Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 235

HUGO. L'ANNÉE TERRIBLE. 1872. EO. REL DE NOULHAC. 1/150 EX. SUR HOLLANDE TRUFFÉ DE LETTRES, POÈMES ET DOC MS

Schätzpreis
5.000 € - 8.000 €
ca. 5.908 $ - 9.454 $
Zuschlagspreis:
22.500 €
ca. 26.589 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 235

HUGO. L'ANNÉE TERRIBLE. 1872. EO. REL DE NOULHAC. 1/150 EX. SUR HOLLANDE TRUFFÉ DE LETTRES, POÈMES ET DOC MS

Schätzpreis
5.000 € - 8.000 €
ca. 5.908 $ - 9.454 $
Zuschlagspreis:
22.500 €
ca. 26.589 $
Beschreibung:

Hugo, Victor L’ANNEE TERRIBLE. PARIS, LÉVY FRÈRES, 1872. GRAND IN-8, MAROQUIN NOIR, JANSÉNISTE, DOS À NERFS PORTANT LE TITRE DORÉ, ENCADREMENT INTÉRIEUR DE FILETS DORÉS, DOUBLURE DE PARCHEMIN, GARDES DE SOIE BORDEAUX, TRANCHES DORÉES SUR TÉMOINS, COUVERTURE ET DOS, ÉTUI (NOULHAC). Édition originale. C’est sous la forme d’un recueil de poèmes que Victor Hugo raconte l’épouvantable année 1870-1871, marquée par la guerre franco-prussienne, le siège de Paris, et, après l’armistice, le soulèvement de la Commune contre le gouvernement en place. Dédié à Paris, capitale des peuples, l’ouvrage s’ouvre par une courte préface datée d’avril 1872 dont les dernières lignes sont empreintes d’espoir : Le moment où nous sommes passera. Nous avons la république, nous aurons la liberté. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, UN DES 150 SUR HOLLANDE (n°12), TRUFFÉ DES PIECES SUIVANTES : 1) UNE LETTRE DE VICTOR HUGO A SON FILS FRANCOIS-VICTOR HUGO datée de Bruxelles, le 26 août 1870 (3 pages): Mon Victor, je suis triste de ne pas t’avoir ici ou de ne pas être avec toi là-bas. Tout commence à se rebrouiller, Bonaparte surnage presque, la cause devient étrange. Nous observons, prêts à partir, à la condition pourtant qu’on ne puisse dire que nous allons au secours de l’empire. Sauver la France, sauver Paris, perdre l’empire, voilà le devoir, voilà le but, je m’y donnerai, certes. Détails curieux : les journaux anglais disent que je suis à Paris, les journaux belges disent que j’y vais comme garde national. 2) SEPT LETTRES ADRESSÉES PAR JULIETTE DROUET A VICTOR HUGO ponctuant chaque poème et datées de août 1870 à février 1871 : – Cher bien aimé, tu m’as fait dire de me tenir tranquille et que le moment n’était pas encore venu pour toi de prendre part à la lutte déjà commencée dans les forts. Je t’obéis avec confiance sachant que tu ne veux pas me tromper. Je me tiens prête, corps, coeur et âme à partager tous les dangers avec toi dès que tu le croiras efficacement utile pour notre pauvre pays (lettre du 23 septembre 1870). – Je ne sais pas s’il se passe quelque chose aux remparts mais il me semble que le défilé des troupes est plus nombreux que de coutume, les tambours plus raisonnants et les clairons plus belliqueux. Je me trompe, probablement, mais tous ces plans, plans, plans font battre la campagne à mon vieux chauvinisme et ce serait avec une vraie joie que je me mêlerais à l’action qui nous délivrerait de tous les prussiens (lettre du 5 octobre 1870). – Je regarde passer avec un serrement de coeur une foule de voitures d’ambulance, de cacolets portés par des mulets, de soldats à pied et à cheval ayant presque tous la croix rouge de la convention de Genève, des prêtres, des rabbins, des ministres protestants, tous se dirigeant du même côté (lettre du 30 novembre 1870). – Je pense avec une inquiétude voisine de la terreur que tu es nommé, nommé, archi-nommé à l’heure qu’il est, mon pauvre grand homme adoré, et je n’ai pas le courage de t’en féliciter [...] En ce moment elle [Petite Jeanne] chante aux armes citoyens ! tout à l’heure elle levait ses petits bras au-dessus de sa tête en criant : Vive la République ! cette petite bouche qui dit de si grandes choses doit être inspirée par le génie même de la révolution qui le lui souffle (lettre du 8 février 1871). 3) UN POEME AUTOGRAPHE DE VICTOR HUGO intitulé Refus d’aller à Berlin¸ 20 vers, daté de Paris, 19 septembre (2 feuillets in-8 collés l’un sur l’autre) : Moi ! que j’aille en ce pays Où l’aube, essayant de naître, Blanchit si peu la fenêtre Que les oiseaux ébahis Ont peine à la reconnaître ! 4) 3 vers autographes de Victor Hugo tirés du poème Pas de représailles : Je ne fais point fléchir les mots auxquels je crois, Raison, progrès, honneur, loyauté, devoirs, droit [...]. 5) L’arrêté d’expulsion pris à l’encontre de Victor Hugo par le gouvernement belge (un bifeuillet in-4, daté 1871). 6) Le contrat accordant les droits d’édition, vente, traductions en toutes langues, etc., moyennant le prix principal de ving

