Histoire de la vie du duc d'Espernon. À Paris, chez Augustin Courbé, 1655. 3 parties en un volume in-folio, (10)-178-(6)-215 [mal chiffrées 179 à 389, 393 à 395 et une blanche]-(4)-214 [mal chiffrées 397 à 506, 515 à 556 et 553 à 614]-(36) pp., veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, double filet doré encadrant les plats, reliure frottée avec accrocs à la coiffe inférieure et aux coupes, tache d'encre marginale sur les premiers feuillets, quelques autres taches et mouillures, petite déchirure sur le feuillet de titre (reliure de l'époque). ÉDITION ORIGINALE. ILLUSTRATION GRAVÉE SUR CUIVRE: portrait-frontispice ; 10 vignettes dans le texte soit 5 bandeaux (3 cuivres différents dont 2 chacun répété une fois) et 4 lettrines (2 cuivres différents dont un répété 4 fois). Avec la marque typographique d'Augustin Courbé gravée sur cuivre au titre. ANCIEN SECRÉTAIRE DU DUC D'ÉPERNON, GUILLAUME GIRARD a travaillé à partir des souvenirs oraux du duc d'Épernon et d'un autre serviteur de celui-ci, le père de Guez de Balzac. En raison de la stature historique du duc, la biographie de Girard tient également de l'histoire générale sur la période de 1570 à 1642 (SHF, Hauser, XVIe siècle, t. III, n° 1458 ; SHF, Bourgeois et André, XVIIe siècle, t. XIII, n° 1639). HOMME D'ÉTAT DE L'ÉTOFFE D'UN SULLY, LE DUC D'ÉPERNON FUT SURNOMMÉ L' «ARCHIMIGNON» D'HENRI III et connut une carrière fulgurante brisée au faîte de la gloire. Jean-Louis de Nogaret de La Valette, qui avait été d'abord attaché au service du roi de Navarre (futur Henri IV), passa au service d'Henri III et s'en fit remarquer par un esprit clair, un caractère vigoureux et une fidélité à toute épreuve. Il fit montre de ses talents à la Cour, aux armées, en missions diplomatiques, et incarna le parti de l'autorité du roi et de l'entente nécessaire avec le roi de Navarre. Récompensé par un duché-pairie, il épousa la demi-soeur de la reine Louise puis la petite-fille du connétable de Montmorency, et cumula les gouvernements : Metz, Boulogne, Provence et Normandie. La faveur dont il jouissait et son caractère irascible lui suscitèrent les haines et jalousies de personnages comme Marguerite de Navarre, Villeroy, les princes du sang et les Ligueurs.Les difficultés politiques d'Henri III l'amenèrent à le disgracier en 1588. Le duc d'Épernon conserva néanmoins une position éminente en raison de ses fonctions militaires, mais, entretint des relations difficiles avec Henri III, Henri IV et Sully, puis Louis XIII et Richelieu. Après une accusation calomnieuse contre un de ses fils, il refusa de se démettre de ses charges et fut assigné à résidence à Loches où il mourut. Joint, un portrait ancien en couleurs, et une lettre manuscrite (1716)
Histoire de la vie du duc d'Espernon. À Paris, chez Augustin Courbé, 1655. 3 parties en un volume in-folio, (10)-178-(6)-215 [mal chiffrées 179 à 389, 393 à 395 et une blanche]-(4)-214 [mal chiffrées 397 à 506, 515 à 556 et 553 à 614]-(36) pp., veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, double filet doré encadrant les plats, reliure frottée avec accrocs à la coiffe inférieure et aux coupes, tache d'encre marginale sur les premiers feuillets, quelques autres taches et mouillures, petite déchirure sur le feuillet de titre (reliure de l'époque). ÉDITION ORIGINALE. ILLUSTRATION GRAVÉE SUR CUIVRE: portrait-frontispice ; 10 vignettes dans le texte soit 5 bandeaux (3 cuivres différents dont 2 chacun répété une fois) et 4 lettrines (2 cuivres différents dont un répété 4 fois). Avec la marque typographique d'Augustin Courbé gravée sur cuivre au titre. ANCIEN SECRÉTAIRE DU DUC D'ÉPERNON, GUILLAUME GIRARD a travaillé à partir des souvenirs oraux du duc d'Épernon et d'un autre serviteur de celui-ci, le père de Guez de Balzac. En raison de la stature historique du duc, la biographie de Girard tient également de l'histoire générale sur la période de 1570 à 1642 (SHF, Hauser, XVIe siècle, t. III, n° 1458 ; SHF, Bourgeois et André, XVIIe siècle, t. XIII, n° 1639). HOMME D'ÉTAT DE L'ÉTOFFE D'UN SULLY, LE DUC D'ÉPERNON FUT SURNOMMÉ L' «ARCHIMIGNON» D'HENRI III et connut une carrière fulgurante brisée au faîte de la gloire. Jean-Louis de Nogaret de La Valette, qui avait été d'abord attaché au service du roi de Navarre (futur Henri IV), passa au service d'Henri III et s'en fit remarquer par un esprit clair, un caractère vigoureux et une fidélité à toute épreuve. Il fit montre de ses talents à la Cour, aux armées, en missions diplomatiques, et incarna le parti de l'autorité du roi et de l'entente nécessaire avec le roi de Navarre. Récompensé par un duché-pairie, il épousa la demi-soeur de la reine Louise puis la petite-fille du connétable de Montmorency, et cumula les gouvernements : Metz, Boulogne, Provence et Normandie. La faveur dont il jouissait et son caractère irascible lui suscitèrent les haines et jalousies de personnages comme Marguerite de Navarre, Villeroy, les princes du sang et les Ligueurs.Les difficultés politiques d'Henri III l'amenèrent à le disgracier en 1588. Le duc d'Épernon conserva néanmoins une position éminente en raison de ses fonctions militaires, mais, entretint des relations difficiles avec Henri III, Henri IV et Sully, puis Louis XIII et Richelieu. Après une accusation calomnieuse contre un de ses fils, il refusa de se démettre de ses charges et fut assigné à résidence à Loches où il mourut. Joint, un portrait ancien en couleurs, et une lettre manuscrite (1716)
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