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Auktionsarchiv: Los-Nr. 359

Importante pendule dite « cage » à

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 16.310 $ - 20.388 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 359

Importante pendule dite « cage » à

Schätzpreis
12.000 € - 15.000 €
ca. 16.310 $ - 20.388 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Importante pendule dite « cage » à toutes faces en bronze ciselé et doré, la corniche à frises d'oves, les montants à raies de coeurs, la doucine de la plinthe à frise composite de feuilles d'acanthes. Le cadran entouré d'un rang de perles, signé ROBIN Hr du roi indique les heures en chiffres romains, les minutes par tranches de cinq et les quantièmes en chiffres arabes. Epoque Louis XVI H: 50 - L: 36 - P: 21, 5 cm Ce modèle de pendule de cheminée, plus précisément appelé « régulateur de cheminée », figure parmi les créations horlogères parisiennes les plus élaborées de la fin de l'Ancien Régime. Sa composition, simple et épurée, semble s'inspirer des cages de protection destinées à protéger certains objets fragiles et luxueux telles que l'on pouvait en trouver chez certains grands collectionneurs; une cage en bronze doré de ce type, provenant au XIXe siècle des appartements de Joséphine au Palais des Tuileries, est conservée au musée national du château de Versailles (illustrée dans le catalogue de l'exposition Le château de Versailles raconte le Mobilier national, Quatre siècles de création, Paris, 2011, p.217). A la fin du XVIIIe siècle, la reine elle-même appréciait tout particulièrement ce type de pendules, puisque plusieurs exemplaires sont mentionnés dans l'Etat de l'Horlogerie de la ci-devant Reine entretenue par Robin dressé en 1793, notamment: « Une pendule quarré en ordre d'architecture à pannaux de glace, en bronze doré, en or mat, avec un pendul de compensation, le mouvement à sonnerie, demie seconde, du nom de Robin », dont la description pourrait correspondre à l'exemplaire que nous proposons (voir P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1999, p.467). De nos jours, parmi les rares autres modèles connus réalisés dans le même esprit, citons particulièrement: une première pendule, le cadran de Crosnier, proposée aux enchères chez Sotheby's, à Paris, le 9 novembre 2012, lot 120; une deuxième, le cadran signé Lefaucheur, est illustrée dans P. Heuer et K. Maurice, European Pendulum Clocks, Decorative Instruments of Measuring Time, Munich, 1988, p.65, fig.109; une troisième, le cadran de Lepaute, fut livrée en 1810 pour un appartement de prince au château de Fontainebleau et appartient toujours aux collections de ce château (reproduite J-P. Samoyault, Musée national du Château de Fontainebleau, Catalogue des collections de mobilier, 1-Pendules et bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, RMN, 1989, p.67, catalogue n°29); enfin, mentionnons une dernière pendule de ce type, le cadran de Ferdinand Berthoud qui est exposée au Victoria and Albert Museum à Londres (parue dans Tardy, La pendule française, 2ème partie: Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.316). Robert Robin (1741-1799) est l'un des plus importants horlogers parisiens des dernières décennies du XVIIIe siècle. Dans un premier temps, il travaille en tant qu'ouvrier libre et bénéficie déjà à cette époque de nombreux avantages en étant nommé « Marchand-Horloger privilégié du Roi suivant la Cour et Conseils de Sa Majesté ». Après son accession à la maîtrise, le 21 novembre 1767, il conserve pour un temps son atelier rue Saint-Honoré, puis obtient en 1785 un logement aux Galeries du Louvre. Il rencontre une exceptionnelle notoriété et reçoit notamment d'importantes commandes du Garde-meuble de la Couronne; ainsi au moment de la Révolution plus d'une trentaine de pendules portant sa signature sont décrites dans les collections royales de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Parallèlement, Robin s'était constitué une riche clientèle composée de certains des plus grands collectionneurs de l'époque tels les puissants ducs de Duras et de Richelieu, le marquis de Courtanvaux, le duc d'Aumont et la duchesse de Richelieu. Après son décès, ses fils continuèrent l'activité de l'atelier paternel avec une réussite certaine.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 359