Auktionsarchiv: Los-Nr. 235
Auktion:
Datum:
10.10.2017
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Hugo, Victor L’ANNEE TERRIBLE. PARIS, LÉVY FRÈRES, 1872. GRAND IN-8, MAROQUIN NOIR, JANSÉNISTE, DOS À NERFS PORTANT LE TITRE DORÉ, ENCADREMENT INTÉRIEUR DE FILETS DORÉS, DOUBLURE DE PARCHEMIN, GARDES DE SOIE BORDEAUX, TRANCHES DORÉES SUR TÉMOINS, COUVERTURE ET DOS, ÉTUI (NOULHAC). Édition originale. C’est sous la forme d’un recueil de poèmes que Victor Hugo raconte l’épouvantable année 1870-1871, marquée par la guerre franco-prussienne, le siège de Paris, et, après l’armistice, le soulèvement de la Commune contre le gouvernement en place. Dédié à Paris, capitale des peuples, l’ouvrage s’ouvre par une courte préface datée d’avril 1872 dont les dernières lignes sont empreintes d’espoir : Le moment où nous sommes passera. Nous avons la république, nous aurons la liberté. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE, UN DES 150 SUR HOLLANDE (n°12), TRUFFÉ DES PIECES SUIVANTES : 1) UNE LETTRE DE VICTOR HUGO A SON FILS FRANCOIS-VICTOR HUGO datée de Bruxelles, le 26 août 1870 (3 pages): Mon Victor, je suis triste de ne pas t’avoir ici ou de ne pas être avec toi là-bas. Tout commence à se rebrouiller, Bonaparte surnage presque, la cause devient étrange. Nous observons, prêts à partir, à la condition pourtant qu’on ne puisse dire que nous allons au secours de l’empire. Sauver la France, sauver Paris, perdre l’empire, voilà le devoir, voilà le but, je m’y donnerai, certes. Détails curieux : les journaux anglais disent que je suis à Paris, les journaux belges disent que j’y vais comme garde national. 2) SEPT LETTRES ADRESSÉES PAR JULIETTE DROUET A VICTOR HUGO ponctuant chaque poème et datées de août 1870 à février 1871 : – Cher bien aimé, tu m’as fait dire de me tenir tranquille et que le moment n’était pas encore venu pour toi de prendre part à la lutte déjà commencée dans les forts. Je t’obéis avec confiance sachant que tu ne veux pas me tromper. Je me tiens prête, corps, coeur et âme à partager tous les dangers avec toi dès que tu le croiras efficacement utile pour notre pauvre pays (lettre du 23 septembre 1870). – Je ne sais pas s’il se passe quelque chose aux remparts mais il me semble que le défilé des troupes est plus nombreux que de coutume, les tambours plus raisonnants et les clairons plus belliqueux. Je me trompe, probablement, mais tous ces plans, plans, plans font battre la campagne à mon vieux chauvinisme et ce serait avec une vraie joie que je me mêlerais à l’action qui nous délivrerait de tous les prussiens (lettre du 5 octobre 1870). – Je regarde passer avec un serrement de coeur une foule de voitures d’ambulance, de cacolets portés par des mulets, de soldats à pied et à cheval ayant presque tous la croix rouge de la convention de Genève, des prêtres, des rabbins, des ministres protestants, tous se dirigeant du même côté (lettre du 30 novembre 1870). – Je pense avec une inquiétude voisine de la terreur que tu es nommé, nommé, archi-nommé à l’heure qu’il est, mon pauvre grand homme adoré, et je n’ai pas le courage de t’en féliciter [...] En ce moment elle [Petite Jeanne] chante aux armes citoyens ! tout à l’heure elle levait ses petits bras au-dessus de sa tête en criant : Vive la République ! cette petite bouche qui dit de si grandes choses doit être inspirée par le génie même de la révolution qui le lui souffle (lettre du 8 février 1871). 3) UN POEME AUTOGRAPHE DE VICTOR HUGO intitulé Refus d’aller à Berlin¸ 20 vers, daté de Paris, 19 septembre (2 feuillets in-8 collés l’un sur l’autre) : Moi ! que j’aille en ce pays Où l’aube, essayant de naître, Blanchit si peu la fenêtre Que les oiseaux ébahis Ont peine à la reconnaître ! 4) 3 vers autographes de Victor Hugo tirés du poème Pas de représailles : Je ne fais point fléchir les mots auxquels je crois, Raison, progrès, honneur, loyauté, devoirs, droit [...]. 5) L’arrêté d’expulsion pris à l’encontre de Victor Hugo par le gouvernement belge (un bifeuillet in-4, daté 1871). 6) Le contrat accordant les droits d’édition, vente, traductions en toutes langues, etc., moyennant le prix principal de ving

Auktionsarchiv: Los-Nr. 235
Auktion:
Datum:
10.10.2017
Auktionshaus:
Sotheby's
Paris
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen