HERGÉ Georges Remi dit (1907?1983) COMPOSITION ABSTRAITE Huile sur toile montée sur châssis, réalisée en 1963. Porte les indications « 18 – 63 » au dos de la toile. 80 x 60 cm. Un certificat des Studios Hergé sera remis à l'acquéreur. S'il existe bel et bien une quarantaine de peintures de Georges Remi, dit Hergé, il n'y en a eu que trois qui ont été proposés sur le marché de l'art jusqu'à présent : deux tableaux offerts par Hergé à son ami Marcel Stal, le propriétaire de la galerie d'art Carrefour à Bruxelles, et une toile que l'auteur avait offerte à sa bonne espagnole comme cadeau de mariage. Le tableau présenté aujourd'hui vient de la même source, car Georges Remi avait en fait offert trois de ses tableaux à la jeune femme qui était sur le point de se marier. Cela se passa en 1977, mais les toiles furent réalisées en 1963. D'où l'indication à l'arrière, 18 – 63, dix-huitième tableau peint en 1963… Cette année-là est l'année de tous les efforts et de tous les doutes d'Hergé en matière de peinture. Le père de Tintin avait rencontré un an plus tôt le peintre abstrait Louis Van Lint et celui-ci avait accepté d'initier le dessinateur aux techniques de la peinture. Le lot est enrichi d'une lettre d'Hergé à son « maître », à qui il rend deux pinceaux qui ce dernier avait oubliés à son domicile. Ce petit mot, écrit « en toute hâte » sur le papier des Studios Hergé, reflète l'ambiguïté du père de Tintin envers le troisième art. D'un côté, c'est à peine s'il ne s'excuse pas pour ce qu'il appelle ses « œuvres », « pompeusement » appelés ses tableaux (!), mais de l'autre il remercie vivement Van Lint pour cette (première) leçon et lui promet « de manière péremptoire » qu'il ne l'oubliera pas. Hergé, à ce moment, est bien disposé à poursuivre son aventure picturale. Il abandonnera toutefois cette voie à la fin de 1963, au grand regret de certains de ces plus grands admirateurs de l'époque et d'aujourd'hui. Son biographe Philippe Goddin à dédié plusieurs pages du septième et dernier tome de la collection « Hergé – Chronologie d'une Œuvre » à ce « pan méconnu » de l'œuvre d'Hergé, qui selon lui n'a jamais été traité comme il le mérite.
HERGÉ Georges Remi dit (1907?1983) COMPOSITION ABSTRAITE Huile sur toile montée sur châssis, réalisée en 1963. Porte les indications « 18 – 63 » au dos de la toile. 80 x 60 cm. Un certificat des Studios Hergé sera remis à l'acquéreur. S'il existe bel et bien une quarantaine de peintures de Georges Remi, dit Hergé, il n'y en a eu que trois qui ont été proposés sur le marché de l'art jusqu'à présent : deux tableaux offerts par Hergé à son ami Marcel Stal, le propriétaire de la galerie d'art Carrefour à Bruxelles, et une toile que l'auteur avait offerte à sa bonne espagnole comme cadeau de mariage. Le tableau présenté aujourd'hui vient de la même source, car Georges Remi avait en fait offert trois de ses tableaux à la jeune femme qui était sur le point de se marier. Cela se passa en 1977, mais les toiles furent réalisées en 1963. D'où l'indication à l'arrière, 18 – 63, dix-huitième tableau peint en 1963… Cette année-là est l'année de tous les efforts et de tous les doutes d'Hergé en matière de peinture. Le père de Tintin avait rencontré un an plus tôt le peintre abstrait Louis Van Lint et celui-ci avait accepté d'initier le dessinateur aux techniques de la peinture. Le lot est enrichi d'une lettre d'Hergé à son « maître », à qui il rend deux pinceaux qui ce dernier avait oubliés à son domicile. Ce petit mot, écrit « en toute hâte » sur le papier des Studios Hergé, reflète l'ambiguïté du père de Tintin envers le troisième art. D'un côté, c'est à peine s'il ne s'excuse pas pour ce qu'il appelle ses « œuvres », « pompeusement » appelés ses tableaux (!), mais de l'autre il remercie vivement Van Lint pour cette (première) leçon et lui promet « de manière péremptoire » qu'il ne l'oubliera pas. Hergé, à ce moment, est bien disposé à poursuivre son aventure picturale. Il abandonnera toutefois cette voie à la fin de 1963, au grand regret de certains de ces plus grands admirateurs de l'époque et d'aujourd'hui. Son biographe Philippe Goddin à dédié plusieurs pages du septième et dernier tome de la collection « Hergé – Chronologie d'une Œuvre » à ce « pan méconnu » de l'œuvre d'Hergé, qui selon lui n'a jamais été traité comme il le mérite.
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