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Auktionsarchiv: Los-Nr. 100

Henri-Joseph Harpignies Valenciennes, 1819 - Saint-Privé, 1916 Vue d'un village dans un paysage de montagne

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
1.560 €
ca. 1.694 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 100

Henri-Joseph Harpignies Valenciennes, 1819 - Saint-Privé, 1916 Vue d'un village dans un paysage de montagne

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Beschreibung:

Henri-Joseph Harpignies Valenciennes, 1819 - Saint-Privé, 1916 Vue d'un village dans un paysage de montagne Aquarelle sur trait de crayon, signée et datée 'h harpignies 1861' en bas à gauche Hauteur : 16,50 Largeur : 26,50 cm Commentaire : A vingt-sept ans seulement Henri Harpignies quitte la confortable carrière qu'un père industriel lui promettait pour se consacrer à la peinture. Il entre dans l'atelier du peintre Jean Achard. Il fait son apprentissage à Paris, qu'il quitte lors de la Révolution de 1848 pour la province, les Flandres, et l'Allemagne. En novembre 1849 Harpignies part en Italie, découvre Naples, Sorrente, Capri et surtout Rome où il est pensionnaire de la villa Médicis. De retour en France, Harpignies rejoint les peintres de Barbizon et Corot en forêt de Fontainebleau. Leur proximité lui fait acquérir la science et l'entregent nécessaires pour exposer au Salon de 1853 ses premiers paysages : une Vue de Capri et Chemin creux. Fidèle dans un premier temps à leur manière de travailler, Harpignies se détache vite des paysagistes de Barbizon. Pas de nymphes dans ses sous-bois, ni paysans, ni troupeaux, seulement la silhouette d'un promeneur ou d'un peintre qui parfois se détache au sommet d'une colline ou au creux d'un vallon. Harpignies parcourt la campagne française toujours à la recherche de nouveaux panoramas qu'il recompose dans son atelier. Proche ami de Corot il part avec lui à Marlotte en 1855. Harpignies suit la Seine et sa carrière son cours. En 1861, Harpignies entreprend un voyage dans les Pyrénées. Il en rapporte des vues paisibles de villages de montagne (lot 100) qui prennent des teintes vert de gris inédites. En 1864 Harpignies retourne en Italie. Il garde de la Ville Eternelle un souvenir impérissable qui nourrit jusqu'à sa mort quelques uns des ses plus beaux dessins, comme autant d'élégies sur une jeunesse perdue (lot 104). A son retour, Harpignies s'installe dans la vallée de l'Aumance, à Hérisson, et pendant huit années entrecoupées de nombreux voyages, y peint les alentours. Enfin en 1878 il part pour Saint-Privé dans l'Yonne, où il acquiert une maison : " la Tremellerie ". A partir de 1885 il passe ses hivers sur la côte d'Azur, à Nice, Antibes et surtout Menton (que l'on retrouve au lot 109). Mais il est inutile de suivre le peintre dans chacune de ses pérégrinations, mieux vaut s'arrêter devant quelques-unes de ses œuvres. Avec un peu d'attention nous apparaitront alors dans un même temps leur exécution si maîtrisée et leur effet charmant. Il faut mettre en avant toutes ces petites encres de Chine et lavis qu'Harpignies réalise jusqu'en 1916. Sur un format minuscule, Harpignies déploie un paysage profond et silencieux. Une main libre et sûre brosse vivement les arbres ; le dessin détache les masses et enserre souplement les taches de lavis qui arrêtent et diffusent la lumière. L'audace dans l'étagement des plans sert une nature dépouillée mais d'une beauté poétique et sauvage. Quelques centimètres de dessin suffisent à nous laisser une impression de plénitude. Dans ses huiles (lot 125) comme dans ses aquarelles, Harpignies excelle encore, des bords du Beaune aux cotes méditerranéennes, de la belle aube au triste soir, Harpignies excelle dans le jeu des lumières : nacrées et indécises à l'aurore, pourpres aux heures crépusculaires. L'artiste multiplie les techniques. Inventif et inspiré avec le fusain, les lavis de sanguine ou les nuages laissés en réserve dans un ciel bleu (lot 121), Harpignies sait aussi manier la plume avec la précision maniaque d'un Rodolphe Bresdin (lot 122). A la manière d'un graveur, il suggère alors la profondeur des forêts par l'épaississement des traits et la noirceur plus ou moins soutenue de certaines zones. Alors qu'à la fin de sa vie les honneurs et les médailles pleuvent sur lui, Harpignies conserve la même générosité. Dans tout ce qu'il réalise, des décors de l'Opéra aux plus modestes études, il éprouve le même plaisir manifeste, alliant vigueur et minutie po

Auktionsarchiv: Los-Nr. 100
Auktion:
Datum:
20.01.2016
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Henri-Joseph Harpignies Valenciennes, 1819 - Saint-Privé, 1916 Vue d'un village dans un paysage de montagne Aquarelle sur trait de crayon, signée et datée 'h harpignies 1861' en bas à gauche Hauteur : 16,50 Largeur : 26,50 cm Commentaire : A vingt-sept ans seulement Henri Harpignies quitte la confortable carrière qu'un père industriel lui promettait pour se consacrer à la peinture. Il entre dans l'atelier du peintre Jean Achard. Il fait son apprentissage à Paris, qu'il quitte lors de la Révolution de 1848 pour la province, les Flandres, et l'Allemagne. En novembre 1849 Harpignies part en Italie, découvre Naples, Sorrente, Capri et surtout Rome où il est pensionnaire de la villa Médicis. De retour en France, Harpignies rejoint les peintres de Barbizon et Corot en forêt de Fontainebleau. Leur proximité lui fait acquérir la science et l'entregent nécessaires pour exposer au Salon de 1853 ses premiers paysages : une Vue de Capri et Chemin creux. Fidèle dans un premier temps à leur manière de travailler, Harpignies se détache vite des paysagistes de Barbizon. Pas de nymphes dans ses sous-bois, ni paysans, ni troupeaux, seulement la silhouette d'un promeneur ou d'un peintre qui parfois se détache au sommet d'une colline ou au creux d'un vallon. Harpignies parcourt la campagne française toujours à la recherche de nouveaux panoramas qu'il recompose dans son atelier. Proche ami de Corot il part avec lui à Marlotte en 1855. Harpignies suit la Seine et sa carrière son cours. En 1861, Harpignies entreprend un voyage dans les Pyrénées. Il en rapporte des vues paisibles de villages de montagne (lot 100) qui prennent des teintes vert de gris inédites. En 1864 Harpignies retourne en Italie. Il garde de la Ville Eternelle un souvenir impérissable qui nourrit jusqu'à sa mort quelques uns des ses plus beaux dessins, comme autant d'élégies sur une jeunesse perdue (lot 104). A son retour, Harpignies s'installe dans la vallée de l'Aumance, à Hérisson, et pendant huit années entrecoupées de nombreux voyages, y peint les alentours. Enfin en 1878 il part pour Saint-Privé dans l'Yonne, où il acquiert une maison : " la Tremellerie ". A partir de 1885 il passe ses hivers sur la côte d'Azur, à Nice, Antibes et surtout Menton (que l'on retrouve au lot 109). Mais il est inutile de suivre le peintre dans chacune de ses pérégrinations, mieux vaut s'arrêter devant quelques-unes de ses œuvres. Avec un peu d'attention nous apparaitront alors dans un même temps leur exécution si maîtrisée et leur effet charmant. Il faut mettre en avant toutes ces petites encres de Chine et lavis qu'Harpignies réalise jusqu'en 1916. Sur un format minuscule, Harpignies déploie un paysage profond et silencieux. Une main libre et sûre brosse vivement les arbres ; le dessin détache les masses et enserre souplement les taches de lavis qui arrêtent et diffusent la lumière. L'audace dans l'étagement des plans sert une nature dépouillée mais d'une beauté poétique et sauvage. Quelques centimètres de dessin suffisent à nous laisser une impression de plénitude. Dans ses huiles (lot 125) comme dans ses aquarelles, Harpignies excelle encore, des bords du Beaune aux cotes méditerranéennes, de la belle aube au triste soir, Harpignies excelle dans le jeu des lumières : nacrées et indécises à l'aurore, pourpres aux heures crépusculaires. L'artiste multiplie les techniques. Inventif et inspiré avec le fusain, les lavis de sanguine ou les nuages laissés en réserve dans un ciel bleu (lot 121), Harpignies sait aussi manier la plume avec la précision maniaque d'un Rodolphe Bresdin (lot 122). A la manière d'un graveur, il suggère alors la profondeur des forêts par l'épaississement des traits et la noirceur plus ou moins soutenue de certaines zones. Alors qu'à la fin de sa vie les honneurs et les médailles pleuvent sur lui, Harpignies conserve la même générosité. Dans tout ce qu'il réalise, des décors de l'Opéra aux plus modestes études, il éprouve le même plaisir manifeste, alliant vigueur et minutie po

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Datum:
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