l’égard de ce projet, de cette entreprise à laquelle j’ai encore bien réfléchi, et qui me semble, je le répète, hasardeuse, téméraire de ma part, homme peureux que je suis, et enfin bien au dessus de mes forces ». Désireux de sortir de cet état d’attente et d’inaction dans lequel cette histoire l’a plongé, et devant donner rapidement une réponse pour un autre projet avec L’Illustration, il attend son dernier avis sur « cette terrible affaire »… Quatre lettres de nouvelles familiales, adressées à sa belle-sœur Catherine Fischer dite « Minette », à Nancy, notamment sur la santé de son épouse Henriette, puis son décès le 27 juillet 1842. 14 juillet 1842, racontant longuement, par le détail, les terribles suites des couches de son épouse qui l’ont beaucoup inquiété, coliques, douleurs de vessie, malaises, fièvre, éruption de boutons, etc. ; puis la cérémonie de baptême de son fils Georges… 25 juillet. « Ma chère famille, loin de s’améliorer, ainsi que je le craignais, la maladie d’Henriette a empiré, elle est véritablement bien malade et cette maladie (une métropéritonite) me donne de bien vives inquiétudes »… 27 août. Très longue et émouvante lettre, « un mois juste !!! » après le décès de son épouse, sur son fils Georges et les affaires à régler, etc. 19 mai 1843. Belle lettre dans laquelle il annonce que son fils Georges vient d’avoir deux dents, dans laquelle on voit toute la tendresse d’un père attentif. Son travail a été retardé par 5 jours de grippe, il va falloir rattraper le temps perdu ! Bavardages à propos de relations et d’autres membres de la famille, remerciements pour l’envoi d’excellents biscuits et macarons, etc.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 26
Auktion:
Datum:
10.12.2018
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
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