[HUGO, Victor]. Juliette DROUET (1806-1883). 2 lettres autographes signées à Victor Hugo 4 pp. in-8 chaque. 6 avril et 9 juillet [1847]. - Elle souffre du pied et ne sait comment elle pourra aller le voir. « Mieux vaux après tout souffrir du pied que du coeur. C'est dit, c'est convenu, j'irai au devant de toi n'importe comment. J'espère que je te verrai tout à l'heure, mon bien aimé, et je m'en fais une petite joie d'avance. C'est si bon de te voir et de te respirer [] ». - « Je ne peux pas m'empêcher de me tourmenter de ne t'avoir pas vu cette nuit, car ordinairement tu me fais pressentir quand tu ne peux pas venir. Je m'étais endormie en t'attendant mais à une heure du matin, je me suis éveillée et tout le reste de ma nuit s'est passée dans une inquiète agitation. Ce matin je suis fatiguée et triste. S'il faut que je ne te voie pas d'ici à ce soir, je ne sais pas ce que je deviendrai []. Et puis, il faut que tu baignes tes pauvres chers yeux que tu négliges trop depuis quelques temps. Je t'attends, je te désire, je t'espère et je t'aime ». Provenance: collection du Dr Jean Heitz.
[HUGO, Victor]. Juliette DROUET (1806-1883). 2 lettres autographes signées à Victor Hugo 4 pp. in-8 chaque. 6 avril et 9 juillet [1847]. - Elle souffre du pied et ne sait comment elle pourra aller le voir. « Mieux vaux après tout souffrir du pied que du coeur. C'est dit, c'est convenu, j'irai au devant de toi n'importe comment. J'espère que je te verrai tout à l'heure, mon bien aimé, et je m'en fais une petite joie d'avance. C'est si bon de te voir et de te respirer [] ». - « Je ne peux pas m'empêcher de me tourmenter de ne t'avoir pas vu cette nuit, car ordinairement tu me fais pressentir quand tu ne peux pas venir. Je m'étais endormie en t'attendant mais à une heure du matin, je me suis éveillée et tout le reste de ma nuit s'est passée dans une inquiète agitation. Ce matin je suis fatiguée et triste. S'il faut que je ne te voie pas d'ici à ce soir, je ne sais pas ce que je deviendrai []. Et puis, il faut que tu baignes tes pauvres chers yeux que tu négliges trop depuis quelques temps. Je t'attends, je te désire, je t'espère et je t'aime ». Provenance: collection du Dr Jean Heitz.
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