Beschreibung:

ITALIE - Recueil d'eaux fortes et d'aquatintes SAINT NOM (Jean-Claude RICHARD de La BRETECHE, abbé de) Recueil de griffonnis, de vües, paysages, fragments antiques et sujets historiques []. Paris, Vve Lavoye, sd (1755-78). 2 volumes grand in folio : 1f. (titre gravé dans médaillon allégorique), 40 planches (divers sites, temples, paysages), Rome (52 planches) ; Venise (38 planches) ; Bologne (38 planches). Soit un total de 168 planches en 85 feuillets/ 1f., Naples (20 planches) ; Herculanum (20 planches) ; Antique (28 planches) ; 45 planches (paysages, Rome, caricatures, portraits, temples). Soit un total de 113 planches en 79 feuillets. L'ensemble des deux volumes comptent 281/296 planches sur 164 feuillets. Papier bien blanc. Planches gravées à l'aquatinte, à la manière du lavis, et à l'eau-forte (une soixantaine environ) d'après les dessins d'ANGO, BOUCHER, CLODION, Della BELLA, DOYEN, ELCHENER, GREUZE, le prince, LAUTHERBOURG, MONNET, NORDLIGEN, PARIS, REMBRANDT, H. ROBERT, D. & G. TIEPOLO et FRAGONARD (nombreux griffonnis d'après les dessins de FRAGONARD). ½ basane fauve de l'époque, dos lisse, pièce de titre rouge, filets dorés, frottements, épidermures, frottements sur coupes, angles émoussés. L'abbé de Saint Nom, amateur des arts, a fait en Italie un séjour assez long pour y pouvoir réunir une collection de ce que ce pays renferme de plus intéressant en tableaux italiens et fragments antiques qu'il y a fait dessiner par les meilleurs artistes, et qu'il s'est plu à graver lui-même. L'ensemble de la collection "italienne" (Naples, Herculanum, Pompéi, le Vésuve) est composé d'une suite de paysages (41 planches), de vues de Rome (54 planches), de Venise (38 planches), de Boulogne (40 planches), de Naples (30 planches), d'Herculanum (20 planches), d'antiques (28 planches), de temples (17 planches), de cahier de caricatures (27 planches), pour un total de 296 planches (feuillet de description). Il a fallu, pour entreprendre une suite aussi nombreuse, une manière de graver plus expéditive que la gravure à l'eau forte ; Saint Nom a eu recours à un genre qui imite le dessin lavé à l'encre de Chine. A Paris, Saint Nom fréquenta les ateliers des peintres (Boucher et Leprince), tout comme ceux de graveurs (WILLE et TUBIERES de GRIMOARD de PESTELS de LEVIS). Il apprit l'aquatinte grâce à Leprince, technique qu'il utilisa à merveille pour la réalisation de son travail de transcription des oeuvres italiennes et antiques.