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Auktionsarchiv: Los-Nr. 114

Hippolyte FLANDRIN (1809-1864), atelier de.

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 8.335 $ - 12.503 $
Zuschlagspreis:
19.000 €
ca. 19.797 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 114

Hippolyte FLANDRIN (1809-1864), atelier de.

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 8.335 $ - 12.503 $
Zuschlagspreis:
19.000 €
ca. 19.797 $
Beschreibung:

Hippolyte FLANDRIN (1809-1864), atelier de. Portrait de l'empereur Napoléon III dans son cabinet de travail. Huile sur toile. Dans un important cadre en bois doré. H. 135 x L. 100 cm. Provenance Collection privée, New York. Historique Dès 1853, quelques mois après le coup d’État instaurant l’Empire, Napoléon III avait confié son portrait à Hippolyte Flandrin, peintre de grande notoriété connu pour ses mérites académiques et ses œuvres religieuses. Élève d’Ingres, premier prix de Rome en 1832, Flandrin vient d’être élu à l’Académie des Beaux-Arts et s’occupe alors du grand chantier de l’église de Saint-Vincent de Paul qui capte toutes les critiques. Pour cette commande officielle, Flandrin s’inspire des grands portraits de Napoléon du premier Empire pour représenter son neveu. Comme Lefèvre ou encore David, Flandrin choisit de peindre l’empereur en uniforme de général de brigade, paré de la plaque et du grand Cordon de la Légion d’honneur, dans son cabinet de travail aux Tuileries. Napoléon III pose devant le buste de son oncle, s’appuyant de la main droite à sa table de travail recouverte de velours vert où se trouvent plusieurs documents, tenant la garde de son épée de la main gauche ; à l’arrière-plan, le trône impérial et la grande cheminée de marbre blanc, en coin, des drapeaux tricolores. À ce riche décor où dominent les tons rouges et or, Flandrin s’attache en outre à brosser « un admirable portrait psychologique qui, en dépit de son caractère officiel, révèle de façon pénétrante la personnalité complexe de l’homme. » L’attitude de l’Empereur qui semble sortir du tableau, et en particulier son regard mi-clos, bien connu de ses contemporains, sont admirablement rendus par l’artiste. C’est assurément le premier portrait «vrai» de l’Empereur que nous ayons vu de Sa Majesté, s’exclame Théophile Gautier dans une critique. Cette vérité déplut pourtant à Napoléon III au point qu’il annula la commande et désigna Winterhalter, le peintre des Rois, pour réaliser un portrait plus flatteur et idéalisé. C’est finalement en 1861 que le portrait peint par Flandrin vit le jour ; l’Empereur l’accepta et la commande sera officiellement régularisée en 1862 par l’État pour la somme de 20.000 francs, alors que le tableau achevé trônait déjà à l’Exposition universelle de Londres. Le portrait de Napoléon III par Flandrin connut un succès considérable auprès du public lorsqu’il fut exposé au Salon de 1863 à Paris. Parmi les critiques qui saluèrent l’œuvre, Gautier signe cet article élogieux paru dans le Moniteur universel : M. Flandrin a rendu avec une idéale perfection, «le souverain moderne» [...] La tête est d’une ressemblance à la fois intime et historique [...] Les yeux profonds et rêveurs regardent de ce regard qui va au-delà des choses et peuvent distinguer les formes de l’avenir invisibles pour tous. Sur la bouche calme sourit la majesté affable: rien de plus vrai, de plus simple, de plus grand. Littérature Catalogue d’exposition Spectaculaire Second Empire, 1852-1870, Paris, Grand Palais, 27 septembre 2016 - 16 janvier 2017.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 114
Auktion:
Datum:
25.11.2022
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Hippolyte FLANDRIN (1809-1864), atelier de. Portrait de l'empereur Napoléon III dans son cabinet de travail. Huile sur toile. Dans un important cadre en bois doré. H. 135 x L. 100 cm. Provenance Collection privée, New York. Historique Dès 1853, quelques mois après le coup d’État instaurant l’Empire, Napoléon III avait confié son portrait à Hippolyte Flandrin, peintre de grande notoriété connu pour ses mérites académiques et ses œuvres religieuses. Élève d’Ingres, premier prix de Rome en 1832, Flandrin vient d’être élu à l’Académie des Beaux-Arts et s’occupe alors du grand chantier de l’église de Saint-Vincent de Paul qui capte toutes les critiques. Pour cette commande officielle, Flandrin s’inspire des grands portraits de Napoléon du premier Empire pour représenter son neveu. Comme Lefèvre ou encore David, Flandrin choisit de peindre l’empereur en uniforme de général de brigade, paré de la plaque et du grand Cordon de la Légion d’honneur, dans son cabinet de travail aux Tuileries. Napoléon III pose devant le buste de son oncle, s’appuyant de la main droite à sa table de travail recouverte de velours vert où se trouvent plusieurs documents, tenant la garde de son épée de la main gauche ; à l’arrière-plan, le trône impérial et la grande cheminée de marbre blanc, en coin, des drapeaux tricolores. À ce riche décor où dominent les tons rouges et or, Flandrin s’attache en outre à brosser « un admirable portrait psychologique qui, en dépit de son caractère officiel, révèle de façon pénétrante la personnalité complexe de l’homme. » L’attitude de l’Empereur qui semble sortir du tableau, et en particulier son regard mi-clos, bien connu de ses contemporains, sont admirablement rendus par l’artiste. C’est assurément le premier portrait «vrai» de l’Empereur que nous ayons vu de Sa Majesté, s’exclame Théophile Gautier dans une critique. Cette vérité déplut pourtant à Napoléon III au point qu’il annula la commande et désigna Winterhalter, le peintre des Rois, pour réaliser un portrait plus flatteur et idéalisé. C’est finalement en 1861 que le portrait peint par Flandrin vit le jour ; l’Empereur l’accepta et la commande sera officiellement régularisée en 1862 par l’État pour la somme de 20.000 francs, alors que le tableau achevé trônait déjà à l’Exposition universelle de Londres. Le portrait de Napoléon III par Flandrin connut un succès considérable auprès du public lorsqu’il fut exposé au Salon de 1863 à Paris. Parmi les critiques qui saluèrent l’œuvre, Gautier signe cet article élogieux paru dans le Moniteur universel : M. Flandrin a rendu avec une idéale perfection, «le souverain moderne» [...] La tête est d’une ressemblance à la fois intime et historique [...] Les yeux profonds et rêveurs regardent de ce regard qui va au-delà des choses et peuvent distinguer les formes de l’avenir invisibles pour tous. Sur la bouche calme sourit la majesté affable: rien de plus vrai, de plus simple, de plus grand. Littérature Catalogue d’exposition Spectaculaire Second Empire, 1852-1870, Paris, Grand Palais, 27 septembre 2016 - 16 janvier 2017.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 114
Auktion:
Datum:
25.11.2022
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