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Auktionsarchiv: Los-Nr. 65

Jean-François MILLET (1814-1875) Recto

Schätzpreis
250.000 € - 300.000 €
ca. 245.416 $ - 294.500 $
Zuschlagspreis:
320.000 €
ca. 314.133 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 65

Jean-François MILLET (1814-1875) Recto

Schätzpreis
250.000 € - 300.000 €
ca. 245.416 $ - 294.500 $
Zuschlagspreis:
320.000 €
ca. 314.133 $
Beschreibung:

Jean-François MILLET (1814-1875) Recto : Un paysan se reposant sur sa bêche dans son champ Verso : Études de femmes nues, de bras et de jambes pour le pastel des Baigneuses Pastel et crayon noir. Signé « J.F. Millet » en bas à droite. (Légèrement insolé). 37,5 x 47 cm Provenance : Jean-Albert Dethomas (1842-1891), père de l’artiste Maxime Dethomas puis par descendance. Œuvres en rapport : - Le Bêcheur au repos, gravure vers 1855, Delteil 3. Un croquis préparatoire à l’Ashmolean Museum d’Oxford. - Homme se reposant sur sa bêche, vers 1850 (huile sur toile, 41,2 x 33,6 cm), conservé dans une collection particulière au Japon. - Le Bêcheur au repos, bois, 1874, gravé par son frère Pierre d’après un dessin fourni par l’artiste. Le dessin est passé à la vente de la Triton Collection Fondation, Christie’s, Paris, le 25 mars 2015, (25,4 x 20 cm), n° 39. Ce splendide pastel inédit est à rapprocher de l’eau-forte du Bêcheur au repos gravé par Pierre Millet d’après son frère Jean-François Millet en 1874 ainsi que de l’ensemble d’œuvres préparatoires pour le pastel et l’huile des Deux bêcheurs (entre 1855 et 1866) (voir le catalogue d’exposition Millet , Paris, 1975, Éditions RMN, pp.159-166). On constate des repentirs sur la position de la tête et l’angle du manche de la bêche. Millet met son personnage en perspective dans l’immensité d’une plaine, peut-être celle de Chailly, avec au loin un hameau dans un bosquet vers lequel convergent les lignes de force. Le naturalisme et le radicalisme du sujet – un homme seul dans une étendue infinie - rappellent L’homme à la houe (Los Angeles, Getty Museum) (voir le catalogue d’exposition « Millet », 2017, Palais des Beaux-Arts de Lille, 2017-2018, pp. 66-67, reproduit). « Dans les endroits labourés, quoique, quelques fois, dans certains pays peu labourables, vous voyez des figures bêchant, piochant », écrit Millet. « Vous en voyez une de temps en temps se redressant les reins, comme on dit, et essuyant le front avec le revers de la main. « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front ». Est-ce là le travail gai, folâtre, auquel certaines gens voudraient nous faire croire ? C’est cependant là que se trouve pour moi la vraie humanité, la grande poésie. » (voir Alfred Sensier, La Vie et l’œuvre de Jean-François Millet Paris, 1881, p. 130 ; cité dans Millet/Van Gogh, Paris, musée d’Orsay, 1998-1999,p. 144). À partir de 1865, Emile Gavet commence à acheter des pastels à Jean-François Millet Il les paie bien, et « cette technique répond si bien au goût instinctif de Millet pour le dessin qu’il lui sacrifie la peinture à l’huile. » (voir Robert L . Herbert, catalogue de l’exposition Jean-François Millet Paris, 1975-1976, p. 189). Il garde au début une utilisation importante du crayon noir pour les contours, mais très vite il dessine avec la couleur, abolissant en précurseur de Van Gogh la distinction entre le dessin et le coloris. Presque tous les sujets traités par Millet dans sa maturité sont des thèmes empruntés à ses œuvres de jeunesse. Le travail sur les bêcheurs des années 1855-56 est ici repris sans doute une dizaine d’années plus tard. Les études de femmes nues au verso sont préparatoires pour le pastel des « Baigneuses » conservé au musée des Beaux-Arts de Lille (opus cité supra, n° 42, p.78, reproduit). Le dessin provient de la collection Jean-Albert Dethomas, avocat à la Cour d’Appel de Paris amateur d’art. Il possède depuis 1865 le superbe pastel du « Semeur » (Williamstown, Clark Art Institute), selon une lettre d’Alfred Sensier à monsieur Dethomas, conservée dans la famille. Jean-Albert Dethomas échangea quelques lettres avec Alfred Sensier, l’ami et le biographe de Millet, à propos du Semeur. La famille conserve également une lettre du Comité pour l’érection d’un monument à J.F. Millet datée du 26 avril 188(…) , dans laquelle il est remercié pour le prêt à l’exposition Millet (à l’Ecole des Beaux-Arts en 1887) de plusieurs œuvres du Maître qu’il possède. Il est possible que ce pastel y

