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Auktionsarchiv: Los-Nr. 50

Important bas-relief en bronze doré représentant le buste de profil de François 1er, Paris

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
100.000 €
ca. 111.983 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 50

Important bas-relief en bronze doré représentant le buste de profil de François 1er, Paris

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ca. 111.983 $
Beschreibung:

Important bas-relief en bronze doré représentant le buste de profil de François 1er, Paris, deuxième tiers du XVIe siècle Le Roi est figuré tête nue présentant son profil gauche, le buste dissymétrique, légèrement tourné ; ses traits sont accusés avec les paupières ourlées et les chairs de la joue indiquant une certaine maturité ; chevelure courte traitée en fines mèches et en rangs parallèles ; barbe longue, atteignant le haut de la cuirasse, en mèches aux légères ondulations ; cuirasse à l’antique au col bordé de perles orné d’une tête d’angelot et d’arabesques avec fines tiges, feuilles charnues et corolles de fleurs ; la chlamyde est attachée à la cuirasse par des rosaces, avec chutes sur le devant, et recouvrant en partie les lambrequins de cuir des épaules. Trois tenons de fixation au revers ; usures à la dorure. H. 49,2 L. 45,2 cm Provenance : – anciennement sur une cheminée du château de Roujou ou Roujoux, Fresnes (Loir-et-Cher) ; – acquis avec la cheminée dans le courant du XIXe siècle par Gustave-Armand-Henri de Reiset (1821-1905), diplomate et homme de lettres ; – resté depuis dans sa descendance. 34 35 Aucun portrait en bronze de François 1er, de grandes dimensions et réalisé au XVIe siècle, n’est parvenu jusqu’à nous. Le buste le figurant en armure, la main gauche appuyée sur la taille, son autre main tenant un bâton de commandement, conservé au musée du Louvre, est une fonte du milieu du XVIIIe que l’on doit au sculpteur Louis Claude Vassé (inv. MR 1681, fig.a). Il s’agit d’un moulage d’un original en grès, aujourd’hui perdu, qui se trouvait au château de Fontainebleau. Le bas-relief que nous présentons est davantage à rapprocher des portraits du Roi réalisés pour des gemmes ou des médailles. Son style antiquisant dénote une forte influence italienne et on pense aux oeuvres d’un artiste actif à Milan, Matteo del Nassaro (vers 1490-1547), auquel on attribue plusieurs portraits de François 1er. Cité peintre du roi en 1521, cet orfèvre de Vérone fit l’essentiel de sa carrière à Paris. Il est très probable que le sculpteur se soit inspiré de sa médaille en argent, réalisée pour les guerres d’Italie, conservée au Cabinet des Médailles, pour laquelle on émet la date de 1538 ou de 1544 (Inv. G 55, fig. b). Les similitudes sont en effet nombreuses : traitement de la chevelure en rangs parallèles, barbe descendant sur le haut de la cuirasse, détails semblables de celle-ci avec rangs de perles, attaches en rosace, tête d’angelot et rinceaux quoique interprétés avec une plus grande délicatesse sur le bas-relief. Avec sa partie inférieure arrondie et ses tenons à l’arrière, notre portrait de François 1er devait trouver sa place dans un grand médaillon, fixé vraisemblablement sur un fond en marbre. Peut-être ornait-il une entrée ou une cheminée. C’est d’ailleurs à ce dernier emplacement que fait référence la notice accompagnant une reproduction en plâtre de ce bas-relief conservée au musée de Blois. Le catalogue des collections du musée édité en 1888 indique en effet, au numéro 553, sous le nom de Benvenuto Cellini que ce médaillon de plâtre, donné par M. le comte de Lezay-Marnésia, ancien préfet du Loir-et-Cher, « a été moulé sur un bronze qui ornait une cheminée du château de Roujou. Cette cheminée a été vendue il y a quelques années à M. de Reiset ». Aucun document n’a pu conforter cette attribution à cet illustre orfèvre italien. Il est vrai que l’artiste florentin était venu une première fois à Paris en 1537 et qu’il y est revenu ensuite, en décembre 1539, à sa libération des prisons de Rome où il avait été condamné pour le meurtre d’un de ses confrères orfèvres. François 1er était en effet désireux de l’avoir à son service afin de lui confier la commande de douze grands porte-flambeaux en argent ; un seul fut réalisé, à présent disparu. C’est vraisemblablement lors de son premier séjour que Cellini réalisa une médaille, de trois centimètres de diamètre, portraiturant le Roi dont plusieurs exemplaires sont conservés da

