Auktionsarchiv: Los-Nr. 248

Important surtout de table en cinq

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
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Important surtout de table en cinq

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n. a.
Beschreibung:

Important surtout de table en cinq parties, en bronze très finement ciselé, doré à l'or mat et l'or brillant. La ceinture est ornée d'une frise de postes stylisés, à feuillages, soulignée sur deux faces, de Bacchus et Bacchante assis sur des aiguières, supportant des guirlandes de pampres. Les montants à couronne de feuillages, pampres, thyrses et aiguières, sont soulignés de masque de Bacchus. Pieds griffes. A l'amortissement des colonnes, des vases en vannerie, à bouquet de fleurs mobiles, laissant apparaître des piques fleurs. Pieds griffes à ailes stylisées. Modèle de THOMIRE. Début du XIXe siècle (légers manques dans le piétement) H: 17 - L: 370 - P: 72 cm Les centres de tables, dits également surtouts de table, semblent faire leur apparition à la Renaissance chez certaines grandes familles et dans quelques cours européennes désireuses de dévoiler leur faste et leur richesse à leurs convives. Au XVIIIe siècle, en France l'on assiste à une quasi standardisation de ces objets appelés à l'époque « surtouts de desserts » qui se composaient le plus souvent de trois plateaux de glace garnis en cuivre argenté et rehaussés, pour les plus luxueux, de figures et de motifs en porcelaine ou en biscuit ; l'on rencontre ce type de pièces dans la plupart des descriptions d'inventaires après décès des familles de la haute aristocratie ou de la finance dans la seconde moitié du siècle. Parallèlement à cette production française, certains artistes et artisans italiens proposaient des créations plus originales composées de plateaux incrustés d'éléments en marbres ou pierres dures qui supportaient tout un ensemble d'édifices, figures...en marbre et en bronze ; un surtout de ce type, peut-être le plus célèbre, fut rapporté de Rome par le Bailli de Breteuil et figura dans sa vente après décès qui eut lieu à Paris en 1786. Avec l'avènement de l'Empire et le renouveau des arts décoratifs initié dans les dernières années du XVIIIe siècle, nous assistons à l'apparition d'un nouveau modèle de surtout, de type monumental, qui associe la composition en plusieurs parties héritée des modèles antérieurs français et des éléments décoratifs: vases, corbeilles, figures...inspirés librement des créations italiennes précédentes ; mais le tout, hormis les plateaux de glace, est désormais entièrement réalisé en bronze finement ciselé et doré. Dans ce domaine bien particulier un bronzier parisien se distingua de ses confrères par son exceptionnelle inventivité et la qualité de ses réalisations: Pierre-Philippe-Thomire ; certaines de ses créations sont mentionnées chez de grands amateurs du XIXe siècle, notamment probablement chez le prince de Wagram en 1815 et dans les collections du prince Demidoff à Florence en 1880. D'autres exemplaires sont conservés dans de grandes collections publiques, tel le surtout qui figure dans les collections du musée Marmottan (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, Munich, 1986, p.382), ou ont figurés dans des ventes aux enchères, notamment celui passé en vente chez Sotheby's, à Londres, le 11 juin 2003, lot 175, dont la frise est composée de motifs alternés de guirlandes et de vases. Le plateau de surtout, de proportions monumentales, que nous présentons fut réalisé dans l'esprit des créations de ce bronzier parisien, probablement par un atelier germanique contemporain ; sa frise reprend à l'identique celle qui souligne le plateau d'un surtout signé Thomire vendu récemment sur le marché de l'art anglais (vente Christie's, Londres, le 17 juin 2009, lot 15)

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Important surtout de table en cinq parties, en bronze très finement ciselé, doré à l'or mat et l'or brillant. La ceinture est ornée d'une frise de postes stylisés, à feuillages, soulignée sur deux faces, de Bacchus et Bacchante assis sur des aiguières, supportant des guirlandes de pampres. Les montants à couronne de feuillages, pampres, thyrses et aiguières, sont soulignés de masque de Bacchus. Pieds griffes. A l'amortissement des colonnes, des vases en vannerie, à bouquet de fleurs mobiles, laissant apparaître des piques fleurs. Pieds griffes à ailes stylisées. Modèle de THOMIRE. Début du XIXe siècle (légers manques dans le piétement) H: 17 - L: 370 - P: 72 cm Les centres de tables, dits également surtouts de table, semblent faire leur apparition à la Renaissance chez certaines grandes familles et dans quelques cours européennes désireuses de dévoiler leur faste et leur richesse à leurs convives. Au XVIIIe siècle, en France l'on assiste à une quasi standardisation de ces objets appelés à l'époque « surtouts de desserts » qui se composaient le plus souvent de trois plateaux de glace garnis en cuivre argenté et rehaussés, pour les plus luxueux, de figures et de motifs en porcelaine ou en biscuit ; l'on rencontre ce type de pièces dans la plupart des descriptions d'inventaires après décès des familles de la haute aristocratie ou de la finance dans la seconde moitié du siècle. Parallèlement à cette production française, certains artistes et artisans italiens proposaient des créations plus originales composées de plateaux incrustés d'éléments en marbres ou pierres dures qui supportaient tout un ensemble d'édifices, figures...en marbre et en bronze ; un surtout de ce type, peut-être le plus célèbre, fut rapporté de Rome par le Bailli de Breteuil et figura dans sa vente après décès qui eut lieu à Paris en 1786. Avec l'avènement de l'Empire et le renouveau des arts décoratifs initié dans les dernières années du XVIIIe siècle, nous assistons à l'apparition d'un nouveau modèle de surtout, de type monumental, qui associe la composition en plusieurs parties héritée des modèles antérieurs français et des éléments décoratifs: vases, corbeilles, figures...inspirés librement des créations italiennes précédentes ; mais le tout, hormis les plateaux de glace, est désormais entièrement réalisé en bronze finement ciselé et doré. Dans ce domaine bien particulier un bronzier parisien se distingua de ses confrères par son exceptionnelle inventivité et la qualité de ses réalisations: Pierre-Philippe-Thomire ; certaines de ses créations sont mentionnées chez de grands amateurs du XIXe siècle, notamment probablement chez le prince de Wagram en 1815 et dans les collections du prince Demidoff à Florence en 1880. D'autres exemplaires sont conservés dans de grandes collections publiques, tel le surtout qui figure dans les collections du musée Marmottan (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, Munich, 1986, p.382), ou ont figurés dans des ventes aux enchères, notamment celui passé en vente chez Sotheby's, à Londres, le 11 juin 2003, lot 175, dont la frise est composée de motifs alternés de guirlandes et de vases. Le plateau de surtout, de proportions monumentales, que nous présentons fut réalisé dans l'esprit des créations de ce bronzier parisien, probablement par un atelier germanique contemporain ; sa frise reprend à l'identique celle qui souligne le plateau d'un surtout signé Thomire vendu récemment sur le marché de l'art anglais (vente Christie's, Londres, le 17 juin 2009, lot 15)

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