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Auktionsarchiv: Los-Nr. 209

Horloge portative marquée ‘Equation du temps',…

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 22.572 $ - 28.215 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 209

Horloge portative marquée ‘Equation du temps',…

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 22.572 $ - 28.215 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Horloge portative marquée ‘Equation du temps', et signée ‘Thouverez à Paris h[orloge]r de S.A.S. M[onsei]g[neu]r le Duc d'Orléans' et marquée ‘Equation du temps', vers 1790.? Cadran en émail blanc intégré dans une plaque en émail bleu foncé avec décor de fleurs polychromées dans les coins, chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, aiguilles en laiton doré et acier bleui ajouré, celle pour l'équation identifiée par un soleil ; mouvement à platines rectangulaires en laiton poli, barillet, échappement à petit ancre en acier, balancier simple avec système de blocage, suspension en fil de soie, réveil par tirage avec sonnerie sur timbre ; boîtier en laiton doré, vitré sur les deux côtés (peut- être originellement deux plaques d'émail), la porte arrière munie d'un guichet derrière lequel une pièce mobile manuelle marque les dates pour les Fêtes Dieu, Pentecôte, Ascension, Pâques, Les Cendres, Lettre dominicale, Epacte, Nombre d'or et l'année de 1775 à 1799. H. 18 cm. Cette horloge peut être comparée avec deux autres ayant des caisses en laiton et émail, l'une, avec une arche, par Robert Robin vers 1790 (voir Hélène Fima, ‘Robert Robin, un horloger de la cour de Louis XVI à l'aube de la Révolution française', Bulletin de l'AFAHA, 67, 7-33 à la page 19), l'autre, plus proche de la nôtre, signée d' Antide Janvier des Menus Plaisirs vers 1785. (Voir richardreddingantiques.com à la rubrique ‘sold objects'). Néanmoins, ni l'une ni l'autre ne sont munies d'un mécanisme à équation. Louis Thouverez (vers 1759/60- ? après 1827), fils de Basile Thouverez et Marie Ange Gros, se marie à Paris en avril 1787, année où il apparaît dans son certificat de mariage comme ‘Horloger breveté de l'Académie Royale des Sciences'. Mais ce n'est que l'année suivante, le 25 septembre, qu'il est reçu Maître dans la Corporation des horlogers parisiens. Membre d'une famille probablement originaire du Jura, Thouverez est un artiste inventif. En 1787, il a déjà créé une horloge planétaire, (voir A.J. Turner, The Clockwork of the Heavens, an exhibition... presented by Asprey & Company, London 1973, 66 N° 86). Une pendule squelette à trois cadrans sur laquelle il affiche sa position de ‘horloger de S.A.S. Mgr le Duc d'Orléans' (= Louis Philippe II, dit ‘Philippe Egalité', 1747-1793) est connue (Chayette-Cheval, 30 juin 2014 lot 294). Il rend ensuite hommage en mai 1792 à la Convention avec la présentation d'une ‘pendule qui marque sans avoir besoin d'y toucher, les époques principales de la Révolution', pendule qu'il faut comparer avec la pendule squelette dotée d'un calendrier révolutionnaire automatique décrite par F. B. Royer Collard, Skeleton clocks, 1969, pp 87-8. L'année suivante, il imagine un calibre pour mesurer la taille des pivots. Quelques pendules décoratives d'un style plus classique sont aussi répertoriées. A l'exposition de 1823, soit lui, soit son fils Philippe Eugène Thouverez (mort en 1847), ou les deux ensemble, exposent une pendule à équation.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 209
Auktion:
Datum:
21.06.2019
Auktionshaus:
Chayette Cheval
Salle V.V., 3, rue Rossini 75009 Paris
Beschreibung:

Horloge portative marquée ‘Equation du temps', et signée ‘Thouverez à Paris h[orloge]r de S.A.S. M[onsei]g[neu]r le Duc d'Orléans' et marquée ‘Equation du temps', vers 1790.? Cadran en émail blanc intégré dans une plaque en émail bleu foncé avec décor de fleurs polychromées dans les coins, chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, aiguilles en laiton doré et acier bleui ajouré, celle pour l'équation identifiée par un soleil ; mouvement à platines rectangulaires en laiton poli, barillet, échappement à petit ancre en acier, balancier simple avec système de blocage, suspension en fil de soie, réveil par tirage avec sonnerie sur timbre ; boîtier en laiton doré, vitré sur les deux côtés (peut- être originellement deux plaques d'émail), la porte arrière munie d'un guichet derrière lequel une pièce mobile manuelle marque les dates pour les Fêtes Dieu, Pentecôte, Ascension, Pâques, Les Cendres, Lettre dominicale, Epacte, Nombre d'or et l'année de 1775 à 1799. H. 18 cm. Cette horloge peut être comparée avec deux autres ayant des caisses en laiton et émail, l'une, avec une arche, par Robert Robin vers 1790 (voir Hélène Fima, ‘Robert Robin, un horloger de la cour de Louis XVI à l'aube de la Révolution française', Bulletin de l'AFAHA, 67, 7-33 à la page 19), l'autre, plus proche de la nôtre, signée d' Antide Janvier des Menus Plaisirs vers 1785. (Voir richardreddingantiques.com à la rubrique ‘sold objects'). Néanmoins, ni l'une ni l'autre ne sont munies d'un mécanisme à équation. Louis Thouverez (vers 1759/60- ? après 1827), fils de Basile Thouverez et Marie Ange Gros, se marie à Paris en avril 1787, année où il apparaît dans son certificat de mariage comme ‘Horloger breveté de l'Académie Royale des Sciences'. Mais ce n'est que l'année suivante, le 25 septembre, qu'il est reçu Maître dans la Corporation des horlogers parisiens. Membre d'une famille probablement originaire du Jura, Thouverez est un artiste inventif. En 1787, il a déjà créé une horloge planétaire, (voir A.J. Turner, The Clockwork of the Heavens, an exhibition... presented by Asprey & Company, London 1973, 66 N° 86). Une pendule squelette à trois cadrans sur laquelle il affiche sa position de ‘horloger de S.A.S. Mgr le Duc d'Orléans' (= Louis Philippe II, dit ‘Philippe Egalité', 1747-1793) est connue (Chayette-Cheval, 30 juin 2014 lot 294). Il rend ensuite hommage en mai 1792 à la Convention avec la présentation d'une ‘pendule qui marque sans avoir besoin d'y toucher, les époques principales de la Révolution', pendule qu'il faut comparer avec la pendule squelette dotée d'un calendrier révolutionnaire automatique décrite par F. B. Royer Collard, Skeleton clocks, 1969, pp 87-8. L'année suivante, il imagine un calibre pour mesurer la taille des pivots. Quelques pendules décoratives d'un style plus classique sont aussi répertoriées. A l'exposition de 1823, soit lui, soit son fils Philippe Eugène Thouverez (mort en 1847), ou les deux ensemble, exposent une pendule à équation.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 209
Auktion:
Datum:
21.06.2019
Auktionshaus:
Chayette Cheval
Salle V.V., 3, rue Rossini 75009 Paris
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