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Auktionsarchiv: Los-Nr. 88

HUGO, Victor (1802-1885)] --Jules Dalou (1838-1902). Masque mortuaire de Victor Hugo, 1885.

Auction 20.06.2002
20.06.2002
Schätzpreis
9.000 € - 12.000 €
ca. 8.598 $ - 11.465 $
Zuschlagspreis:
7.050 €
ca. 6.735 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 88

HUGO, Victor (1802-1885)] --Jules Dalou (1838-1902). Masque mortuaire de Victor Hugo, 1885.

Auction 20.06.2002
20.06.2002
Schätzpreis
9.000 € - 12.000 €
ca. 8.598 $ - 11.465 $
Zuschlagspreis:
7.050 €
ca. 6.735 $
Beschreibung:

HUGO, Victor (1802-1885)] --Jules Dalou (1838-1902). Masque mortuaire de Victor Hugo 1885. Plâtre: 43 x 36 x 19 cm., signé "J. Dalou", daté "23 mai 1885" et avec la dédicace "à Jeanne et Georges Hugo exécuté le 23 mai 1885" sur le coussin en haut à droite. Provenance : Acquis de Berthaud, mouleur de Jules Dalou par le propriétaire précédent; d'où acquis par l'actuel propriétaire, en 1967. Ce moulage, saisissant instantané du poète quelques heures après sa mort, témoigne du goût prononcé du XIX e siècle pour le moulage sur nature en tant que simple document d'archives mais aussi comme oeuvre d'art. En effet, la réutilisation de ces moulages pour des projets plus aboutis fut une pratique courante au XIX e. Philippe Sorel, dans son article pour l'exposition "A fleur de peau", précise qu'il "n'est pas rare qu'un sculpteur célèbre soit chargé de superviser le moulage de la face d'un grand homme, peut être de mettre la tête en scène en lui donnant un angle favorable, en coiffant la chevelure, moustache et barbe, en donnant au drapé qui l'entourait un caractère plastique voulu. C'est à Dalou, appelé à cet usage par la famille de Victor Hugo que l'empreinte du visage de l'écrivain doit de n'être plus qu'un simple moulage mais une oeuvre d'art..." Le masque décrit ici représente la seconde version du masque mortuaire de Hugo après que Dalou et Berthaud aient pris l'empreinte à la demande des enfants de l'écrivain. De l'empreinte en creux est tirée une première épreuve en cire, toujours dans la famille Hugo, puis une première version en plâtre, non retouchée, conservée à la maison de Victor Hugo à Paris. Jules Dalou (1838-1902), sculpteur à la réputation déjà solidement établie en 1885, retravaillera de manière sensible le masque, remodelant notamment la chevelure et la barbe du défunt. Un exemplaire similaire en est conservé dans la maison-musée du poète. Bibliographie: Paris, musée d'Orsay, "A fleur de peau, le moulage sur nature au XIX e siècle", 2001-2002, p. 107.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 88
Auktion:
Datum:
20.06.2002
Auktionshaus:
Christie's
Paris
Beschreibung:

HUGO, Victor (1802-1885)] --Jules Dalou (1838-1902). Masque mortuaire de Victor Hugo 1885. Plâtre: 43 x 36 x 19 cm., signé "J. Dalou", daté "23 mai 1885" et avec la dédicace "à Jeanne et Georges Hugo exécuté le 23 mai 1885" sur le coussin en haut à droite. Provenance : Acquis de Berthaud, mouleur de Jules Dalou par le propriétaire précédent; d'où acquis par l'actuel propriétaire, en 1967. Ce moulage, saisissant instantané du poète quelques heures après sa mort, témoigne du goût prononcé du XIX e siècle pour le moulage sur nature en tant que simple document d'archives mais aussi comme oeuvre d'art. En effet, la réutilisation de ces moulages pour des projets plus aboutis fut une pratique courante au XIX e. Philippe Sorel, dans son article pour l'exposition "A fleur de peau", précise qu'il "n'est pas rare qu'un sculpteur célèbre soit chargé de superviser le moulage de la face d'un grand homme, peut être de mettre la tête en scène en lui donnant un angle favorable, en coiffant la chevelure, moustache et barbe, en donnant au drapé qui l'entourait un caractère plastique voulu. C'est à Dalou, appelé à cet usage par la famille de Victor Hugo que l'empreinte du visage de l'écrivain doit de n'être plus qu'un simple moulage mais une oeuvre d'art..." Le masque décrit ici représente la seconde version du masque mortuaire de Hugo après que Dalou et Berthaud aient pris l'empreinte à la demande des enfants de l'écrivain. De l'empreinte en creux est tirée une première épreuve en cire, toujours dans la famille Hugo, puis une première version en plâtre, non retouchée, conservée à la maison de Victor Hugo à Paris. Jules Dalou (1838-1902), sculpteur à la réputation déjà solidement établie en 1885, retravaillera de manière sensible le masque, remodelant notamment la chevelure et la barbe du défunt. Un exemplaire similaire en est conservé dans la maison-musée du poète. Bibliographie: Paris, musée d'Orsay, "A fleur de peau, le moulage sur nature au XIX e siècle", 2001-2002, p. 107.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 88
Auktion:
Datum:
20.06.2002
Auktionshaus:
Christie's
Paris
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