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Auktionsarchiv: Los-Nr. 8

Jean-Baptiste Santerre Magny-en-Vexin, 1651 - Paris, 1717 Le Billet doux donné

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 32.396 $ - 43.195 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 8

Jean-Baptiste Santerre Magny-en-Vexin, 1651 - Paris, 1717 Le Billet doux donné

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Beschreibung:

Jean-Baptiste Santerre Magny-en-Vexin, 1651 - Paris, 1717 Le Billet doux donné Huile sur toile Sans cadre The love letter, oil on canvas, by J.-B. Santerre Hauteur : 100 Largeur : 80 cm Provenance : Vente anonyme ; Paris, Hôtel George V, Mes Ader, Picard, Tajan, 14 avril 1988, n°71 (140 000Fr) ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Artus enchères, 21 décembre 2004 ; Vente anonyme ; Paris, Christie's, 22 juin 2005, n° 95 ; Collection particulière de l'Est de la France Expositions : Salon de l'Académie de Toulouse, 1772, n°99 : "le Billet doux donné", en pendant avec une "Jeune femme qui cachette une lettre'" Nouveau Salon de Toulouse, 1784, n°5 : "Une jeune fille jetant avec mystère un billet par la fenêtre", en pendant avec une 'Jeune femme qui cachette une lettre' Bibliographie : Robert Mesuret, 'Les expositions de l'Académie Royale de Toulouse de 1751 à 1791', Toulouse, 1972, n° 2171 et n° 4757 Claude Lesné, " J.B. Santerre ", in 'Bulletin de la Société d'Histoire de l'Art Français', 1988, p. 111, n° 118 (parmi les peintures connues par des mentions) Amélie du Closel, 'L'œuvre de Jean-Baptiste Santerre et la question de l' " hybridation " des genres dans la peinture française', mémoire de master, Paris, université de Paris X-Nanterre, 2008, p. 63, ill. 64 Claude Lesné, 'Jean-Baptiste Santerre. 1651-1717', Magny-en-Vexin, 2011, p. 63 Commentaire : Né à Magny-en-Vexin en 1651, Jean-Baptiste Santerre se forme aux côtés de François Lemaire puis rentre en apprentissage chez Bon Boulogne en 1675. Singulièrement, on ne conserve presque aucune trace de son activité avant 1698. Santerre est reçu à l'Académie comme peintre d'histoire en 1704 avec une 'Suzanne et les vieillards', actuellement conservée au Louvre. Il aborde alors, à l'âge de cinquante-trois ans, la part officielle de sa carrière. Remarqué par Louis XIV, il reçoit également, à la fin de sa vie, un soutien affirmé de la part du Régent. Notre toile témoigne de l'un des plus grands mérites du peintre : l'invention des " têtes de fantaisie ", genre hybride situé à mi-chemin entre le portrait et la scène de genre. Ces figures féminines lui permettent de jouir d'un franc succès auprès des amateurs éclairés dans les deux premières décennies du XVIIIème siècle : le 'Mercure Galant' rapporte qu' " on se les arrachait, pour ainsi dire, des mains ", et qu' " on les poussa à un prix considérable1". Dans notre toile, l'artiste met en scène une jeune femme vêtue d'un déshabillé de soie rouge carmin, tel qu'on pouvait en porter vers 1700. Appuyée sur un sobre encadrement de pierre, elle tend un pli à un personnage invisible, situé en contrebas. Elle s'assure par la même occasion de la discrétion du spectateur qu'elle fixe du regard en portant l'index devant sa bouche. Le schéma de composition basé sur le motif de la fenêtre, tout comme le thème de la lettre, révèlent l'intérêt du peintre pour les maîtres hollandais du XVIIème siècle, notamment Rembrandt. Bien que le cadrage à mi-corps et le fond sombre renvoient au registre du portrait, la mystérieuse demoiselle aux traits gracieux est rendue méconnaissable par une sorte d'idéalisation galante. Selon ses biographes, Santerre "quitta les portraits, c'est-à-dire, il ne voulut plus s'engager à les faire ressembler parfaitement" et "il mettait les têtes les plus agréables de ceux pour qui il les faisait²". Santerre définit un type physique féminin idéal : visages ovales agrémentés de grands yeux bruns, cheveux noirs relevés en chignon, teints pales, fronts dégagés, lèvres brillantes et ourlées, nez fins et arcades sourcilières bien dessinées sont des constantes chez l'artiste. Ces traits sont sans doute inspirés par sa principale élève et compagne, Marguerite Blanchot, qui pose fréquemment pour son maître3. Ces images intimes d'un peintre amoureux de sa muse se muent ainsi en figures de fantaisie destinées à charmer le spectateur. Cette scène illustre la transformation de l'amour-passion en plaisir et en divertissement, et témoigne de l'é