Auktionsarchiv: Los-Nr. 50
Auktion:
Datum:
28.06.2017
Auktionshaus:
Daguerre
5bis rue du Cirque
75008 Paris
Frankreich
infos@daguerre.fr
+33 (0)1 45630260
+33 (0)1 45630261
Beschreibung:

Important bas-relief en bronze doré représentant le buste de profil de François 1er, Paris, deuxième tiers du XVIe siècle Le Roi est figuré tête nue présentant son profil gauche, le buste dissymétrique, légèrement tourné ; ses traits sont accusés avec les paupières ourlées et les chairs de la joue indiquant une certaine maturité ; chevelure courte traitée en fines mèches et en rangs parallèles ; barbe longue, atteignant le haut de la cuirasse, en mèches aux légères ondulations ; cuirasse à l’antique au col bordé de perles orné d’une tête d’angelot et d’arabesques avec fines tiges, feuilles charnues et corolles de fleurs ; la chlamyde est attachée à la cuirasse par des rosaces, avec chutes sur le devant, et recouvrant en partie les lambrequins de cuir des épaules. Trois tenons de fixation au revers ; usures à la dorure. H. 49,2 L. 45,2 cm Provenance : – anciennement sur une cheminée du château de Roujou ou Roujoux, Fresnes (Loir-et-Cher) ; – acquis avec la cheminée dans le courant du XIXe siècle par Gustave-Armand-Henri de Reiset (1821-1905), diplomate et homme de lettres ; – resté depuis dans sa descendance. 34 35 Aucun portrait en bronze de François 1er, de grandes dimensions et réalisé au XVIe siècle, n’est parvenu jusqu’à nous. Le buste le figurant en armure, la main gauche appuyée sur la taille, son autre main tenant un bâton de commandement, conservé au musée du Louvre, est une fonte du milieu du XVIIIe que l’on doit au sculpteur Louis Claude Vassé (inv. MR 1681, fig.a). Il s’agit d’un moulage d’un original en grès, aujourd’hui perdu, qui se trouvait au château de Fontainebleau. Le bas-relief que nous présentons est davantage à rapprocher des portraits du Roi réalisés pour des gemmes ou des médailles. Son style antiquisant dénote une forte influence italienne et on pense aux oeuvres d’un artiste actif à Milan, Matteo del Nassaro (vers 1490-1547), auquel on attribue plusieurs portraits de François 1er. Cité peintre du roi en 1521, cet orfèvre de Vérone fit l’essentiel de sa carrière à Paris. Il est très probable que le sculpteur se soit inspiré de sa médaille en argent, réalisée pour les guerres d’Italie, conservée au Cabinet des Médailles, pour laquelle on émet la date de 1538 ou de 1544 (Inv. G 55, fig. b). Les similitudes sont en effet nombreuses : traitement de la chevelure en rangs parallèles, barbe descendant sur le haut de la cuirasse, détails semblables de celle-ci avec rangs de perles, attaches en rosace, tête d’angelot et rinceaux quoique interprétés avec une plus grande délicatesse sur le bas-relief. Avec sa partie inférieure arrondie et ses tenons à l’arrière, notre portrait de François 1er devait trouver sa place dans un grand médaillon, fixé vraisemblablement sur un fond en marbre. Peut-être ornait-il une entrée ou une cheminée. C’est d’ailleurs à ce dernier emplacement que fait référence la notice accompagnant une reproduction en plâtre de ce bas-relief conservée au musée de Blois. Le catalogue des collections du musée édité en 1888 indique en effet, au numéro 553, sous le nom de Benvenuto Cellini que ce médaillon de plâtre, donné par M. le comte de Lezay-Marnésia, ancien préfet du Loir-et-Cher, « a été moulé sur un bronze qui ornait une cheminée du château de Roujou. Cette cheminée a été vendue il y a quelques années à M. de Reiset ». Aucun document n’a pu conforter cette attribution à cet illustre orfèvre italien. Il est vrai que l’artiste florentin était venu une première fois à Paris en 1537 et qu’il y est revenu ensuite, en décembre 1539, à sa libération des prisons de Rome où il avait été condamné pour le meurtre d’un de ses confrères orfèvres. François 1er était en effet désireux de l’avoir à son service afin de lui confier la commande de douze grands porte-flambeaux en argent ; un seul fut réalisé, à présent disparu. C’est vraisemblablement lors de son premier séjour que Cellini réalisa une médaille, de trois centimètres de diamètre, portraiturant le Roi dont plusieurs exemplaires sont conservés da

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Datum:
28.06.2017
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