HUGO Victor Entourage de — Ensemble de 11 L.A.S. de Paul FOUCHER (1810-1875), 20 pp. in-8 et in-12 ; années 1860/1870. Belle correspondance littéraire de Paul FOUCHER, ami et beau-frère de Victor Hugo adressée à divers destinataires. Deux ou trois de ces missives semblent avoir été envoyées à l’ancien secrétaire de Sainte-Beuve, Jules TROUBAT, au moment où Foucher s’apprêtait à écrire un important article sur l’amant de Madame Hugo. Certaines lettres ont pour destinataires des éditeurs ; il y est question de sa pièce Le soulèvement de Paris, de son livre Mon Siège héroïque, de l’édition en feuilleton chez Dentu de l’un de ses romans, etc. Les autres documents sont adressées à Madame ERNST, femme du violoniste, pour laquelle Paul Foucher semble avoir éprouvé quelques sentiments amoureux. L’écrivain commence par critiquer un poème de St Aulaire, évoque Hegesippe Moreau, le général Ulrich et le siège de Strasbourg, l’ouvrage La Bataille de Dames, etc. ; puis il se lance dans une longue tirade contre Madame Ernst qui semble avoir mal interprété le sens de ses propos et lui a renvoyé son "... vieux griffonage. Quant à moi... je n’admets pas qu’une femme, même non libre, s’offense d’être aimée... Il n’y a plus qu’une chose à faire. C’est de rentrer dans la politesse pour l’absence de sexe. J’ai défini l’amitié, la neutralité du cœur..." ; Madame Ernst pourra néan-moins toujours compter sur son dévouement qui, "... dans ces circonstances... [sont] une manière de se venger...", etc. Estimation
HUGO Victor Entourage de — Ensemble de 11 L.A.S. de Paul FOUCHER (1810-1875), 20 pp. in-8 et in-12 ; années 1860/1870. Belle correspondance littéraire de Paul FOUCHER, ami et beau-frère de Victor Hugo adressée à divers destinataires. Deux ou trois de ces missives semblent avoir été envoyées à l’ancien secrétaire de Sainte-Beuve, Jules TROUBAT, au moment où Foucher s’apprêtait à écrire un important article sur l’amant de Madame Hugo. Certaines lettres ont pour destinataires des éditeurs ; il y est question de sa pièce Le soulèvement de Paris, de son livre Mon Siège héroïque, de l’édition en feuilleton chez Dentu de l’un de ses romans, etc. Les autres documents sont adressées à Madame ERNST, femme du violoniste, pour laquelle Paul Foucher semble avoir éprouvé quelques sentiments amoureux. L’écrivain commence par critiquer un poème de St Aulaire, évoque Hegesippe Moreau, le général Ulrich et le siège de Strasbourg, l’ouvrage La Bataille de Dames, etc. ; puis il se lance dans une longue tirade contre Madame Ernst qui semble avoir mal interprété le sens de ses propos et lui a renvoyé son "... vieux griffonage. Quant à moi... je n’admets pas qu’une femme, même non libre, s’offense d’être aimée... Il n’y a plus qu’une chose à faire. C’est de rentrer dans la politesse pour l’absence de sexe. J’ai défini l’amitié, la neutralité du cœur..." ; Madame Ernst pourra néan-moins toujours compter sur son dévouement qui, "... dans ces circonstances... [sont] une manière de se venger...", etc. Estimation
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