Importante pendule en bronze très finement ciselé, doré ou patiné, les cadrans indiquent les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de cinq. Il est signé de LEPAUTE Horloger du Roi. Elle est en bronze ciselé, doré ou patiné et présente sur le côté un amour tenant une draperie symbolisant le jour. Le mouvement repose sur une colonne cylindrique à cannelures, soulignée de guirlandes de fleurs. De l'autre côté, les attributs de l'amour symbolisés par une torche, un carquois et une colombe reposant sur des nuées. Socle de marbre bleu Turquin à frises de rosaces et entrelacs, contre-socle orné d'une frise à agrafes. Epoque Louis XVI. (Suspension changée) H: 54 - L: 41,5 - P: 23 cm Provenance: Collection de Madame G. à Bruxelles Cette pendule, dont la composition particulièrement élégante pourrait être appelée «l'Amour dévoilant le Temps», est un modèle princier. En effet, une pendule de ce type, le cadran signé Lepaute horloger du roi et avec une base en marbre blanc, fut livrée en 1777 pour le Salon des Nobles du comte d'Artois, frère de Louis XVI, au Palais du Temple; facturée la somme considérable de 2000 livres, l'exemplaire du comte d'Artois fut réservé aux moments des troubles révolutionnaires et se trouva par la suite associer au décor du Palais du Luxembourg. L'exemplaire que nous proposons est probablement également mentionné dans un document ancien, puisqu'il s'agit très certainement de celui qui est décrit dans l'inventaire des pendules appartenant à l'horloger Jean-Baptiste Lepaute en 1789: «N°12. Une moyenne pendule dont la plinthe est en marbre bleu turquin richement ornée de bronze elle porte la pendule qui est accompagnée du côté gauche d'un gros enfant modelé par Pilon et doré ainsy que les ornements d'or moulu, cette pendule est entièrement finie». Le second intérêt de cette mention réside dans l'identification du sculpteur qui modela la figure de l'Amour: Pilon, qui correspond à Louis-Jacques Pilon (né en 1741) qui fut élève de Jean-Baptiste Lemoyne remporta brillamment le Premier Prix de sculpture en 1767, puis devint à la Révolution conservateur des sculptures du château de Versailles. Enfin signalons que, parmi les quelques rares autres pendules de ce modèle répertoriées, nous connaissons: une première entièrement en bronze doré, le cadran de Pierre Leroy, qui a été proposée aux enchères chez Christie's, à Londres, le 10 décembre 1987, lot 51: une deuxième, le cadran signé Lepaute à Paris et portant la marque de l'émailleur Merlet, a été vendue chez Christie's, à Monaco, le 13 décembre 1997, lot 121; enfin, une dernière se trouvait anciennement dans la célèbre collection de Charles Stein dispersée en 1899 (vente à Paris, Me Chevallier, Galerie Georges Petit, 8-10 juin 1899, lot 307). «Lepaute Horloger du Roi»: Cette signature correspond à la collaboration de deux horlogers parmi les plus talentueux de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Officiellement fondée en 1758 par deux frères, Jean-André-Lepaute (1720-1789) et Jean-Baptiste Lepaute, dit le jeune (1727-1802), tous deux nommés «horlogers du Roi», cette association rencontrera une exceptionnelle notoriété. Cumulant les titres d'Horloger du Roi, d'Horloger de S.A.S. le duc de Bourbon et d'Horloger de Monseigneur, comte d'Artois, ils travaillèrent pour le Garde-Meuble de la Couronne et pour de nombreux collectionneurs d'horlogerie. Compte tenu de la mention d'une pendule similaire à celle présentée dans l'inventaire des pendules de Jean-Baptiste Lepaute en 1789, ce dernier peut être considérer comme le commanditaire du modèle. Sa carrière débute lorsqu'il vient s'installer à Paris vers la fin des années 1740 ou dans les premières années de la décennie suivante pour rejoindre son frère aîné dans la capitale et compléter sa formation auprès de ce dernier. Il reçoit le titre d'Horloger du Roi au même titre que son frère et prend sa succession dans le logement des Galeries du Louvre en septembre 1775. Le 14 mai 1789, il
