Jean-Baptiste MONNOYER (Lille 1636 - Londres 1699) Fleurs coupées dans une coupe posée sur un entablement , à droite un tapis pendu Toile Hauteur : 67 cm Largeur : 82 cm Restaurations anciennes et petits manques Nous remercions Madame Claudia SALVI pour avoir confirmé l'attribution après examen de l'oeuvre le 28 avril 2021. Rapport d'expertise de Madame Claude Salvi : Quoiqu'aucune description ancienne ne permette d'identifier le tableau, il appartient vraisemblablement au même contexte qui a vu la réalisation des tableaux peints par Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Belin de Fontenay pour les appartements princiers à la « grande-aisle » de Versailles entre 1682 et 1683. Il s'agit, comme pour cette série, d'un dessus-de porte. Le point de vue perspectif dicte la distorsion du récipient qui recouvre sa dimension conventionnelle si l'oeil qui le regarde se positionne à une certaine place par rapport à la toile. La tulipe largement éclose retombant sur la console imite, en sens inverse, assez fidèlement celle dans l'une des estampes de la suite des Grandes Corbeilles en largeur (Robert-Dumesnil, 1858, t. III, p. 237) ; celle qui la surplombe en hauteur réapparait dans d'autres tableaux du maître et notamment dans le tableau signé, faisant partie d'une paire, conservé au Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe (reproduit par exemple dans Faré, Le Grand Siècle de la nature morte en France : le XVIIe siècle, 1974, p. 304).
Jean-Baptiste MONNOYER (Lille 1636 - Londres 1699) Fleurs coupées dans une coupe posée sur un entablement , à droite un tapis pendu Toile Hauteur : 67 cm Largeur : 82 cm Restaurations anciennes et petits manques Nous remercions Madame Claudia SALVI pour avoir confirmé l'attribution après examen de l'oeuvre le 28 avril 2021. Rapport d'expertise de Madame Claude Salvi : Quoiqu'aucune description ancienne ne permette d'identifier le tableau, il appartient vraisemblablement au même contexte qui a vu la réalisation des tableaux peints par Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Belin de Fontenay pour les appartements princiers à la « grande-aisle » de Versailles entre 1682 et 1683. Il s'agit, comme pour cette série, d'un dessus-de porte. Le point de vue perspectif dicte la distorsion du récipient qui recouvre sa dimension conventionnelle si l'oeil qui le regarde se positionne à une certaine place par rapport à la toile. La tulipe largement éclose retombant sur la console imite, en sens inverse, assez fidèlement celle dans l'une des estampes de la suite des Grandes Corbeilles en largeur (Robert-Dumesnil, 1858, t. III, p. 237) ; celle qui la surplombe en hauteur réapparait dans d'autres tableaux du maître et notamment dans le tableau signé, faisant partie d'une paire, conservé au Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe (reproduit par exemple dans Faré, Le Grand Siècle de la nature morte en France : le XVIIe siècle, 1974, p. 304).
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