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Auktionsarchiv: Los-Nr. 72

Jean-Baptiste OLIVE (1848-1936)

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.653 $ - 2.205 $
Zuschlagspreis:
1.200 €
ca. 1.323 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 72

Jean-Baptiste OLIVE (1848-1936)

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 1.653 $ - 2.205 $
Zuschlagspreis:
1.200 €
ca. 1.323 $
Beschreibung:

L'entrée du port de Marseille. Plume. Signée en bas à droite. 19 x 26 cm. Provenance: Collection M. et Mme Marcel Pagani Bibliographie: - Franck Baille et Magali Raynaud, Jean-Baptiste Olive Prisme de lumière, catalogue raisonné, fondation Regards de Provence, reflets de méditerranée, p. 161, n°84 (à rapprocher). JEAN-BAPTISTE OLIVE (1848-1936) Peintre audacieux et vibrant de la Méditerranée, Jean-Baptiste Olive renouvelle autour des années quatre-vingt les formules de la marine provençale. Il possède la lumière crue, aveuglante, nécessaire, pour traduire la nature locale incendiée de soleil. Sa palette, ses empâtements, sa vigueur, l’imposent pendant quelques décennies comme une référence incontournable auprès de la grande presse parisienne. « Il y a deux façons de comprendre et de représenter la nature: On peut la reproduire telle qu’elle est, en essayant de la faire vibrer le plus possible, en accentuant avec l’appoint de la couleur tout ce qui est susceptible en elle d’un accent. C’est le parti qu’ont adopté les peintres méditerranéens comme Olive. Le résultat en est parfois de premier ordre », écrit le célèbre critique Thiébault-Sisson (1), tandis que Robert de la Sizeranne, Prix Goncourt, note dans ses réflexions publiées dans la Revue des Deux Mondes, sur « l’orientation nouvelle du Paysage» : « les vagues violacées de la mer intérieure battent toujours les rochers blanchâtres de M. Olive. La beauté que M. Olive nous décrit d’une vague sous un nuage, ou de rochers blancs battus par une vague violette, peut exister un instant comme réalité elle restera toujours comme témoignage, quand la réalité qui l’a inspirée ne sera plus. La vague se replie, le bout de rocher s’effrite, et nous sommes reconnaissants à l’artiste qui a découvert et qui a fixé une rencontre de lumière, de traits et d’équilibre que nous ne pourrons peut-être plus revoir » (2). Interprète passionné de la corniche marseillaise préférée par temps de mistral, avec des eaux bleues frangées d’écume, Olive « une organisation bouillante, robuste », tient selon Paul Martin « une des premières places dans l’école marseillaise » (3). Peintre de la couleur et du mouvement, Olive bouscule les traditions de la marine provençale inféodée aux exemples de Joseph Vernet - Barry, Julien, Suchet - puis de Ziem, ou donnant comme Raphael Ponson, l’image paisible et limpide réclamée par la presse du Second Empire. Aussi lui reproche-t-on parfois de forcer la note. En 1878, dans L’Art, Eugène Véron estime que sa marine « tranche sur les autres par l’exagération des tons bleus » (4). Mais son audace le place « au premier rang des peintres personnels » et ses tableaux, selon Firmin Javel, qui dénonce « l’intensité parfois un peu outrée du coloris (...), se reconnaissent de très loin » (5). Jules Lemaître évoque sa « Marseille byzantine, d’un jaune rouge sous le ciel orageux » (6). Pour Schmitt, « les paysages marins de M. Olive sont parmi les plus adroits que l’on peigne » (7). Exposant au Salon depuis 1874, disciple de Vollon à Paris, Olive obtient une première récompense en 1882 avec La plage du Prado par un temps de mistral. En 1886, à propos des Epaves de la Navarre, Ponsonailhe s’exclame, admiratif : « on croirait que les flots du golfe méditerranéen roulent des charretées de violette » (8). 72 Olive que recommandent une exécution ferme, une pâte grasse, une touche emportée, « de grandes qualités de coloriste » (9), l’éclat vif d’une lumière « aux reflets aveuglants »(10 ), est souvent mis en parallèle avec Montenard, auquel nous le préférons aujourd’hui pour la force et la justesse d’atmosphère de ses toiles. « Je crois le Midi beaucoup plus malaisé à peindre que le Nord. C’est un tour de force pour la peinture à l’huile de rendre la finesse et l’éclat de la pleine lumière. Si la touche manque de franchise, on fait un midi maussade et triste (…) M. Olive, dans son Coin de port à Marseille, a un peu versé, comme Montenard, dans la brutalité », déclare Charles Bigot (11). So

