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Auktionsarchiv: Los-Nr. 408

IGNATIEFF, comte Nicolas Nicolaïévitch (1872-1962)

Schätzpreis
600 € - 800 €
ca. 694 $ - 926 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 408

IGNATIEFF, comte Nicolas Nicolaïévitch (1872-1962)

Schätzpreis
600 € - 800 €
ca. 694 $ - 926 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Général-Major de la suite de Sa Majesté, chef du Régiment Préobrajenski, héros de la Première Guerre mondiale. Ensemble de trente lettres autographes signées, adressées à son frère le comte Alexis Nicolaïévitch Ignatieff (1874-1948) et à l'épouse de ce dernier, la comtesse Maria Iourievna, née princesse Ouroussoff (1876-1959), datant de 1921 à 1954. Texte en russe. En l'état. Voir illustration page 114. Passages - Traductions: 24 avril 1921: «Je n'ai pas de nouvelles gaies. Sasha Zouroff écrit que la vie est devenue très dure et que les bolchéviques ont installé une sorte de club dans leur maison. Les pauvres! Il me paraît que les chances de voir la fin du régime bolchévique deviennent de plus en plus maigres. Ils font tout pour diriger leur bétail [les ouvriers] stupide. Je sais que les autres arrivent mais seulement je ne sais pas quand. Durant la révolte de Kronstadt il nous paraissait que le «le temps est à la porte». Mais hélas, je pense que vraie la devise de Makho Antipoff: «Braque et sois brigand tant que c'est possible». Même si ces derniers sont contre le bolchévisme ils profitent de ce prétexte pour piller. Avant l'élection de Mikhaïl Fédorovitch en 1613, on s'est aussi fortement battus contre les Atamans. Tout se répète donc dans l'Histoire. C'est triste si nous ne voyons pas la fin de ces temps ténébreux.» - 29 juillet 1932: «J'ai reçu des nouvelles de la Russie - mon Kolia [fils] est devenu ingénieur-bâtisseur! Dieu merci il s'est remis sur pied!» - Sofia 6 octobre 1935: «Joyeux anniversaire mon frère, maintenant tu es réellement dans ta septième décennie. Continues-tu d'écrire ton journal ou as-tu arrêté définitivement? Cela serait très intéressant s'il existait encore. Je me souviens du petit bureau où ces cahiers ont été gardés. Figures-toi que tu ne m'as jamais montré le contenu du texte, et je ne connais même pas le style. Combien d'évènements sont passés ces derniers temps. Dommage qu'il n'y ait aucun écrivain dans la famille qui puisse écrire sur ce thème: «grandeur et décadence». J'ai reçu une lettre très gentille de Mika qui m'écrit qu'il vaut mieux adopter la technique de l'autruche. Mais cela montre à quel point il est facile de vivre dans «le pays le plus libre de tous les temps»! Quand donc ce système communiste explosera? Ils ont bien raison quand ils disent que notre peuple ne comprend que la cravache. Il suffit de le secouer un petit peu et toutes les constructions soviétiques éclateront.» - 27 janvier 1948: «Hier Nadia Zouroff m'a apportée la lettre du 19 janvier dans laquelle j'ai appris la mort de notre cher Alexis. Nous sommes avec toi de tout coeur. Tu as rempli ton devoir jusqu'au bout. Nous, tous ses frères, t'apprécions beaucoup comme son compagnon le plus fidèle. Maintenant tu deviens le centre de la famille. Mon défunt frère a essayé de garder l'unité dans notre parenté dispersée aux quatre coins du monde. Qui le remplacera? Je suis le prochain sur la liste [des décès].» - 18 février 1948: «Nous avons ici la maison des invalides organisée et en partie construite par l'union des invalides russes. Il y'a là-bas des morts de vieillards solitaire, les reste de notre vieille Russie. Notre temps est arrivé. Bientôt notre génération disparaitra et la future se souviendra de nous même si elle ne connaît pas la vieille Russie et, plus tard, personne ne s'en souviendra ou la connaîtra.» - 8 août 1942: «C'est étrange que ma fille se trouve exactement au même endroit que moi il y'a 42 ans. Katia est très contente de ses séjours. Elle a célébré la messe de Pâques dans l'église à Sotchi, elle se promène, se baigne et même danse. Katia a donné des nouvelles de Lina, qui travaille dans une banque de province: elle était à Tachkent, et maintenant elle est à Alma-Ata. Elle va très bien explorer l'union soviétique! Je pense qu'il existe d'autres contrôleurs de banque pour la partie occidentale de l'URSS mais elle se situe dans la partie orientale, derrière l'Oural. Elle a eu de gros soucis avec la question

