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Beschreibung:

Hubert ROBERT (Paris, 1733-Paris, 1808) Personnages et dessinateur sur les marches d’un escalier monumental avec une fontaine Toile, signée et datée à la hampe du pinceau en bas à droite Roberti 1764 (?) Restaurations anciennes. 91 x 130 cm Après son apprentissage à Paris auprès du sculpteur Michel-Ange Slodtz, Hubert Robert part à Rome en 1754 compléter son éducation artistique et y reste onze ans. En 1759, il obtient une place au Palais Mancini, c’est à dire l’Académie de France à Rome, dirigée par Charles Natoire. Le directeur incite alors ses pensionnaires à dessiner la nature et les palais du Latium. Il se lie d’amitié avec Jean-Honoré Fragonard et l’abbé de Saint-Non. Une vraie émulation lie les deux artistes qui reprennent l’un et l’autre des motifs semblables de paysages pittoresques. Notre tableau est probablement l’un des derniers en date peints en Italie, puisqu’il rentre à Paris en août 1765 et est reçu à l’Académie le 26 juillet 1766. La signature italianisée en Roberti se retrouve sur d’autres de ses peintures de cette époque. Admirateur de Panini et de Piranèse, notre peintre a constitué en Italie un répertoire de motifs architecturaux qu’il décline à loisir. Il est considéré comme le représentant français du caprice , ces œuvres d’imagination mêlant des bâtiments antiques ou de la Renaissance, transposés ou inventés, et des personnages vaquant à leurs occupations familières. Les jardins, les escaliers et les fontaines, les terrasses d’où dépassent des frondaisons, sont parmi ses motifs de prédilection, et on pourrait bien imaginer que c’est lui-même, qui se figure ici au premier plan, un carnet de dessin à la main, cherchant son équilibre sur une échelle posée entre les deux rives d’un canal. Réinventant une vue d’un parc italien, il décrit une monumentale double volée de marches inspirée de celles de la Villa d’Este à Tivoli, de la Villa Sacchetti, de la Villa Farnèse à Caprarola ou encore du palais des Sénateurs au Capitole. Différents personnages conversent et déambulent autour de cet ensemble architecturé. Notre toile peut être rapprochée de peintures (collections particulières) et de nombreux dessins sur ce thème (plusieurs à l’Albertina de Vienne, par exemple, ou le Grand escalier de Caprarola du Museum of fine arts de Houston). Ce tableau sera inclus dans le Catalogue critique de l’œuvre peint d’Hubert Robert du Wildenstein Institute (avis d’inclusion du 2016).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 190
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Hubert ROBERT (Paris, 1733-Paris, 1808) Personnages et dessinateur sur les marches d’un escalier monumental avec une fontaine Toile, signée et datée à la hampe du pinceau en bas à droite Roberti 1764 (?) Restaurations anciennes. 91 x 130 cm Après son apprentissage à Paris auprès du sculpteur Michel-Ange Slodtz, Hubert Robert part à Rome en 1754 compléter son éducation artistique et y reste onze ans. En 1759, il obtient une place au Palais Mancini, c’est à dire l’Académie de France à Rome, dirigée par Charles Natoire. Le directeur incite alors ses pensionnaires à dessiner la nature et les palais du Latium. Il se lie d’amitié avec Jean-Honoré Fragonard et l’abbé de Saint-Non. Une vraie émulation lie les deux artistes qui reprennent l’un et l’autre des motifs semblables de paysages pittoresques. Notre tableau est probablement l’un des derniers en date peints en Italie, puisqu’il rentre à Paris en août 1765 et est reçu à l’Académie le 26 juillet 1766. La signature italianisée en Roberti se retrouve sur d’autres de ses peintures de cette époque. Admirateur de Panini et de Piranèse, notre peintre a constitué en Italie un répertoire de motifs architecturaux qu’il décline à loisir. Il est considéré comme le représentant français du caprice , ces œuvres d’imagination mêlant des bâtiments antiques ou de la Renaissance, transposés ou inventés, et des personnages vaquant à leurs occupations familières. Les jardins, les escaliers et les fontaines, les terrasses d’où dépassent des frondaisons, sont parmi ses motifs de prédilection, et on pourrait bien imaginer que c’est lui-même, qui se figure ici au premier plan, un carnet de dessin à la main, cherchant son équilibre sur une échelle posée entre les deux rives d’un canal. Réinventant une vue d’un parc italien, il décrit une monumentale double volée de marches inspirée de celles de la Villa d’Este à Tivoli, de la Villa Sacchetti, de la Villa Farnèse à Caprarola ou encore du palais des Sénateurs au Capitole. Différents personnages conversent et déambulent autour de cet ensemble architecturé. Notre toile peut être rapprochée de peintures (collections particulières) et de nombreux dessins sur ce thème (plusieurs à l’Albertina de Vienne, par exemple, ou le Grand escalier de Caprarola du Museum of fine arts de Houston). Ce tableau sera inclus dans le Catalogue critique de l’œuvre peint d’Hubert Robert du Wildenstein Institute (avis d’inclusion du 2016).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 190
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