Auktionsarchiv: Los-Nr. 72
Auktion:
Datum:
21.10.2016
Auktionshaus:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
Frankreich
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

L'entrée du port de Marseille. Plume. Signée en bas à droite. 19 x 26 cm. Provenance: Collection M. et Mme Marcel Pagani Bibliographie: - Franck Baille et Magali Raynaud, Jean-Baptiste Olive Prisme de lumière, catalogue raisonné, fondation Regards de Provence, reflets de méditerranée, p. 161, n°84 (à rapprocher). JEAN-BAPTISTE OLIVE (1848-1936) Peintre audacieux et vibrant de la Méditerranée, Jean-Baptiste Olive renouvelle autour des années quatre-vingt les formules de la marine provençale. Il possède la lumière crue, aveuglante, nécessaire, pour traduire la nature locale incendiée de soleil. Sa palette, ses empâtements, sa vigueur, l’imposent pendant quelques décennies comme une référence incontournable auprès de la grande presse parisienne. « Il y a deux façons de comprendre et de représenter la nature: On peut la reproduire telle qu’elle est, en essayant de la faire vibrer le plus possible, en accentuant avec l’appoint de la couleur tout ce qui est susceptible en elle d’un accent. C’est le parti qu’ont adopté les peintres méditerranéens comme Olive. Le résultat en est parfois de premier ordre », écrit le célèbre critique Thiébault-Sisson (1), tandis que Robert de la Sizeranne, Prix Goncourt, note dans ses réflexions publiées dans la Revue des Deux Mondes, sur « l’orientation nouvelle du Paysage» : « les vagues violacées de la mer intérieure battent toujours les rochers blanchâtres de M. Olive. La beauté que M. Olive nous décrit d’une vague sous un nuage, ou de rochers blancs battus par une vague violette, peut exister un instant comme réalité elle restera toujours comme témoignage, quand la réalité qui l’a inspirée ne sera plus. La vague se replie, le bout de rocher s’effrite, et nous sommes reconnaissants à l’artiste qui a découvert et qui a fixé une rencontre de lumière, de traits et d’équilibre que nous ne pourrons peut-être plus revoir » (2). Interprète passionné de la corniche marseillaise préférée par temps de mistral, avec des eaux bleues frangées d’écume, Olive « une organisation bouillante, robuste », tient selon Paul Martin « une des premières places dans l’école marseillaise » (3). Peintre de la couleur et du mouvement, Olive bouscule les traditions de la marine provençale inféodée aux exemples de Joseph Vernet - Barry, Julien, Suchet - puis de Ziem, ou donnant comme Raphael Ponson, l’image paisible et limpide réclamée par la presse du Second Empire. Aussi lui reproche-t-on parfois de forcer la note. En 1878, dans L’Art, Eugène Véron estime que sa marine « tranche sur les autres par l’exagération des tons bleus » (4). Mais son audace le place « au premier rang des peintres personnels » et ses tableaux, selon Firmin Javel, qui dénonce « l’intensité parfois un peu outrée du coloris (...), se reconnaissent de très loin » (5). Jules Lemaître évoque sa « Marseille byzantine, d’un jaune rouge sous le ciel orageux » (6). Pour Schmitt, « les paysages marins de M. Olive sont parmi les plus adroits que l’on peigne » (7). Exposant au Salon depuis 1874, disciple de Vollon à Paris, Olive obtient une première récompense en 1882 avec La plage du Prado par un temps de mistral. En 1886, à propos des Epaves de la Navarre, Ponsonailhe s’exclame, admiratif : « on croirait que les flots du golfe méditerranéen roulent des charretées de violette » (8). 72 Olive que recommandent une exécution ferme, une pâte grasse, une touche emportée, « de grandes qualités de coloriste » (9), l’éclat vif d’une lumière « aux reflets aveuglants »(10 ), est souvent mis en parallèle avec Montenard, auquel nous le préférons aujourd’hui pour la force et la justesse d’atmosphère de ses toiles. « Je crois le Midi beaucoup plus malaisé à peindre que le Nord. C’est un tour de force pour la peinture à l’huile de rendre la finesse et l’éclat de la pleine lumière. Si la touche manque de franchise, on fait un midi maussade et triste (…) M. Olive, dans son Coin de port à Marseille, a un peu versé, comme Montenard, dans la brutalité », déclare Charles Bigot (11). So

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Datum:
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