Auktionsarchiv: Los-Nr. 408
Auktion:
Datum:
20.06.2018
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

Général-Major de la suite de Sa Majesté, chef du Régiment Préobrajenski, héros de la Première Guerre mondiale. Ensemble de trente lettres autographes signées, adressées à son frère le comte Alexis Nicolaïévitch Ignatieff (1874-1948) et à l'épouse de ce dernier, la comtesse Maria Iourievna, née princesse Ouroussoff (1876-1959), datant de 1921 à 1954. Texte en russe. En l'état. Voir illustration page 114. Passages - Traductions: 24 avril 1921: «Je n'ai pas de nouvelles gaies. Sasha Zouroff écrit que la vie est devenue très dure et que les bolchéviques ont installé une sorte de club dans leur maison. Les pauvres! Il me paraît que les chances de voir la fin du régime bolchévique deviennent de plus en plus maigres. Ils font tout pour diriger leur bétail [les ouvriers] stupide. Je sais que les autres arrivent mais seulement je ne sais pas quand. Durant la révolte de Kronstadt il nous paraissait que le «le temps est à la porte». Mais hélas, je pense que vraie la devise de Makho Antipoff: «Braque et sois brigand tant que c'est possible». Même si ces derniers sont contre le bolchévisme ils profitent de ce prétexte pour piller. Avant l'élection de Mikhaïl Fédorovitch en 1613, on s'est aussi fortement battus contre les Atamans. Tout se répète donc dans l'Histoire. C'est triste si nous ne voyons pas la fin de ces temps ténébreux.» - 29 juillet 1932: «J'ai reçu des nouvelles de la Russie - mon Kolia [fils] est devenu ingénieur-bâtisseur! Dieu merci il s'est remis sur pied!» - Sofia 6 octobre 1935: «Joyeux anniversaire mon frère, maintenant tu es réellement dans ta septième décennie. Continues-tu d'écrire ton journal ou as-tu arrêté définitivement? Cela serait très intéressant s'il existait encore. Je me souviens du petit bureau où ces cahiers ont été gardés. Figures-toi que tu ne m'as jamais montré le contenu du texte, et je ne connais même pas le style. Combien d'évènements sont passés ces derniers temps. Dommage qu'il n'y ait aucun écrivain dans la famille qui puisse écrire sur ce thème: «grandeur et décadence». J'ai reçu une lettre très gentille de Mika qui m'écrit qu'il vaut mieux adopter la technique de l'autruche. Mais cela montre à quel point il est facile de vivre dans «le pays le plus libre de tous les temps»! Quand donc ce système communiste explosera? Ils ont bien raison quand ils disent que notre peuple ne comprend que la cravache. Il suffit de le secouer un petit peu et toutes les constructions soviétiques éclateront.» - 27 janvier 1948: «Hier Nadia Zouroff m'a apportée la lettre du 19 janvier dans laquelle j'ai appris la mort de notre cher Alexis. Nous sommes avec toi de tout coeur. Tu as rempli ton devoir jusqu'au bout. Nous, tous ses frères, t'apprécions beaucoup comme son compagnon le plus fidèle. Maintenant tu deviens le centre de la famille. Mon défunt frère a essayé de garder l'unité dans notre parenté dispersée aux quatre coins du monde. Qui le remplacera? Je suis le prochain sur la liste [des décès].» - 18 février 1948: «Nous avons ici la maison des invalides organisée et en partie construite par l'union des invalides russes. Il y'a là-bas des morts de vieillards solitaire, les reste de notre vieille Russie. Notre temps est arrivé. Bientôt notre génération disparaitra et la future se souviendra de nous même si elle ne connaît pas la vieille Russie et, plus tard, personne ne s'en souviendra ou la connaîtra.» - 8 août 1942: «C'est étrange que ma fille se trouve exactement au même endroit que moi il y'a 42 ans. Katia est très contente de ses séjours. Elle a célébré la messe de Pâques dans l'église à Sotchi, elle se promène, se baigne et même danse. Katia a donné des nouvelles de Lina, qui travaille dans une banque de province: elle était à Tachkent, et maintenant elle est à Alma-Ata. Elle va très bien explorer l'union soviétique! Je pense qu'il existe d'autres contrôleurs de banque pour la partie occidentale de l'URSS mais elle se situe dans la partie orientale, derrière l'Oural. Elle a eu de gros soucis avec la question

Auktionsarchiv: Los-Nr. 408
Auktion:
Datum:
20.06.2018
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
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Frankreich
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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