Importante pendule en bronze très finement ciselé, doré ou patiné, les cadrans indiquent les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de cinq. Il est signé de LEPAUTE Horloger du Roi. Elle est en bronze ciselé, doré ou patiné et présente sur le côté un amour tenant une draperie symbolisant le jour. Le mouvement repose sur une colonne cylindrique à cannelures, soulignée de guirlandes de fleurs. De l'autre côté, les attributs de l'amour symbolisés par une torche, un carquois et une colombe reposant sur des nuées. Socle de marbre bleu Turquin à frises de rosaces et entrelacs, contre-socle orné d'une frise à agrafes. Epoque Louis XVI. (Suspension changée) H: 54 - L: 41,5 - P: 23 cm Provenance: Collection de Madame G. à Bruxelles Cette pendule, dont la composition particulièrement élégante pourrait être appelée «l'Amour dévoilant le Temps», est un modèle princier. En effet, une pendule de ce type, le cadran signé Lepaute horloger du roi et avec une base en marbre blanc, fut livrée en 1777 pour le Salon des Nobles du comte d'Artois, frère de Louis XVI, au Palais du Temple; facturée la somme considérable de 2000 livres, l'exemplaire du comte d'Artois fut réservé aux moments des troubles révolutionnaires et se trouva par la suite associer au décor du Palais du Luxembourg. L'exemplaire que nous proposons est probablement également mentionné dans un document ancien, puisqu'il s'agit très certainement de celui qui est décrit dans l'inventaire des pendules appartenant à l'horloger Jean-Baptiste Lepaute en 1789: «N°12. Une moyenne pendule dont la plinthe est en marbre bleu turquin richement ornée de bronze elle porte la pendule qui est accompagnée du côté gauche d'un gros enfant modelé par Pilon et doré ainsy que les ornements d'or moulu, cette pendule est entièrement finie». Le second intérêt de cette mention réside dans l'identification du sculpteur qui modela la figure de l'Amour: Pilon, qui correspond à Louis-Jacques Pilon (né en 1741) qui fut élève de Jean-Baptiste Lemoyne remporta brillamment le Premier Prix de sculpture en 1767, puis devint à la Révolution conservateur des sculptures du château de Versailles. Enfin signalons que, parmi les quelques rares autres pendules de ce modèle répertoriées, nous connaissons: une première entièrement en bronze doré, le cadran de Pierre Leroy, qui a été proposée aux enchères chez Christie's, à Londres, le 10 décembre 1987, lot 51: une deuxième, le cadran signé Lepaute à Paris et portant la marque de l'émailleur Merlet, a été vendue chez Christie's, à Monaco, le 13 décembre 1997, lot 121; enfin, une dernière se trouvait anciennement dans la célèbre collection de Charles Stein dispersée en 1899 (vente à Paris, Me Chevallier, Galerie Georges Petit, 8-10 juin 1899, lot 307). «Lepaute Horloger du Roi»: Cette signature correspond à la collaboration de deux horlogers parmi les plus talentueux de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Officiellement fondée en 1758 par deux frères, Jean-André-Lepaute (1720-1789) et Jean-Baptiste Lepaute, dit le jeune (1727-1802), tous deux nommés «horlogers du Roi», cette association rencontrera une exceptionnelle notoriété. Cumulant les titres d'Horloger du Roi, d'Horloger de S.A.S. le duc de Bourbon et d'Horloger de Monseigneur, comte d'Artois, ils travaillèrent pour le Garde-Meuble de la Couronne et pour de nombreux collectionneurs d'horlogerie. Compte tenu de la mention d'une pendule similaire à celle présentée dans l'inventaire des pendules de Jean-Baptiste Lepaute en 1789, ce dernier peut être considérer comme le commanditaire du modèle. Sa carrière débute lorsqu'il vient s'installer à Paris vers la fin des années 1740 ou dans les premières années de la décennie suivante pour rejoindre son frère aîné dans la capitale et compléter sa formation auprès de ce dernier. Il reçoit le titre d'Horloger du Roi au même titre que son frère et prend sa succession dans le logement des Galeries du Louvre en septembre 1775. Le 14 mai 1789, il
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