Beschreibung:

Importante et belle pendule, le cadran signé PICNOT Père à Paris.Elle est en bronze très finement ciselé et doré à l'or mat et l'or brillant. Le mouvement inscrit dans une borne présentant des montants à griffon ailé ; des cygnes encadrant une lyre. Sur la partie supérieure un entablement présente un miroir ovale à montants ornés d'amour en offrande et un coffret à bijoux renfermant des boucles d'oreille, des bracelets et une rose. Sur le côté une femme drapée à l'Antique, les cheveux coiffés en tresses, retenus par un chignon, symbolisant Psyché. En opposition une gaine à frise de fleurs sur laquelle repose un brûle parfum. Base quadrangulaire, ornée d'une frise présentant une scène mythologique (l'enlèvement de Psyché). Socle à frise de feuilles d'acanthe Epoque Empire (quelques éclats au cadran) H : 73 " L : 56,5 " P : 19 cm Le thème de la toilette de Psyché était particulièrement en vogue dans le premier quart du XIXe siècle.D'une part parce qu'il était une représentation de la beauté idéale, plus particulièrement de celle de la légendaire déesse, d'autre part, parce qu'au-delà il était le symbole d'une certaine immortalité. C'est probablement pour ces raisons qu'une pendule illustrant cette allégorie ornée en 1807 le boudoir de l'appartement de l'impératrice Joséphine au Palais de Saint-Cloud (illustrée dansM-F.Dupuy-Baylet,Pendules duMobilier National 1800-1870, Dijon, 2006, p.58-59, catalogue n°15). Signée par Lépine, le bronzier est resté inconnu.D'autres pendules de la même période, de modèles différents, offrent cette même représentation : mentionnons particulièrement celle reproduite dans E. Niehüser,Die Französische Bronzeuhr,Munich, 1997, p.118), ainsi qu'une dernière illustrée dans J. Ramon Colon de Carvajal, Catalogo de Relojes des Patrimonio Nacional, Madrid, 198, n°248.