Auktionsarchiv: Los-Nr. 8
Auktion:
Datum:
14.11.2016
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Jean-Baptiste Santerre Magny-en-Vexin, 1651 - Paris, 1717 Le Billet doux donné Huile sur toile Sans cadre The love letter, oil on canvas, by J.-B. Santerre Hauteur : 100 Largeur : 80 cm Provenance : Vente anonyme ; Paris, Hôtel George V, Mes Ader, Picard, Tajan, 14 avril 1988, n°71 (140 000Fr) ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Artus enchères, 21 décembre 2004 ; Vente anonyme ; Paris, Christie's, 22 juin 2005, n° 95 ; Collection particulière de l'Est de la France Expositions : Salon de l'Académie de Toulouse, 1772, n°99 : "le Billet doux donné", en pendant avec une "Jeune femme qui cachette une lettre'" Nouveau Salon de Toulouse, 1784, n°5 : "Une jeune fille jetant avec mystère un billet par la fenêtre", en pendant avec une 'Jeune femme qui cachette une lettre' Bibliographie : Robert Mesuret, 'Les expositions de l'Académie Royale de Toulouse de 1751 à 1791', Toulouse, 1972, n° 2171 et n° 4757 Claude Lesné, " J.B. Santerre ", in 'Bulletin de la Société d'Histoire de l'Art Français', 1988, p. 111, n° 118 (parmi les peintures connues par des mentions) Amélie du Closel, 'L'œuvre de Jean-Baptiste Santerre et la question de l' " hybridation " des genres dans la peinture française', mémoire de master, Paris, université de Paris X-Nanterre, 2008, p. 63, ill. 64 Claude Lesné, 'Jean-Baptiste Santerre. 1651-1717', Magny-en-Vexin, 2011, p. 63 Commentaire : Né à Magny-en-Vexin en 1651, Jean-Baptiste Santerre se forme aux côtés de François Lemaire puis rentre en apprentissage chez Bon Boulogne en 1675. Singulièrement, on ne conserve presque aucune trace de son activité avant 1698. Santerre est reçu à l'Académie comme peintre d'histoire en 1704 avec une 'Suzanne et les vieillards', actuellement conservée au Louvre. Il aborde alors, à l'âge de cinquante-trois ans, la part officielle de sa carrière. Remarqué par Louis XIV, il reçoit également, à la fin de sa vie, un soutien affirmé de la part du Régent. Notre toile témoigne de l'un des plus grands mérites du peintre : l'invention des " têtes de fantaisie ", genre hybride situé à mi-chemin entre le portrait et la scène de genre. Ces figures féminines lui permettent de jouir d'un franc succès auprès des amateurs éclairés dans les deux premières décennies du XVIIIème siècle : le 'Mercure Galant' rapporte qu' " on se les arrachait, pour ainsi dire, des mains ", et qu' " on les poussa à un prix considérable1". Dans notre toile, l'artiste met en scène une jeune femme vêtue d'un déshabillé de soie rouge carmin, tel qu'on pouvait en porter vers 1700. Appuyée sur un sobre encadrement de pierre, elle tend un pli à un personnage invisible, situé en contrebas. Elle s'assure par la même occasion de la discrétion du spectateur qu'elle fixe du regard en portant l'index devant sa bouche. Le schéma de composition basé sur le motif de la fenêtre, tout comme le thème de la lettre, révèlent l'intérêt du peintre pour les maîtres hollandais du XVIIème siècle, notamment Rembrandt. Bien que le cadrage à mi-corps et le fond sombre renvoient au registre du portrait, la mystérieuse demoiselle aux traits gracieux est rendue méconnaissable par une sorte d'idéalisation galante. Selon ses biographes, Santerre "quitta les portraits, c'est-à-dire, il ne voulut plus s'engager à les faire ressembler parfaitement" et "il mettait les têtes les plus agréables de ceux pour qui il les faisait²". Santerre définit un type physique féminin idéal : visages ovales agrémentés de grands yeux bruns, cheveux noirs relevés en chignon, teints pales, fronts dégagés, lèvres brillantes et ourlées, nez fins et arcades sourcilières bien dessinées sont des constantes chez l'artiste. Ces traits sont sans doute inspirés par sa principale élève et compagne, Marguerite Blanchot, qui pose fréquemment pour son maître3. Ces images intimes d'un peintre amoureux de sa muse se muent ainsi en figures de fantaisie destinées à charmer le spectateur. Cette scène illustre la transformation de l'amour-passion en plaisir et en divertissement, et témoigne de l'é

Auktionsarchiv: Los-Nr. 8
Auktion:
Datum:
14.11.2016
Auktionshaus:
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