Auktion:
Datum:
03.06.2014
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Importante pendule dite « cage » à toutes faces en bronze ciselé et doré, la corniche à frises d'oves, les montants à raies de coeurs, la doucine de la plinthe à frise composite de feuilles d'acanthes. Le cadran entouré d'un rang de perles, signé ROBIN Hr du roi indique les heures en chiffres romains, les minutes par tranches de cinq et les quantièmes en chiffres arabes. Epoque Louis XVI H: 50 - L: 36 - P: 21, 5 cm Ce modèle de pendule de cheminée, plus précisément appelé « régulateur de cheminée », figure parmi les créations horlogères parisiennes les plus élaborées de la fin de l'Ancien Régime. Sa composition, simple et épurée, semble s'inspirer des cages de protection destinées à protéger certains objets fragiles et luxueux telles que l'on pouvait en trouver chez certains grands collectionneurs; une cage en bronze doré de ce type, provenant au XIXe siècle des appartements de Joséphine au Palais des Tuileries, est conservée au musée national du château de Versailles (illustrée dans le catalogue de l'exposition Le château de Versailles raconte le Mobilier national, Quatre siècles de création, Paris, 2011, p.217). A la fin du XVIIIe siècle, la reine elle-même appréciait tout particulièrement ce type de pendules, puisque plusieurs exemplaires sont mentionnés dans l'Etat de l'Horlogerie de la ci-devant Reine entretenue par Robin dressé en 1793, notamment: « Une pendule quarré en ordre d'architecture à pannaux de glace, en bronze doré, en or mat, avec un pendul de compensation, le mouvement à sonnerie, demie seconde, du nom de Robin », dont la description pourrait correspondre à l'exemplaire que nous proposons (voir P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1999, p.467). De nos jours, parmi les rares autres modèles connus réalisés dans le même esprit, citons particulièrement: une première pendule, le cadran de Crosnier, proposée aux enchères chez Sotheby's, à Paris, le 9 novembre 2012, lot 120; une deuxième, le cadran signé Lefaucheur, est illustrée dans P. Heuer et K. Maurice, European Pendulum Clocks, Decorative Instruments of Measuring Time, Munich, 1988, p.65, fig.109; une troisième, le cadran de Lepaute, fut livrée en 1810 pour un appartement de prince au château de Fontainebleau et appartient toujours aux collections de ce château (reproduite J-P. Samoyault, Musée national du Château de Fontainebleau, Catalogue des collections de mobilier, 1-Pendules et bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, RMN, 1989, p.67, catalogue n°29); enfin, mentionnons une dernière pendule de ce type, le cadran de Ferdinand Berthoud qui est exposée au Victoria and Albert Museum à Londres (parue dans Tardy, La pendule française, 2ème partie: Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.316). Robert Robin (1741-1799) est l'un des plus importants horlogers parisiens des dernières décennies du XVIIIe siècle. Dans un premier temps, il travaille en tant qu'ouvrier libre et bénéficie déjà à cette époque de nombreux avantages en étant nommé « Marchand-Horloger privilégié du Roi suivant la Cour et Conseils de Sa Majesté ». Après son accession à la maîtrise, le 21 novembre 1767, il conserve pour un temps son atelier rue Saint-Honoré, puis obtient en 1785 un logement aux Galeries du Louvre. Il rencontre une exceptionnelle notoriété et reçoit notamment d'importantes commandes du Garde-meuble de la Couronne; ainsi au moment de la Révolution plus d'une trentaine de pendules portant sa signature sont décrites dans les collections royales de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Parallèlement, Robin s'était constitué une riche clientèle composée de certains des plus grands collectionneurs de l'époque tels les puissants ducs de Duras et de Richelieu, le marquis de Courtanvaux, le duc d'Aumont et la duchesse de Richelieu. Après son décès, ses fils continuèrent l'activité de l'atelier paternel avec une réussite certaine.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 359
Auktion:
Datum:
03.06.2014
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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