Auktionsarchiv: Los-Nr. 65
Auktion:
Datum:
03.11.2022
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 4 - Hôtel Drouot , 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Jean-François MILLET (1814-1875) Recto : Un paysan se reposant sur sa bêche dans son champ Verso : Études de femmes nues, de bras et de jambes pour le pastel des Baigneuses Pastel et crayon noir. Signé « J.F. Millet » en bas à droite. (Légèrement insolé). 37,5 x 47 cm Provenance : Jean-Albert Dethomas (1842-1891), père de l’artiste Maxime Dethomas puis par descendance. Œuvres en rapport : - Le Bêcheur au repos, gravure vers 1855, Delteil 3. Un croquis préparatoire à l’Ashmolean Museum d’Oxford. - Homme se reposant sur sa bêche, vers 1850 (huile sur toile, 41,2 x 33,6 cm), conservé dans une collection particulière au Japon. - Le Bêcheur au repos, bois, 1874, gravé par son frère Pierre d’après un dessin fourni par l’artiste. Le dessin est passé à la vente de la Triton Collection Fondation, Christie’s, Paris, le 25 mars 2015, (25,4 x 20 cm), n° 39. Ce splendide pastel inédit est à rapprocher de l’eau-forte du Bêcheur au repos gravé par Pierre Millet d’après son frère Jean-François Millet en 1874 ainsi que de l’ensemble d’œuvres préparatoires pour le pastel et l’huile des Deux bêcheurs (entre 1855 et 1866) (voir le catalogue d’exposition Millet , Paris, 1975, Éditions RMN, pp.159-166). On constate des repentirs sur la position de la tête et l’angle du manche de la bêche. Millet met son personnage en perspective dans l’immensité d’une plaine, peut-être celle de Chailly, avec au loin un hameau dans un bosquet vers lequel convergent les lignes de force. Le naturalisme et le radicalisme du sujet – un homme seul dans une étendue infinie - rappellent L’homme à la houe (Los Angeles, Getty Museum) (voir le catalogue d’exposition « Millet », 2017, Palais des Beaux-Arts de Lille, 2017-2018, pp. 66-67, reproduit). « Dans les endroits labourés, quoique, quelques fois, dans certains pays peu labourables, vous voyez des figures bêchant, piochant », écrit Millet. « Vous en voyez une de temps en temps se redressant les reins, comme on dit, et essuyant le front avec le revers de la main. « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front ». Est-ce là le travail gai, folâtre, auquel certaines gens voudraient nous faire croire ? C’est cependant là que se trouve pour moi la vraie humanité, la grande poésie. » (voir Alfred Sensier, La Vie et l’œuvre de Jean-François Millet Paris, 1881, p. 130 ; cité dans Millet/Van Gogh, Paris, musée d’Orsay, 1998-1999,p. 144). À partir de 1865, Emile Gavet commence à acheter des pastels à Jean-François Millet Il les paie bien, et « cette technique répond si bien au goût instinctif de Millet pour le dessin qu’il lui sacrifie la peinture à l’huile. » (voir Robert L . Herbert, catalogue de l’exposition Jean-François Millet Paris, 1975-1976, p. 189). Il garde au début une utilisation importante du crayon noir pour les contours, mais très vite il dessine avec la couleur, abolissant en précurseur de Van Gogh la distinction entre le dessin et le coloris. Presque tous les sujets traités par Millet dans sa maturité sont des thèmes empruntés à ses œuvres de jeunesse. Le travail sur les bêcheurs des années 1855-56 est ici repris sans doute une dizaine d’années plus tard. Les études de femmes nues au verso sont préparatoires pour le pastel des « Baigneuses » conservé au musée des Beaux-Arts de Lille (opus cité supra, n° 42, p.78, reproduit). Le dessin provient de la collection Jean-Albert Dethomas, avocat à la Cour d’Appel de Paris amateur d’art. Il possède depuis 1865 le superbe pastel du « Semeur » (Williamstown, Clark Art Institute), selon une lettre d’Alfred Sensier à monsieur Dethomas, conservée dans la famille. Jean-Albert Dethomas échangea quelques lettres avec Alfred Sensier, l’ami et le biographe de Millet, à propos du Semeur. La famille conserve également une lettre du Comité pour l’érection d’un monument à J.F. Millet datée du 26 avril 188(…) , dans laquelle il est remercié pour le prêt à l’exposition Millet (à l’Ecole des Beaux-Arts en 1887) de plusieurs œuvres du Maître qu’il possède. Il est possible que ce pastel y

Auktionsarchiv: Los-Nr. 65
Auktion:
Datum:
03.11.2022
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
Salle 4 - Hôtel Drouot , 9, rue Drouot 75009 Paris
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